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La seule chose qu'on peut affirmer pour l'heure – et je ne m'explique pas pourquoi la NUPES n'a pas voté pour cet amendement en commission –, c'est que pour augmenter le pouvoir d'achat, notamment des classes moyennes et des plus fragiles, il faut supprimer la TVA sur les produits de première nécessité. Une telle mesure garantirait un gain immédiat aux Français, à condition, évidemment, d'en contrôler strictement les répercussions dans la grande distribution.
Collègues de la NUPES, s'il vous plaît ! Nous pourrions discuter de la façon dont il conviendra de s'assurer que la suppression de la TVA soit strictement répercutée. Ce serait là un débat intéressant. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous refusez la TVA à 0 % sur les biens de première nécessité, alors qu'il s'agit d'une demande historique de la gauche, encore récemment réitérée par la CGT !
...r au même rythme que l'inflation. Vous organisez la décroissance des salaires dans ce pays. Voilà la politique qu'au fond vous menez. Nous, nous pensons qu'il faut des réformes structurelles parce que l'inflation non plus n'est pas conjoncturelle mais structurelle. Elle existait déjà avant la guerre en Ukraine et elle est partie pour durer car elle témoigne de la crise écologique en cours. C'est pourquoi cet amendement propose l'indexation des salaires sur l'inflation.
J'en reviens au débat de fond sur l'inflation pour compléter la réponse que j'ai faite à la NUPES pour lui expliquer pourquoi il ne faut pas recréer une boucle inflationniste en indexant les salaires sur la hausse des prix. Monsieur Ruffin, vous avez évoqué Pinay, mais je vous rappelle qu'entre Pinay et le tournant de la rigueur effectué en 1983 par la gauche ici présente, il y a eu deux chocs pétroliers mais aussi la mondialisation de l'économie. Vous devriez vous en souvenir puisque vous avez rendu plusieurs fois hom...
Voici le point sur lequel je rejoins la NUPES : je ne comprends pas pourquoi la minorité présidentielle et Les Républicains n'expliquent pas leur position sur le lien entre les salaires et l'inflation. C'est en tout cas une question que se posent nos concitoyens ; le débat n'est pas inintéressant sur le fond. Monsieur Ruffin – je suis désolé pour ce dialogue entre Samariens ! –, vous souhaitez indexer certains salaires du secteur privé sur l'inflation. L'indice de l'infl...
Pourquoi avez-vous du pouvoir ? Vous avez l'occasion d'indexer les salaires des Français sur l'inflation – je propose, en l'occurrence, de les indexer automatiquement deux fois par an – mais, au lieu d'agir grâce au pouvoir législatif que vous détenez, vous prétendez que nos propositions affaibliraient le dialogue social. Mensonge ! Car lorsqu'il s'agit d'intéressement, vous ne vous gênez pas pour réduire...
...ant à condition que l'on nous réponde. Depuis six, sept ou huit amendements, j'entends systématiquement la rapporteure et la ministre déléguée se contenter de répondre « défavorable ». J'ai cru que l'on avait affaire à une sorte de répondeur automatique, mais je constate que des responsables politiques sont bel et bien là. Ils devraient nous répondre. Ceux qui nous écoutent méritent de comprendre pourquoi vous êtes hostiles à ce que nous proposons. Nous l'expliquer serait en tout cas plus respectueux.
Voilà pourquoi nous maintenons cette série d'amendements. Nous aimerions que le Gouvernement ait quelque chose à proposer pour les aides à domicile, pour les femmes de ménage, pour les ouvriers du bâtiment ou encore pour les salariés de la logistique. Pour évoquer ceux-ci, je prendrai l'exemple d'Amazon, le plus grand et le plus connu des employeurs du secteur, et je citerai Alexandra : « je gagne 1 400 euros n...
Dans la continuité des autres amendements, il concerne les salariés de l'industrie agroalimentaire. Sur l'un des sites du groupe Bigard, un salarié m'a donné une fiche récapitulant son budget : il touche 1 480 euros alors qu'il a quinze ans d'ancienneté ; dans la colonne « loisirs » comme dans la colonne « vacances », il y a des zéros et 15 euros pour le coiffeur – je me suis d'ailleurs demandé pourquoi parce que le gars était à moitié chauve. On sait bien que sans industrie agroalimentaire, nos concitoyens ne pourraient pas vivre. Or les salariés de ce secteur sont 85 % à 90 % à ne pas toucher la prime Macron. Quelle réponse avez-vous pour ces métiers-là ? Certes, nous avons déposé beaucoup d'amendements mais nous nous attendions à ce qu'à un moment, le Gouvernement vienne nous dire qu'il avai...
...s même qu'elles ne correspondent pas à une volonté de votre part puisque la loi les rend obligatoires. Mais au moins pouvons-nous dire que nous nous accordons sur l'importance d'augmenter le SMIC. Ces revalorisations ne permettant pas de compenser les effets de l'inflation, les gens continuent de galérer avec des salaires insuffisants. Nous voulons réaffirmer ici que le travail doit payer. C'est pourquoi nous vous proposons dans le présent amendement d'augmenter le SMIC jusqu'à 1 500 euros net, ce qui correspond à une hausse minime, vous nous l'accorderez. Cela bénéficierait aux travailleurs de la sous-traitance, aux intérimaires, qui exercent des métiers difficiles et pénibles. Je vous rejoins, madame la rapporteure, quand vous dites que les Français attendent et je vous invite à imaginer leur ...
