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Interventions sur "peuple"

490 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ituation israélo-palestinienne, qui concentre toute notre attention ces derniers jours. Depuis le plan de partage adopté par l'ONU en 1947, et plus d'un quart de siècle après les accords Oslo, le conflit israélo-palestinien a fait l'objet de nombreuses tentatives de relance du processus de paix, en vain. Les tensions n'ont cessé de croître au Proche ou Moyen-Orient, comportant majoritairement des peuples arabes, parfois divisés entre sunnites et chiites. Ces dernières années, le conflit israélo-arabe semblait s'apaiser depuis la signature des accords d'Abraham. Par ces accords, les représentants des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Maroc et Israël officialisaient la normalisation des liens diplomatiques. L'Arabie saoudite était également dans le processus de reconnaissance d'Israël. Cependant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit. Je considère qu'il y a une différence fondamentale entre le peuple palestinien et le Hamas. L'humiliation, comme l'a dit madame Soudais, a été infligée au peuple palestinien, mais cela n'a rien à voir avec les motivations, l'organisation, les moyens mis en œuvre par le Hamas pour s'inscrire dans un jeu géopolitique assez compliqué, d'une nature très différente, même si les liens dialectiques sont évidents. Nous devons distinguer les intérêts du peuple palestini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Trois sentiments nous habitent à l'issue de cette réunion. Le premier est l'indignation et la compassion pour ce qui arrive au peuple israélien. Je crois que tout le monde a ressenti, quelles que soient les différences d'analyse politique, l'extrême souffrance du peuple israélien et sa légitime colère. Nos amis israéliens doivent être assurés de notre profonde sympathie dans cette épreuve. Le deuxième est la volonté de comprendre. Nous avons un devoir d'intelligence, de lucidité, d'explication. J'ai toujours été fasciné par la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibaut François :

...dans des instances bien trop éloignées des citoyens. Il est essentiel de garantir que les décisions prises au niveau européen reflètent véritablement les intérêts et les préoccupations des citoyens de tous les États membres. Il est indispensable de renforcer la transparence et la participation citoyenne pour construire une Europe libre et véritablement démocratique, en respectant la décision des peuples, notamment en organisant des référendums en cas de modification de traités ou bien en garantissant la prise de décision à l'unanimité lors du vote au Conseil européen. Le groupe du Rassemblement national s'opposera donc à cette résolution car elle va à l'encontre des intérêts des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur :

...e pareil dans l'espace géographique mondial et dans la continuité historique mondiale. C'est un résultat dont nous ne devons pas nous satisfaire mais que nous constatons. Le maintien de la souveraineté absolue des 193 États indépendants membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) ne permet pas de construire un monde harmonisé. Si l'organisation de solidarités respectueuses des États et des peuples est favorable à la construction européenne, la solidarité géopolitique doit être effective. La construction de l'Union européenne est une étape essentielle dans la construction d'une planète unie. Voilà ce qui me motive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ois que le communisme se fracassait sur son échec, les dignitaires du parti communiste appelaient à davantage de communisme et s'enfonçaient un peu plus dans leur échec. Cette proposition de résolution participe de la même logique avec la folie d'un élargissement impossible – ce que d'ailleurs vous reconnaissez – et, plus grave, l'impasse d'un processus qui se construit de plus en plus contre les peuples, une supranationalité hors-sol. L'alinéa 16 – point 2 – du texte, qui prône une « inclusion pérenne de la démocratie participative dans le processus décisionnel de l'Union avec la poursuite du système des panels citoyens et l'approfondissement de ces mécanismes », apparaîtrait comique s'il n'était tragique : chaque fois que les peuples ont voté, cette Union qui refuse le référendum les a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

La proposition de résolution tend à mettre fin au principe d'unanimité dans la prise de décision. Inversement, elle évoque la nécessité de renforcer la légitimité de l'Union européenne. Or la suppression du principe d'unanimité présenterait un danger pour la souveraineté des peuples : elle minerait la légitimité de l'Union européenne. Comment parvenez-vous à intégrer ces deux propositions dans le même texte ? Le rapport issu de la conférence sur l'avenir de l'Europe prône plutôt le statu quo sur le plan migratoire. Pourquoi ne voulez-vous pas écouter les Français qui estiment qu'il existe un problème dans ce domaine, ni préciser clairement dans la proposition de rés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur :

...ie de l'Union européenne. Partant des bases que vous évoquez, vous n'arriverez pas à reconstruire un traité qui associe l'ensemble des États. Vous aurez déjà du mal à obtenir une majorité en France ; vous n'en obtiendrez certainement pas une dans la très grande majorité des États membres. La question est donc de savoir si nous continuons dans les voies idéologiques dominantes qu'ont choisies les peuples européens et que vous n'approuvez pas ou si nous estimons qu'en cassant le système, comme l'ont fait les Britanniques, nous améliorons la situation. Depuis la fin de l'Union soviétique, c'est-à-dire la fin du camp du socialisme réel, l'alternative n'existe pas. C'est une des différences que nous avons – et elles sont nombreuses !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...qu'une « réflexion intellectuelle », le rapport est un scénario catastrophe démocratique. Le principe de souveraineté nationale est manifestement oublié dans la proposition de résolution européenne, et même bafoué dans les textes sur lesquels elle s'appuie. Cet amendement a pour objet de rappeler l'article 3 de notre Constitution, qui dispose : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». La nation est souveraine : le peuple l'exprime par son suffrage, non dans le cadre de la consultation, qui est sans valeur légale ni légitimité démocratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

