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... de démagogie, d'article 49, alinéa 3, ou de brutalité. Au mois de mars, vous exigiez des Français qu'ils fassent des économies, mais vous donnez aujourd'hui 15 milliards d'euros à des pays étrangers en guise de solidarité nationale, alors que la réforme coûte 10 milliards ! Je vous invite donc, mes chers collègues, à ne jamais oublier l'article 2 de notre Constitution et son « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », un principe fondamental censé tous nous animer.
Qui demande un vote dans l'hémicycle pour abroger la réforme des retraites ? La majorité de l'Assemblée nationale, la majorité des Français, les syndicats, le président de la commission des finances. Collègues macronistes, vous êtes seuls ! Vous êtes tout seuls ! Alors quelle légitimité vous donnez-vous pour aller contre l'avis de la majorité de l'Assemblée nationale et du peuple français, des syndicats, du président de la commission des finances ? Vous êtes seuls, et surtout, vous êtes hypocrites. Vous dites qu'on ne peut pas voter une proposition de loi qui créerait des dépenses, mais vous en avez fait voter une il y a quelques semaines qui coûte 8 milliards d'euros. Petite caste de députés autoritaires et hypocrites, au nom de la République française, nous ne sommes pa...
De quoi avez-vous peur ? D'un vote ? De gagner ? De perdre ? Acceptez d'être les représentantes et les représentants de tout un peuple, qui vous a dit non par les sondages et dans la rue ! Acceptez que M. Charles de Courson permette enfin à l'Assemblée nationale de s'exprimer sur le passage de 62 ans à 64 ans ! Vous ne mesurez pas la casse démocratique que vous causez. Les gens se détournent des urnes et la violence va finir par être l'unique exutoire de l'expression du peuple. Chers collègues, nous avons condamné cette réforme ...
Vous n'avez pas de leçon à recevoir, mais vous bafouez l'article 2 de la Constitution. Le principe de la République est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Vous êtes en train de faire exactement l'inverse, alors que votre réforme des retraites est repoussée par l'intégralité du peuple français – 93 % des actifs y sont toujours opposés. Votre stratégie consiste à faire comme si cette réforme des retraites était derrière nous ; tout serait réglé en cent jours, selon les propos du Président. Or il s'agit de cent jours ...
Cette réforme est inutile et injuste, parce qu'elle frappe les femmes et les plus pauvres. Dans ma circonscription, où près de 50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, à Pantin et à Aubervilliers, tous me disent qu'ils ne pourront jamais aller jusqu'à 64 ans. Ce peuple, qui était en première ligne durant la crise sanitaire et que vous avez applaudi, vous refusez aujourd'hui de l'entendre. Vous le méprisez, comme vous méprisez nos institutions républicaines. Vous détruisez la démocratie en tordant et en détournant nos institutions. On savait que la Ve République avait une constitution autoritaire, mais vous êtes en train d'en faire, avec toutes les méthodes que ...
Nous avions peut-être aujourd'hui une chance historique de réconcilier le peuple avec son Parlement, de montrer que nous étions dignes du mandat pour lequel nous sommes élus, qui consiste notamment à voter les lois – c'est en tout cas pour cela que je me suis présenté aux élections législatives. Malheureusement, le Gouvernement nous a empêchés de voter sur une réforme qui a un impact sur la vie des Françaises et des Français. Nous devons envoyer un signal : le Parlement exist...
...acronie aime la démocratie seulement quand elle va dans son sens, ce qui veut dire qu'en réalité, elle ne l'aime pas. Je suis d'ailleurs effaré de voir la minorité présidentielle des parlementaires sacrifier ses propres droits, notamment l'initiative parlementaire. Vous vous comportez comme une bande au service votre chef, Emmanuel Macron, au lieu d'assumer votre mandat, qui est de représenter le peuple et de défendre les droits des parlementaires. Cela illustre malheureusement le fait que le projet néolibéral que vous défendez est non seulement antisocial, mais aussi antidémocratique.
... sociales permettra-t-elle aux députés de voter dans l'hémicycle pour ou contre votre contre-réforme des retraites, grâce à la proposition de loi du groupe LIOT ? Cette question est centrale. Après le 47-1 et le 49, alinéa 3, allez-vous engager une énième basse manœuvre pour qu'il n'y ait pas de vote dans l'hémicycle ? Ce qui est en jeu aujourd'hui, ce sont les droits du Parlement, les droits du peuple, notre démocratie. La mobilisation sociale, la colère des travailleuses et des travailleurs dans le pays, la colère du peuple, ne révèlent pas seulement une profonde crise sociale, mais aussi une profonde crise de régime. Assumez donc vos responsabilités. Cessez ces basses manœuvres et permettez que les représentants du peuple puissent voter l'Assemblée nationale le 8 juin.
