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Interventions sur "pourquoi"

98 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

...aloir une autre position, qui consiste à penser que les gens sont capables de se défendre eux-mêmes, grâce à la loi. Contrairement à ce que vous venez de déclarer, nous ne sommes pas outranciers puisque nous faisons intervenir un tiers, le conseil des prud'hommes, dans un délai raisonnable. En effet, s'il y a des cas où l'abandon de poste est justifié, vous ne pouvez pas nier qu'il y a des abus. Pourquoi a-t-on fait des conventions de rupture ? Parce que certains salariés démissionnaires voulaient toucher le chômage et demandaient donc à être licenciés ; d'où les licenciements bidon, les contestations, les transactions et les conventions de rupture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Victor Castor :

...tisations sociales d'assurance chômage au profit de la contribution sociale généralisée – CSG –, vous avez privé les partenaires sociaux du pouvoir de décider du taux des cotisations et de la trajectoire financière du régime. Face à votre volonté de passer en force en niant la gouvernance paritaire du régime, nous souhaitons, à l'inverse, rétablir la dynamique bénéfique du dialogue social. C'est pourquoi nous proposons la suppression de la lettre de cadrage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

C'est pourquoi nous pensons que seuls les partenaires sociaux doivent prendre part aux négociations et pourquoi nous remettons en question le fait que vous, Gouvernement, en tant que puissance publique, puissiez mettre un verrou ainsi que vous l'avez fait depuis le 1er juillet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Cet amendement soulève un vrai problème de fond. Vous nous dites qu'il faut faire des économies : tel est votre postulat. La vraie question est : pourquoi faut-il faire des économies ? Parce qu'il y a un déficit. Pourquoi y a-t-il un déficit ? Sur ce point, je suis désolée de vous dire que je partage totalement l'avis selon lequel l'État charge la barque de manière profondément injuste et fait peser sur le régime d'indemnisation du chômage des charges qui devraient incomber à l'État. Par ailleurs, ces amendements n'abordent pas la question du chôm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... notion est importante car résoudre les problèmes en amont d'une procédure juridictionnelle profite toujours aux demandeurs d'emploi. Il peut, certes, y avoir des recours administratifs. À cet égard, je souligne que votre amendement – qui vise à rendre suspensifs la plupart des recours – pourrait en réalité – je sais que tel n'est pas son objet – pénaliser très lourdement les demandeurs d'emploi. Pourquoi ? La suspension des recours peut générer, au terme des procédures, un grand nombre de trop-perçus, soit des sommes à rembourser par les demandeurs d'emploi, qui peuvent très lourdement grever le budget de ménages fragiles. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Car en matière de droit du travail, les contrats précaires, comme l'a dit Rachel Keke, c'est une catastrophe, subie majoritairement par des femmes : cela empêche de se projeter dans quelque avenir que ce soit. Et c'est une arme pour le patronat, qui s'en sert pour augmenter ses profits en réduisant le coût du travail ! On ne peut pas trouver de sens à son travail dans de telles conditions : pourquoi s'investir, alors qu'on subit un tel mépris ? Cet amendement vise donc à responsabiliser les employeurs en renforçant les cotisations patronales sur les CDD de moins de trois mois. Car un CDD de moins de trois mois, cela veut dire qu'on aura nécessairement une période de chômage avant de trouver un autre emploi. Le patronat doit rembourser l'argent qu'il se fait sur le dos des salariés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...de l'emploi ne correspond pas à la réalité, vous êtes aveuglés sur les freins réels au retour à l'emploi, pourtant bien documentés par les études empiriques de la Dares. Je ne vous ferai pas l'insulte de revenir sur ces études mais je rappelle que les faibles rémunérations et les conditions de travail sont les vrais freins à l'emploi. Votre aveuglement idéologique ne vous permet pas de comprendre pourquoi les allocations ne sont pas un obstacle mais permettent souvent au contraire le retour à l'emploi, en favorisant la mobilité. J'en viens au non-dit. Évidemment, si l'on réduit drastiquement les droits des chômeurs, les salariés peuvent être conduits à accepter n'importe quel emploi. Mais nous connaissons le résultat de ces politiques. Personne ne l'a souligné mais un faible taux de chômage peut ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

C'est le fond du débat. Pourquoi ne vous exprimez-vous jamais à ce sujet ? La Dares explique qu'un tiers des emplois ne sont pas pourvus en raison de problèmes de formation, mais vous dites quant à vous que c'est parce qu'il est confortable de rester au chômage – vous n'avez pas repris Mme Le Pen lorsqu'elle l'affirmait. Nous parlons de pénibilité et vous dites qu'il faut être incitatif. Pardon, mais s'il faut être incitatif, po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

