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...ande bassesse. Étant donné la qualité de nos débats et le sujet dont nous traitons ici – car il est question des violences sexistes et sexuelles –, c'est absolument pitoyable. De la part d'un homme, qui plus est, c'est particulièrement déplacé. L'amendement II-AS127 vise à mieux prendre en compte la santé mentale des survivantes de violences sexistes et sexuelles dans le cadre des dispositifs de prévention de santé. Visiblement, M. le rapporteur pour avis n'a pas été confronté dans sa vie à ce genre de problèmes. Alors que les victimes sont invitées à libérer leur parole, l'accompagnement psychologique mis à leur disposition reste insuffisant. De nombreuses personnes se sentent encore seules pour affronter leurs traumatismes. Afin d'être à la hauteur des enjeux de l'ère post-#MeToo, il est urgent ...
Cet amendement vise à organiser une campagne nationale relative aux violences sexuelles faites aux enfants. Chaque enfant doit pouvoir vivre et grandir en sécurité. Son bien-être et son développement en dépendent. La prévention des violences sexuelles est une responsabilité collective : c'est une grande cause qui doit mobiliser la société tout entière. Une grande campagne nationale s'impose donc. Elle devra être ambitieuse, répétée et accessible à tous, en particulier aux personnes en situation de handicap. Au cours des dernières années, plusieurs associations ont mené des campagnes de sensibilisation. Toutefois, ces i...
L'amendement vise à intégrer la prévention en santé mentale dans les rendez-vous de prévention. Il n'en est question à aucun endroit dans le texte.
À l'article 17, toute une série d'amendements précisent le contenu des rendez-vous de prévention. Je serai favorable à l'intégration de certaines thématiques – prévention des cancers, santé de la femme et santé mentale. S'agissant de votre amendement, monsieur Dharréville, je vous propose de le retirer au profit d'un amendement similaire mieux rédigé.
Cet amendement rédactionnel ajoute au terme de « prévention » dans la première phrase de l'alinéa 4, les mots « et de bilan personnalisé ». Un bilan permet de couvrir plus largement les besoins des personnes ayant été atteintes par un cancer.
Il s'agit également d'introduire la notion de bilan personnalisé, afin d'adapter les bilans de prévention aux besoins spécifiques des personnes ayant déjà été atteintes par un cancer.
L'ajout d'un bilan personnalisé permet de faire un focus sur l'état de santé des personnes, quand le terme « prévention » est beaucoup plus large. On s'adresse ainsi à des publics plus à risque, du fait des récidives.
Les consultations sont un moment fort dans notre politique de santé engagée pour la prévention : nous les organisons aux âges clés de la vie – entre 20 et 25 ans ; 40 et 45 ans et 60 et 65 ans, et elles sont remboursées intégralement par la sécurité sociale. Les thématiques qu'elles couvriront seront enrichies au cours des discussions, puis prises en charge de manière opérationnelle selon les territoires, avec les professionnels de santé.
Vous voulez organiser trois rendez-vous aux différents âges de la vie, alors que l'on a déjà du mal à trouver les acteurs de santé pour assurer la prévention en matière de protection maternelle et infantile, de médecine scolaire et de médecine du travail. Il faut espérer que ces rendez-vous ne seront pas que de la com' : ils doivent être des moments de bilan personnalisé.
Qui assurera ces consultations de prévention : des médecins, des professionnels de santé, des care managers ? Nous souhaiterions quelques précisions, car les médecins sont déjà surchargés et le temps médical est rare.
Ce n'est pas tant l'âge de la personne qui doit définir la période de dépistage, que ses antécédents – un cancer du sein, par exemple. L'idée est d'adapter la prévention au patient et de réduire la cible pour que le taux de dépistage soit le plus élevé.
L'objectif est aussi que personne n'échappe à ces consultations. Il faut aller au plus près des gens, pour chercher ceux qui sont hors du circuit médical, au moins à trois âges clés de la vie. Les rendez-vous seront différents selon l'âge, puisque les pathologies à rechercher et les enjeux de la prévention diffèrent. Ils seront organisés avec l'ensemble des professionnels d'un territoire, en fonction des besoins de celui-ci.
Un certain flou préside à la définition de ces rendez-vous de prévention, et l'audition avec le ministre n'a pas apporté de réponse concernant leurs modalités de mise en œuvre, de remboursement ou les façons de combler les lacunes du dispositif. On peut d'ailleurs aussi s'interroger à la lecture de l'étude d'impact. L'amendement vise à remplacer le rendez-vous de 60 à 65 ans par une consultation à 75 ans, dédiée à la perte d'autonomie – dans un monde idéal exempt de ...
L'amendement précise le contour des nouveaux rendez-vous de prévention, notamment pour répondre aux besoins spécifiques du corps de la femme. L'égalité en droit ne doit pas être synonyme d'effacement des différences, en particulier sur le plan médical. Il s'agit de spécifier le contenu des visites et de communiquer clairement auprès des professionnels, afin qu'ils répondent aux besoins des hommes comme des femmes.
Je soutiendrai cet amendement : il importe de prendre en compte ces différences entre le corps de la femme et celui de l'homme, en matière de prévention.
Cibler les personnes qui ont déjà eu un cancer, qu'elles soient en rémission ou en cours de traitement, dans les consultations de prévention, est complémentaire des rendez-vous de prévention aux trois âges de la vie : le dépistage peut s'affiner, pour révéler davantage de récidives chez ces populations qui sont plus à risque.
Je lis dans l'étude d'impact que la consultation de prévention à destination des personnes de plus de 70 ans « est réintégrée dans le cadre commun des rendez-vous de prévention au cours de la vie adulte ». Puis-je en conclure que cette consultation, qui figurait dans le plan Bien vieillir, est maintenue ? Alors que celui-ci ne visait déjà que 200 000 bénéficiaires potentiels, seules 90 000 personnes ont été invitées, sans que l'on sache combien ont ré...
Cet amendement présente un intérêt pour lutter contre la récidive et pour améliorer la prévention.
...vorable. Pour rassurer M. Guedj, quatre rendez-vous auront lieu en tout : trois sont prévus par le projet de loi – entre 20 et 25 ans, 40 et 45 ans, puis 60 et 65 ans – et le rendez-vous qui existait déjà à 70 ans demeure. Cela sans compter ceux qui concernent les enfants jusqu'à 18 ans. De manière plus générale, je comprends que l'on souhaite préciser des orientations pour ces consultations de prévention, mais je ne suis pas certaine que tout doive figurer dans la loi. Il faut conserver de la souplesse, afin d'adapter ces consultations en fonction des besoins particuliers des différents territoires.
Cet amendement propose d'intégrer la prise en charge de l'obésité et du surpoids dans les rendez-vous de prévention aux âges clés de la vie. Il s'agit de pathologies chroniques, dont la prévalence est en forte augmentation et qui peuvent évoluer rapidement vers l'obésité morbide.