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...se : alors que quatre décrets sont parus entre juillet 2020 et avril 2022, certains personnels restent oubliés. Des lacunes demeurent, qui nourrissent un sentiment d'incompréhension, d'abandon et de colère. Cette situation dure depuis près de deux ans, et les personnels ne comprennent pas pourquoi ces différences persistent. J'appelle votre attention sur la nécessité d'apporter une solution à ce problème, afin que tous les personnels perçoivent la prime Ségur de 183 euros. Il est inadmissible que, dans un même établissement, certains en bénéficient et d'autres pas.
En effet, cela vient d'être dit : il y a des territoires ou des portions de territoire, pas seulement littoraux d'ailleurs, où la pression sur le foncier et sur les propriétés bâties est tellement forte qu'elle aboutit in fine à un changement de société, c'est-à-dire au remplacement physique d'une population locale par d'autres populations qui sont, elles, saisonnières. Cela pose de réels problèmes pour lesquels il n'existe pas de solution facile. Quand nous proposons, en Corse, de donner – par exemple – la priorité aux autochtones par la création d'un statut de résident, certains poussent des hurlements en disant que cela reviendrait à mettre fin à l'égalité face à la loi, et qu'il faut une réforme constitutionnelle. En l'espèce, nous avons affaire à une série d'amendements que le Gouver...
et, dans le prolongement de la question au Gouvernement que j'ai posée cet après-midi, interpeller M. Le Maire sur les problèmes de logement notamment au Pays basque, dans le Béarn et sur toute la façade atlantique.
...ont cherché à jouer le jeu, on voit ce qu'il en est de l'offre un peu Tartuffe de compromis que vous nous proposiez : 1 120 amendements ont été déposés ; 750 seulement ont pu être examinés et sur les 89 qui ont été adoptés, quasiment tous émanent de vos bancs, tandis que moins de cinq viennent de la gauche et des écologistes. Et quand un amendement que nous avons soutenu, qui porte sur le cœur du problème, à savoir votre rapport réel à la question du pouvoir d'achat, est voté, vous voulez revenir sur ce vote. Du texte sur le pouvoir d'achat jusqu'à ce PLFR, l'écart est grand entre les belles déclarations et la réalité des mesures que vous adoptez. Et quand les parlementaires souverains parviennent à vous arracher une mesure de progrès social, qui améliore concrètement le pouvoir d'achat – celui d...
Il y a donc un problème de sincérité du scrutin. Je demande donc que vous refassiez ce scrutin public. Il n'est pas possible qu'autant de nos collègues n'aient pas pu voter alors qu'ils étaient dans l'hémicycle.
Soyez raisonnables, chers collègues. Vous savez bien que des dizaines de députés n'ont pas pu voter. Si je fais cette proposition, qui ne prendra pas de temps, c'est pour régler le problème. Cessez de hurler comme vous le faites.
...négalités de notre société, aggravées par le contexte inflationniste. En France, 7 millions de personnes reçoivent l'aide alimentaire ; 12 millions de personnes souffrent de précarité énergétique, et beaucoup peineront à se chauffer cet hiver ; 13,3 millions de personnes souffrent de précarité en matière de mobilité, la plupart d'entre elles dépendant de la voiture. À ce constat alarmant et à ces problèmes structurels, vous répondez par des solutions temporaires, faites de chèques, de primes ou d'exonérations. Prenons l'exemple du carburant : avec ce texte, la réduction du prix à la pompe passera de 18 à 30 centimes d'euro par litre – c'est le deal conclu avec les Républicains –, ce à quoi il faut ajouter la réduction de 20 centimes d'euro consentie sous la pression par Total. Mais en milieu rura...
Chacun en conviendra : l'examen de ce texte a révélé des points positifs et des points négatifs. On peut reconnaître que certains problèmes attendent encore une solution. Mais je tiens à rappeler, chers collègues, que le respect doit présider à nos débats. Il est essentiel. Il faut le rappeler, le marteler, car le débat de ce soir n'a malheureusement pas été de la qualité que les Français sont en droit d'attendre. Aujourd'hui, vous avez eu l'occasion, grâce à la démocratie et grâce au règlement de notre Assemblée, de vous exprimer t...