... détruit ainsi les démocraties nationales, sans aboutir pour autant à une démocratie européenne. C'est là votre contradiction majeure. D'ailleurs, vous avez répondu en substance à M. Quatennens qu'il n'y a pas d'autre solution : soit on sort de cette union supranationale, soit on est condamné à subir sa politique. Ce faisant, vous alimentez la destruction de l'Union européenne puisque, quand les peuples ne supporteront plus les politiques menées par cette organisation autoritaire, ils n'auront d'autre choix que la sortie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Hamelet :

Je défendrai en même temps mon amendement AE34. L'article 3 de notre Constitution dispose : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice ». Par conséquent, le résultat du référendum des 28 et 29 mai 2005 ne peut pas être passé sous silence dans le cadre d'une proposition de résolution, a fortiori dans le cas présent. En effet, la présente proposition entend s'appuyer sur une cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

La remarque de M. Petit vaut pour les sujets ordinaires mais si les Constitutions sont approuvées par référendum, c'est bien parce que les règles fondamentales, pour être légitimes, doivent être confortées par le peuple. Sur un dossier aussi important que l'avenir de nos démocraties, de nos nations et du continent européen, seul le peuple peut donner la légitimité qui permet la contrainte. Penser l'inverse est une folie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...onne ne peut pas aboutir à des résultats et se traduit par un chaos. Face à ce chaos, au lieu de reconnaître que le rétablissement des frontières nationales est la seule solution et qu'il peut s'accompagner d'un contrôle extérieur, l'Union européenne fonce dans le mur en voulant imposer une répartition des migrants, heureusement refusée par la Pologne et la Hongrie. Viendra bien un moment où les peuples verront la réalité – ils la voient d'ailleurs de plus en plus – et où ce système s'effondrera, car il ne peut pas obtenir de résultats. M. Bourlanges nous disait que l'Union européenne est la seule solution, par comparaison avec un système qui, avec 193 nations, n'existe pas. Je remarque que les seuls endroits où l'on observe un chaos migratoire sont les pays de l'Union européenne, qui ont supp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...e maintenir le droit de veto lorsque l'intérêt vital du pays était en cause. C'est absolument fondamental. La réflexion de M. Petit illustre bien votre vision d'une Europe fédérale. Vous considérez déjà que votre nation est européenne et que la démocratie s'exerce au niveau européen. Nous considérons, pour notre compte, que la démocratie ne s'exerce qu'au niveau national, parce qu'il n'existe ni peuple européen, ni démocratie européenne, comme en témoigne d'ailleurs la très faible participation aux élections pour le Parlement européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Personne ne lit dans une boule de cristal mais les prochaines élections européennes feront office de consultation citoyenne ; je ne m'avance pas beaucoup en affirmant que celles-ci rejetteront certainement l'esprit de cette proposition de résolution. La formulation proposée manque de clarté et fixe un cap politique sans porter aucune attention au souhait des peuples européens, qui sont fermement opposés à l'écologie punitive imposée par les institutions européennes. L'amendement vise à remettre la volonté des peuples au centre des politiques menées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur :

Vous connaissez la distinction entre la langue de bois et la langue de coton : la première énonce des dogmes et la seconde des propositions dont il est exclu de soutenir l'inverse. La rédaction de votre amendement est un pur exemple de langue de coton : qui voudrait veiller à être non-conforme aux souhaits et aux intérêts des peuples des États membres ? Je suis défavorable à cet amendement tautologique, donc inutile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

...es au Parlement européen et dans presque tous les États membres. Nous nous opposons aussi à tout ce qui peut faire échec à la remise en cause de la primauté du droit européen, tant la Commission et l'Union s'arrogent régulièrement de nouvelles compétences alors qu'elles échouent dans les domaines industriel et migratoire. Enfin, nous ne voulons pas d'assouplissement du processus d'adhésion. Les peuples européens connaissent des conditions de vie de plus en plus hétérogènes, et nous ne réussirons pas à trente ou à trente-cinq ce qui s'est révélé impossible à quinze ou à vingt-sept.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

L'exposé sommaire, qui évoque une hétérogénéité croissante au sein de l'Union, justifie l'opposition à son élargissement. L'unité et la convergence étaient promises aux peuples européens mais l'élargissement s'est révélé un échec depuis au moins vingt ans. Comment, dans ce contexte, envisager de nouveaux élargissements ? Nous nous opposons à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Pfeffer :

Nous avons exposé à plusieurs reprises notre opposition à tout élargissement de l'Union européenne. L'amendement vise donc à fermer toute perspective d'emprunter ce chemin. Le cours actuel de l'Union européenne menace gravement les nations européennes et leur souveraineté mais également l'idée européenne elle-même, tant les peuples européens rejettent son action. Nous défendons une alliance des nations libres et souveraines ; c'est en fixant des limites géographiques que la nouvelle Europe se définira. Je ne reviens pas sur le coût financier considérable qui accompagne l'intégration de nouveaux membres, tant en termes d'investissements, d'aides structurelles et de fonds de cohésion. L'argument économique et les pressions ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Vous nous engagez toujours dans le « tout ou rien ». La France a bien évidemment une responsabilité historique mais celle-ci implique-t-elle d'intégrer ces pays dans une Union européenne déjà chancelante, qui n'est pas capable d'accomplir ses missions et qui est rejetée par les peuples ? Un tel mouvement pourrait d'ailleurs entraîner une grande déstabilisation. Pourrions-nous avoir le choix sur les questions européennes ? Je réclame le débat et la liberté de choisir.