Elles aboutiraient en effet à une baisse de leurs salaires. C'est pourquoi nous sommes défavorables à l'ensemble de ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...ibles ne demandant pas d'indemnisation, il faut donc ajouter toutes celles qui touchent moins que ce à quoi elles auraient droit, parce qu'elles ont vu leur seuil d'éligibilité mal calculé, parce qu'elles n'ont pas apporté tous les documents nécessaires pour obtenir la durée maximale d'indemnisation ou recevoir le montant maximal auquel elles pourraient prétendre. Tout cela conduit à se demander pourquoi autant de personnes ne recourent pas à l'indemnisation. Oui, pourquoi, dans la tête de millions de nos concitoyens, ne pas se tourner vers l'assurance chômage alors même qu'on y a droit semble normal ? Une des réponses – et nous en avons eu une illustration aujourd'hui même dans cet hémicycle – réside dans tous les discours de stigmatisation acharnée et répétée à l'encontre des demandeuses et des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...dit, ce dispositif, loin d'aider les salariés à sortir de la précarité, a été une machine à aider encore plus les entreprises. Cela n'a rien d'étonnant puisque la politique mise en place par ce gouvernement et ses prédécesseurs depuis tant d'années a pour objectif assumé de faire augmenter la précarité et la flexibilité. Ce qui aurait pu être une bonne idée se retourne contre les salariés. C'est pourquoi nous remettons fortement en cause ce dispositif, véritable machine à cash au bénéfice d'entreprises qui ne se montrent pas plus vertueuses qu'avant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... règles, il n'y a pas de raison de la faire bénéficier d'exonérations supplémentaires alors que ces dernières sont déjà massives. Elles se sont tant multipliées qu'en quarante ans, la part de cotisations sociales dans le financement de la protection sociale est passée de 90 % à 38 %, selon le premier président de la Cour des comptes, auditionné ce matin devant la commission des affaires sociales. Pourquoi ajouter une nouvelle exonération pour les entreprises qui se contentent de respecter les règles alors que nous avons tant de besoins auxquels il faudrait répondre par davantage de cotisations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...es contrats de façon ainsi hachée. Il s'agit d'une information que les organisations patronales estiment nécessaire aux employeurs pour leur faciliter l'appropriation du dispositif, information dont le Conseil d'État a considéré, dans son avis sur le projet de loi, qu'elle était proportionnée et adéquate, et qu'elle ne remettait pas en cause le principe de la protection des données privées. C'est pourquoi nous souhaitons l'adoption de l'article 2. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...r la base de l'ensemble des fins de contrats et non pas sur les seules fins de contrats donnant lieu à une inscription à Pôle emploi. Mais un salarié peut quitter une entreprise pour rejoindre directement une autre entreprise où il aura trouvé un emploi lui convenant mieux. Il serait alors injuste de pénaliser l'employeur en lui imputant la séparation dans le cadre du calcul du bonus-malus. C'est pourquoi je donne un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

Nous avons accepté en commission l'instauration du bonus-malus afin d'éviter que les entreprises ne recourent de façon excessive à des contrats courts et je m'en félicite. En revanche, ce dispositif ne doit pas pénaliser le travail saisonnier. L'essence même des activités saisonnières, on pense au secteur du tourisme, interdit qu'on propose des CDI, même annualisés. C'est pourquoi les entreprises concernées obtiennent un taux de séparation forcément plus élevé et se voient par conséquent pénalisées. Prenons l'exemple des remontées mécaniques dans les domaines skiables : étant référencées dans la catégorie du coût des transports, elles sont comparées à des entreprises comme la SNCF ou Air France. J'ai déposé un amendement à ce sujet, discuté en commission mais déclaré irre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Cet amendement de notre collègue Laurent Jacobelli, qui va dans le même sens que celui de Mme Ménard, vise à clarifier la rédaction de l'alinéa 2 de l'article 2 et à le mettre en cohérence avec l'exposé des motifs. Il est clair qu'il faudra transmettre aux entreprises les données et les modalités de calcul du bonus-malus. C'est pourquoi nous proposons de mentionner que les données « doivent » être communiquées dans un délai raisonnable, bien entendu. Dans la situation économique actuelle, les entreprises ont besoin de visibilité, pour savoir à quelle sauce elles vont être mangées. Ne laissons pas la porte ouverte à une possible non-communication de ces informations essentielles aux entreprises dans le pilotage de leur activité. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

... les employeurs à allonger la durée des contrats de travail. Nous sommes évidemment favorables à un encadrement plus strict du recours aux contrats courts, lesquels contribuent à la précarisation des salariés. Pour y parvenir, l'application d'un malus véritablement dissuasif est nécessaire. En revanche – je rejoins en cela Gérard Leseul –, la création d'un bonus nous paraît totalement déplacée : pourquoi un employeur devrait-il être récompensé, en espèces sonnantes et trébuchantes, au simple motif qu'il assume sa responsabilité sociale envers ses salariés ? Rappelons que le CDI reste la norme sur le marché du travail. De plus, une telle minoration des cotisations sociales entamerait une nouvelle fois le régime de financement de l'assurance chômage, ce que nous jugeons inacceptable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...e ou favoriser l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La question consiste à identifier les bons outils pour y parvenir. Il nous semble qu'utiliser le système du bonus-malus, un outil destiné à un objectif précis – lutter contre la multiplication des contrats courts –, pour viser concomitamment plusieurs objectifs, serait inefficace, car cela provoquerait de la confusion. C'est pourquoi nous préférons nous référer aux autres actions menées par le Gouvernement en matière de lutte contre les délocalisations, de transition écologique et d'égalité professionnelle. L'avis de la commission sur ces trois amendements est donc défavorable.