Vous soulevez un véritable problème mais, encore une fois, je ne crois pas qu'il faille l'aborder dans le cadre de la discussion de la seconde partie d'un PLFR. Il faut, certes, discuter de la valorisation de ces métiers et de l'augmentation de la rémunération de ces agents, mais au moment adéquat, c'est-à-dire lors de l'examen du PLF et du PLFSS. Du reste, vous l'avez dit vous-même, il s'agit d'un amendement d'appel et, de fait, i...
...st en cours de déploiement : en particulier, la dette des hôpitaux est reprise par l'État pour donner à ces derniers des marges de manœuvre ; des budgets spécifiques sont prévus pour reconstruire des hôpitaux ainsi que pour le « petit matériel ». Nous n'avons donc pas seulement effectué une revalorisation salariale : le Ségur de l'investissement apporte aussi beaucoup d'oxygène. Vous soulevez un problème important qui donnera lieu à de longues discussions lors de l'examen du PLFSS. L'avis de la commission est donc défavorable.
Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui était payé par l'État est finalement payé par la sécurité sociale – ça ne pose pas de souci de donner de l'argent aux entreprises au détriment de la sécu ! Dans le projet de loi sur le pouvoir d'achat, on institue des primes défiscalisées – ça ne pose pas de problème. Il n'y a donc pas de mauvais moment. Nous sommes un Parlement : nous sommes là pour parler de tout ; nous vous demandons d'étudier tous nos amendements et de répondre sur le fond.
L'amendement pose un problème d'honnêteté intellectuelle. On nous demande un scrutin public sur une mesure qui ne peut être prévue dans un PLFR puisque l'embauche de pompiers professionnels est de la compétence des services départementaux d'incendie et de secours – SDIS.
...ances a déclaré que nous ne pouvions pas remettre ces questions à plus tard. Mais si nous voulons vraiment avancer, nous devons les examiner une par une au moment où nous devons en débattre. Pour l'heure, vous ne faites que bloquer les débats ; vous êtes outranciers sur la forme et sur le fond, vous avez décidé de ne rien écouter ; c'est insupportable. Nous n'avançons pas et ne réglons aucun des problèmes des Français.
Soyons très clairs, ce ne sont pas les sujets ni leur importance qui nous posent problème, mais l'instrumentalisation que vous en faites, ce qui n'est pas du tout la même chose. Nous discutons du pouvoir d'achat
...n législative et réglementaire en matière de pouvoir d'achat et de lutte contre l'inflation. Pourquoi ? Parce que notre territoire subit une série de difficultés, que d'autres ne subissent pas. Tout à l'heure a été évoqué le prix des carburants, sur lequel nous rencontrons des difficultés qui n'ont pas cours sur le reste du territoire. Sur un certain nombre de denrées alimentaires, nous avons des problèmes que le reste du territoire n'a pas. Tel est aussi le cas pour tout un tas de sujets relatifs au pouvoir d'achat et à l'inflation. Nous avons la région française métropolitaine au PIB le plus faible par habitant, donc la région la plus pauvre. C'est la raison pour laquelle nous demandons le maintien de la prime sur les carburants, dans l'attente de la mise en place d'un dispositif spécifique. Te...
...ne me permets pas de dire que je perds mon temps ici ; mais depuis le début de la discussion, on ne s'occupe pas de nous ; or vos réalités, j'y insiste, sont loin d'être les nôtres. Quand certains jeunes, ici, se lèvent à sept heures pour aller à l'école à huit heures, les autres doivent se lever à quatre heures pour prendre une pirogue à cinq heures et arriver à l'école à sept heures. Il y a un problème : on ne parle pas de nous, comme si nous n'existions pas.
Vous avez raison, les fonds de réparation sont encore insuffisamment utilisés, mais il ne s'agit pas d'une question de crédits, mais plutôt d'un problème de délai d'agrément de l'éco-organisme Ecosystem. Avis défavorable.
Cette réponse pose un grave problème. Revenons à la réalité, avec un article glaçant publié dans Le Monde du 21 juillet. Antoine Combes est enseignant dans un collège de Toulouse. Le 30 juin…