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Elle rétablira la paix sociale et rendra le pouvoir au peuple. À tous les Français qui ne croient plus en nos institutions, nous répondons qu'il n'y a pas de fatalité, car une autre option, responsable, est possible, contrairement à ce que le Gouvernement veut nous faire croire.
...s de l'histoire ni, surtout, complices de la minorité présidentielle. Ayez la France au cœur ! Ne soyez pas, une fois encore, la béquille d'un gouvernement éculé, qui met la démocratie à genoux. Fort de sa ligne de conduite inchangée, le groupe Rassemblement national dont j'ai l'honneur de porter la voix et la parole aujourd'hui, prendra, lui, de nouveau, ses responsabilités et votera, au nom du peuple…
…qui a mis ce gouvernement en minorité, la motion de censure. Et si cette motion devait aboutir à une dissolution, sachez que nous sommes prêts à des élections, car nous n'avons pas peur du peuple.
C'est le meilleur service que vous pourriez rendre à notre pays. N'y voyez pas une attaque personnelle, mais vous êtes clairement identifiée comme la représentante d'un système technocratique qui repose sur la concentration des pouvoirs et s'imagine qu'on peut gouverner sans le Parlement, sans les corps intermédiaires et sans le peuple. Votre démission démontrerait que vous avez compris le caractère indispensable d'une nouvelle gouvernance, de nouvelles méthodes de décision et d'un nouveau mode de gouvernement plus démocratique, condition essentielle de la réussite de notre pays.
…mais de leur volonté d'accomplir ce qu'ils considèrent comme indispensable à l'intérêt de la nation. Oui, nous œuvrons pour le peuple français : c'est ce qui nous guide dans nos actions et dans nos réformes.
Je le déclare à ceux qui ont lancé cette motion : vos tentatives pour déstabiliser le Gouvernement ne font que renforcer notre détermination à servir le peuple français.
…qui nous a choisis à quatre reprises pour le représenter, et rejetez encore une fois la motion de censure ! Nous avons à choisir entre persévérer dans l'erreur et nous engager envers notre peuple. Pour ma part, mon choix est fait.
…impose, seul contre tout un peuple, deux ans de vie volés. En Macronie, une loi peut passer en force sans aucune légitimité parlementaire ni populaire ; l'Assemblée nationale est piétinée ; l'initiative parlementaire et le droit d'amendement sont bafoués.
En Macronie, les citoyens, l'intersyndicale, les associations, les représentants du peuple ne comptent pour rien. Seuls valent les caprices du Président auxquels la nation tout entière doit se plier.
Le droit de grève est attaqué par des réquisitions massives. Les représentants du peuple sont empêchés de voter contre la retraite à 64 ans. Articles 47-1, 44.2, 44.3, 49.3, 40 de la Constitution : jamais autant d'outils antidémocratiques n'avaient été mobilisés en même temps dans l'histoire de la V
…en Macronie ? Madame la Première ministre, vous avez bouché toutes les issues démocratiques. Vous ne vous rendez même plus compte des seuils que vous franchissez. Gouverner, c'est assumer une responsabilité devant l'Histoire. Avec vos méthodes, vous ouvrez la porte au pire. Le bras de fer d'Emmanuel Macron contre le peuple de France est tout le contraire de la démocratie.
Dans Du Contrat social, Rousseau écrit : « La puissance législative appartient au peuple, et ne peut appartenir qu'à lui. […] Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. » Sommes-nous encore en démocratie en Macronie ?
Voilà le vrai danger pour notre République ! Madame la Première ministre, la République n'est rien sans son peuple. Vous aurez beau clamer que vous la défendez, en réalité vous ne tolérez de citoyens que silencieux et passifs. Vous n'aimez la démocratie que lorsqu'elle convient aux intérêts que vous défendez. Dites ce que vous voulez, mais ne prétendez pas être démocrates.
…mais ce n'est que partie remise. Tôt ou tard, vous tomberez, car la colère a dépassé la question des retraites. C'est toute votre politique et votre monde que le peuple de France rejette. Comme l'ont fait avant elle les gilets jaunes, l'immense majorité sociale du pays veut savoir qui décide. Madame la Première ministre, allez dire à l'Élysée que le seul souverain que nous reconnaissons est le peuple et que nous n'avons ni roi ni maître !
Ne pensez pas sortir victorieux de cette guerre d'usure. Déjà 86 % des Français ne veulent plus de cette V
Vous ne viendrez pas à bout de nous, car nul ne peut interdire durablement à un peuple libre de faire entendre sa volonté. « Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libres », écrivait Étienne de La Boétie. Le peuple immaîtrisable et fier de sa liberté, le peuple qui se lève, voici le vrai visage de la République ! Votez cette motion de censure, collègues, comme un sursaut de dignité de notre parlement contre la volonté présidentielle d'en limiter durablement les droits !
Et vous perdrez encore car une partie du peuple de gauche, celui qui ne s'est pas couché devant La France insoumise – La France irresponsable – relève la tête. Le succès de la convention de Bernard Cazeneuve montre qu'il existe encore une gauche éminemment républicaine.
Oui, nous voulons la liberté : la liberté de débattre sur le fond, d'aller au bout des textes, de défendre des amendements raisonnables pour améliorer le quotidien du peuple de France. Nous ne voulons pas d'un Parlement otage de ceux qui pratiquent l'obstruction, de ceux qui veulent le transformer en ZAD – zone à défendre – ou en assemblée générale de l'Unef – Union nationale des étudiants de France !