Charles de Courson en a vu d'autres depuis trente ans : il n'est pas près de s'étioler ! Selon l'article 3 de la Constitution, la souveraineté appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants – et nous sommes les représentants du peuple. L'article 24 dispose, quant à lui, que le Parlement vote la loi. Je n'aurai pas la cruauté de rappeler l'article 5, selon lequel le Président de la République veille au respect de la Constitution. De fait, la Constitution n'est pas respectée. Je rappellerai en outre à nos amis gaullistes, qui sont nombreux dans cett...
...oposition de loi ou d'un amendement ; vos propositions créent des charges et sont recevables, mais certainement pas celle que nous examinons ; vous ne reculez devant aucune insulte et aucune manœuvre grossière pour salir l'alternative politique que nous représentons. Au nom de la démocratie et du respect des institutions, vous bouchez encore une fois toutes les issues à la colère exprimée par le peuple. Comme d'autres s'engagent en guerre au nom de la paix, vous piétinez la volonté du peuple au nom de la démocratie. Oui, c'est bien un jeu de dupes ! Vous rendez-vous seulement compte des limites que vous êtes en train de franchir ? Il faut revenir à la raison ! Cette proposition de loi offre une issue digne au marasme social dans lequel vous avez enfermé notre pays. Vous ne gouvernerez pas éte...
Nous voulons que la conférence se tienne. Charles de Courson l'a très bien dit, on ne peut pas se priver des partenaires sociaux. Monsieur le rapporteur, avec tout le respect que je vous porte, nous avons prévu une clause de revoyure après l'élection présidentielle pour que le peuple se prononce sur le maintien ou la suppression de la réforme. C'est dans un esprit de responsabilité que nous souhaitons voter l'article 2 et ainsi pouvoir débattre rapidement de sujets importants.
...pris de Jérusalem-Est. En 1967, la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé au « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » pour l'instauration d'une paix durable, mais elle est restée lettre morte. Pire encore, la colonisation n'a jamais cessé de s'intensifier jusqu'à aujourd'hui, alors qu'un ministre du gouvernement israélien est venu à Paris dire que le peuple palestinien n'existait pas. Que les raisons de la politique de colonisation soient politiques, sécuritaires ou religieuses, celle-ci est contraire à la légalité internationale. Elle viole les engagements de l'État israélien, lequel a ratifié dès 1951 la quatrième Convention de Genève dont l'article 49, que je rappelle ici, interdit l'implantation de populations nouvelles dans un territoire conqu...
Je vous appelle à vous prononcer pour un ordre mondial fondé sur le respect du droit international et à permettre ainsi d'ouvrir des perspectives de paix durable pour le peuple palestinien et le peuple israélien.
...i que les multiples entraves juridiques, politiques et sociales par l'administration israélienne sont autant de faits reconnus internationalement. Ces faits correspondent à une partie de la définition retenue par l'ONU en 1973 ; l'impératif de clarté exige de le dire. Nier ces faits serait irresponsable, tout comme il serait irresponsable d'affirmer qu'ils constituent la réalité de l'ensemble du peuple palestinien : aujourd'hui, les Arabes citoyens d'Israël vivent sans entraves et peuvent notamment voter et se faire élire à la Knesset. Là encore, la clarté exige de le dire. Elle existe aussi de rappeler que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) sur la question du boycott. C'est la clarté ; la question est de savoir si c'est la sagesse. La sagesse, c'est ...
De toute évidence, la place du Hezbollah et les actions du Hamas rendent encore plus difficile le dialogue au quotidien entre les peuples, et leur rôle doit aussi être dénoncé. Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires souhaite que la solution française à deux États soit retenue : elle confirmerait que l'État d'Israël est indubitablement à sa place et que l'État de Palestine doit enfin être reconnu, tous deux cohabitant en paix, avec Jérusalem pour capitale, dans les frontières définies par l'ONU en 1967. C'est l...
Depuis les premières implantations de colonies juives en Palestine et la naissance de l'État d'Israël après l'un des pires génocides de l'histoire humaine et dans le sang de la guerre civile, une question habite tous les esprits attachés à la paix : celle de la cohabitation, sur un même territoire, de deux peuples revendiquant chacun la légitimité de s'y épanouir librement. Depuis près d'un siècle, la région n'a jamais connu la paix. Après une longue période marquée par l'absence de tout dialogue, c'est sur la base d'une solution à deux États qu'un processus de paix a été lancé il y a maintenant trente ans, sous l'égide de la communauté internationale. En septembre 1993, dans le cadre des accords d'Oslo,...
Au peuple palestinien, on a confisqué les terres, les maisons, la liberté, les droits. Certains voudraient aussi lui confisquer son histoire, son identité et tout espoir que justice lui soit un jour rendue. Ce peuple colonisé, harcelé, humilié, nous l'avons peu à peu éloigné de nos regards et de nos consciences.
La dénonciation de la politique menée par un gouvernement n'a jamais constitué une manifestation d'hostilité à l'égard d'un peuple ou d'un État.