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Mais lui n'avait pas déserté la cause du peuple : il voulait le bien des mineurs de Carmaux, ses camarades de lutte. Il ne cherchait pas à faire de la misère le terreau de ses succès électoraux.
...ble des défaillances d'entreprises, que vous cachez par des effets d'annonce consistant à promettre des emplois dans cinq ans. Dans les cinq minutes qui me sont imparties, je préfère toutefois me concentrer sur le déni permanent de notre démocratie que nous vivons sous votre gouvernement. Oui, la semaine dernière, tous les Français – je dis bien tous – ont été humiliés, car les représentants du peuple que nous sommes ont été empêchés d'assumer une de leurs missions institutionnelles fondamentales : voter la loi. La présidente de notre assemblée, le pistolet sur la tempe comme l'a rapporté la presse, a déserté sa fonction et piétiné la séparation des pouvoirs qu'elle était censée défendre. Rien ne justifiait ce détournement de procédure de l'article 40, si ce n'est votre volonté affichée de bâ...
Pas un Français ne peut être dupe de votre discours mielleux. Vous prétendez rechercher le dialogue et l'apaisement, alors que vos actes relèvent en permanence de la provocation et du déni de démocratie. Alors que vous donnez des leçons de démocratie à la terre entière, vous refusez aux représentants du peuple, ici même, le droit d'initiative législative – car c'est bien de cela qu'il s'agissait jeudi dernier. N'allez pas ensuite pleurer sur l'abstention qui mine nos institutions, alors que c'est votre mépris du peuple qui écœure chaque jour un nombre plus important de nos compatriotes. L'histoire de France nous a heureusement appris qu'on ne peut éternellement gouverner contre le peuple. Si, ici même...
C'est pourquoi il est fondamental, urgent et important de censurer ce gouvernement méprisant et arrogant qui, en seulement neuf mois, a déjà piétiné le peuple et notre assemblée à de multiples reprises et se croit toujours intouchable. Nous ne redresserons la France qu'avec la confiance des Français. Voilà pourquoi nous ne devons pas avoir peur de la menace de dissolution. C'est en effet au peuple français de trancher le conflit de légitimité entre un président isolé et une assemblée de moins en moins gouvernable.
Redisons-le, nous sommes à l'Assemblée nationale ! Et si chacun de nous, dans sa circonscription, est le porte-parole de ses électeurs, lorsque nous siégeons ici, dans l'hémicycle, nous représentons le peuple et nous portons sa voix.
Article 89, alinéa 4. Je le répète : nous sommes toutes et tous ici représentants du peuple. Aucun député n'est plus ou moins légitime qu'un autre ; rappelons ce principe. Ce débat est particulier puisque la proposition de loi dont nous sommes saisis – je l'ai dit plusieurs fois en conférence des présidents – n'a pour seul objet que d'abroger un texte financier.
Vous n'avez pas de majorité sur ce texte, ni dans cette assemblée ni dans le peuple français !
La conséquence, c'est que votre réforme des retraites est illégitime. Elle l'est à nos yeux et elle l'est aux yeux du peuple français. Tout à l'heure, madame la présidente, vous avez dit non sans humour que les règles sont les mêmes pour tout le monde. Eh bien non, justement ! Cette déclaration est particulièrement piquante aujourd'hui, car les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, et c'est bien ce que nous vous reprochons !
Nous sommes les représentants du peuple. En effet, le premier alinéa de l'article 24 de la Constitution du 4 octobre 1958 dispose : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. »
Quelle est, dans ces conditions, la légitimité d'une réforme sur laquelle jamais les députés réunis dans cet hémicycle n'ont pu se prononcer ? Quel est ce « cheminement démocratique » dont parle le Président de la République, qui fait l'économie des représentants du peuple ? Pourtant, d'autres pistes auraient pu être explorées. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires n'a jamais nié l'existence, à moyen terme, d'un déficit du système de retraite
...our dire à nos concitoyens inquiets que cette réforme injuste n'est pas une fatalité et qu'un autre chemin est possible, dont les corps intermédiaires et les parlementaires sont prêts à discuter ensemble. Nous l'avons déposée pour dire à nos concitoyens qui ne croient plus en leurs représentants qu'il existe encore des élus qui veulent exercer leur mandat et faire leur travail : porter la voix du peuple.
Avec Marine Le Pen présidente, nous respecterons l'esprit de la Constitution du général de Gaulle en redonnant au Parlement le pouvoir de voter la loi, et au peuple celui de s'exprimer par la voie du référendum.
Chers collègues, ce rendez-vous manqué ne favorisera pas l'extinction de la colère sociale. Si vous n'avez pas peur du vote, alors laissez-nous voter ! Et si vous ne redonnez pas le pouvoir aux élus de la nation, nous le rendrons au peuple en 2027 !
À quel extrémisme en êtes-vous réduits pour camoufler votre forfaiture ? Afin d'écraser le choix du peuple et de ses représentants, vous avez fait les poubelles de la V
Quand les représentants du peuple sont privés de vote, et par conséquent de leur prérogative : faire et défaire la loi ? Où est la démocratie, surtout, lorsque le point de vue majoritaire est nié, piétiné, écrasé ? C'est pourquoi nous réaffirmons avec force notre détermination à abroger votre loi, qui abîme la vie concrète, matérielle, sensible, de millions de nos concitoyens ,…