...ros constituait une proposition forte du programme de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale lors de la campagne électorale. Lorsque nous demandions aux personnes sur les marchés quelle proposition les touchait le plus et quelle mesure les intéressait particulièrement, c'est sans surprise celle concernant le SMIC à 1 500 euros qui revenait de manière systématique et majoritaire. C'est pourquoi je pense que ce serait une erreur de la rejeter. Il s'agit de garantir aux plus précaires une hausse durable de leur pouvoir d'achat. Les plus précaires, ce sont ceux qui ne partent pas en vacances ou qui, lorsqu'ils le font, voient leur camping brûler parce qu'on n'agit pas ; ceux qui ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver ; ceux qui subissent des coupures d'eau ; ceux qui subissent de plei...
... les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Le problème du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre, est non seulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà présente auparavant. On vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures d'accompagnement en faveur des TPE et des PME. Cela permettra de répondre aux besoins humains, de remettre de la vertu dans l'économie.
...ous connaissons tous et toutes – vous êtes vous-mêmes interpellés dans vos circonscriptions régulièrement à ce sujet –, celle des difficultés de la rentrée de septembre, celle des coûts qui s'accumulent au retour des vacances, lorsqu'il a été possible d'en prendre, avec l'achat des fournitures scolaires. C'est souvent la période au cours de laquelle il ne reste plus rien dès le 1er du mois. C'est pourquoi l'augmentation du SMIC serait une disposition juste. C'est également une mesure féministe, comme cela a été rappelé précédemment, puisque 62 % des salariés rémunérés sur la base du SMIC sont des femmes.
Je m'étonne de vous entendre dire qu'il s'agit de nous « combattre ». Nous combattre, mais pourquoi ? Parce que nous permettons à un célibataire au SMIC de gagner 1 538 euros par mois grâce à la revalorisation de la prime d'activité ?
... s'y attaquer qu'en tremblant. Or il semble que ces privations sont finalement devenues naturelles et évidentes, à tel point que, sans ciller, on prive également nos enfants de cette liberté. Respecter les Français et les parents, c'est les laisser prendre les décisions qui s'imposent pour leur enfant. Cet âge de 12 ans n'a aucun sens. Sur le plan juridique, qu'est-ce qui justifie cette limite ? Pourquoi pas 13 ou 14 ans ? Sur le plan moral, comment expliquer ce passage d'exigibilité dès que l'on a 12 ans ? L'enfant est-il plus mûr, plus dangereux, plus à risque ? En conséquence, mon amendement vise à exclure les mineurs – tous les mineurs – de ce dispositif.
Il vise tout simplement à rétablir l'égalité entre nos concitoyens en supprimant ce passe sanitaire infâme que l'on veut mettre en place entre l'Hexagone d'une part, la Corse et les territoires ultramarins d'autre part. Car il n'existe pas deux catégories de citoyens. Le passe sanitaire est totalement inutile. Il ne protège en rien – c'est une fable. De surcroît, il discrimine – pourquoi ne pas employer le mot ? – nos compatriotes ultramarins. C'est inacceptable. J'insiste encore sur cette cassure des deux dernières années, sur ce mépris de la part, notamment, du précédent ministre de la santé, M. Véran, à l'égard de nos compatriotes d'outre-mer, et sur leur sentiment de ne pas avoir été respectés, d'autant plus que des investissements publics indispensables dans ces territoires...
C'est bien pourquoi le groupe LR ne le votera pas et lui préférera un amendement qui considère que les élus des territoires sont responsables et que le mieux, notamment s'agissant des outre-mer, est de demander auxdits élus et aux parlementaires concernés de contribuer à la décision qui les concerne. Voilà ce que nous proposons et ce que nous allons soutenir. Il ne s'agira pas des relents de nationalisme contenus da...
C'est un drame, mais l'enjeu est d'apporter des réponses précises et concrètes. Or, vous le savez, le passe sanitaire est une passoire, il ne sert à rien, ne protège pas et est même contre-productif. Dès lors, pourquoi continuer dans cette voie alors que nos concitoyens ont besoin de lits, de soins précoces et d'une analyse objective du bénéfice-risque de ces injections de vaccins en fonction des catégories d'âge ? Ils veulent savoir ce qu'il s'est passé. En l'occurrence, personne n'a intérêt à diviser la communauté nationale. Et cela n'a rien à voir avec le nationalisme que de considérer les Ultramarins comme ...
... de restrictions spécifiques. En créant la possibilité, pour l'employeur, de bénéficier d'un droit de regard sur le statut médical de son employé, cette exception ouvre une brèche inquiétante dans le droit du travail. Si de telles insinuations dans la vie des employés sont possibles, il n'est pas assuré que, demain, un employeur ne puisse licencier un salarié atteint d'une autre pathologie. C'est pourquoi je propose de supprimer l'injonction faite aux personnels intervenant dans les services de transport.