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C'est foudroyant pour la démocratie. Mais votre stratégie du pourrissement, de l'intimidation, de la tension ne cesse d'échouer. Car notre pays renoue avec une histoire que vous méprisez, celle de l'irruption de ceux qui ne sont rien, celle de la foule qui se fait peuple…
Nos policiers ne se sont pas engagés pour être les instruments du matraquage de tout un peuple qui conteste votre coup de force !
…et la dispersion des piquets de grève ! Qu'y aura-t-il après le cachot, monsieur Dupond-Moretti ? Répression policière et répression judiciaire sont les deux pis de cette macronie de réforme, arguments ultimes d'un forcené capricieux ! Quand cesserez-vous d'infliger votre sanglante recette du bonheur à tout un peuple qui n'en veut pas ? Quand cesserez-vous de faire se confronter policiers et manifestants, mettant les uns comme les autres en danger mortel ?
Pas plus nos policiers que le peuple français ne veulent de votre loi scélérate. Redevenez dignes et retirez-la !
Ces postures et ces caricatures vous éloignent chaque jour, un peu plus, du peuple. Notre pays a besoin d'apaisement. Vous voulez un nouveau départ mais il n'y en aura pas, ni avec les groupes parlementaires ni avec les partenaires sociaux, tant que la loi sur la réforme des retraites n'aura pas été remisée.
Cessez donc d'employer la méthode Coué. Vous n'enjamberez pas la réforme des retraites. Elle va vous suivre comme le sparadrap du capitaine Haddock. Vous ne changerez pas de séquence à votre gré. Le peuple et l'Assemblée nationale vont dicter leur ordre du jour. Celui-ci appelle des mesures en faveur de l'hôpital public, de nos aînés dans les Ehpad, des Français confrontés à l'inflation et des territoires oubliés.
Vous voulez gouverner ? Alors, écoutez l'Assemblée nationale, écoutez le peuple, écoutez la démocratie ! La démocratie, c'est le respect du pouvoir législatif, pas son enjambement. La démocratie, c'est l'écoute de l'expression du peuple, notamment par la manifestation, qui est le cœur battant de la démocratie. Et le peuple, ce n'est pas la foule, même s'il y a effectivement foule dans la rue. Vous voulez sortir de votre isolement ? Vous voulez trouver des majorités à l'Assem...
Vous nous avez beaucoup brocardés. À nous de le faire, et à nous de le dire : « Vous n'aimez pas le pays ; vous n'aimez pas le peuple, dont vous avez peur. »
...t devenue « terre de sang ». Chaque jour, des milliers de paysans ukrainiens meurent, affamés. Leurs corps jonchent rues et champs. Cette famine méticuleusement organisée par Staline – rappelons-le – prend alors l'appellation d'Holodomor, « l'extermination par la faim ». Ce dont je vous ai parlé n'est rien d'autre que l'utilisation de la famine comme arme politique pour briser la résistance d'un peuple, pour l'effacer de la carte et le priver d'une conscience nationale qui s'éveillait. À l'époque, face à ces millions de morts, un silence : le nôtre. Le silence des dirigeants occidentaux qui, comme le soulignait le journaliste Gareth Jones, « regardaient ailleurs, effrayés par l'Allemagne nazie et bien trop soucieux d'importer des milliers de tonnes de blé ». À présent, la guerre totale menée ...
Elle a conduit à exterminer un peuple qui commençait à résister au modèle collectiviste qui lui était brutalement imposé. La vérité est là : l'histoire nous montre que tout régime communiste prend les traits d'une dictature. L'application du communisme porte en elle les germes de l'autoritarisme et conduit malheureusement aux pires dérives destructrices. Ce sont les raisons pour lesquelles nous devons les condamner, en espérant que ...
...touffée par les autorités soviétiques. Elle n'a été conservée que grâce au patient travail de mémoire de la diaspora ukrainienne. Aujourd'hui, le durcissement du régime autocratique de Vladimir Poutine s'accompagne de nouvelles tentatives d'effacer la réalité de millions de morts. Nier, c'est tuer une seconde fois. Comment ne pas comprendre l'aspiration des descendants des victimes, et de tout un peuple, à la reconnaissance ? S'ouvre donc la question des termes et des modalités de cette reconnaissance. Nul ne peut nier la réalité du crime. Nul ne peut minimiser son ampleur monstrueuse, inouïe. Nul ne peut mettre en doute l'existence d'une intentionnalité de la part de Staline et des dirigeants soviétiques. Après avoir lancé la collectivisation de l'agriculture à marche forcée, lorsqu'il réprima...
... et la volonté de détruire « un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel ». C'est ce second critère qui constitue le point d'achoppement du débat. Assurément, en Ukraine, la répression des résistances paysannes à la collectivisation fut plus terrible encore qu'ailleurs. Staline voulait écraser toute renaissance d'un mouvement national ukrainien. Mais s'agissait-il d'exterminer le peuple ukrainien en tant que tel ? Dans les campagnes ukrainiennes, les victimes de la famine ne furent pas uniquement des Ukrainiens. Des milliers de citoyens soviétiques de nationalité russe, juive ou allemande, moururent aussi de faim. Par ailleurs, une grande partie des bourreaux, dirigeants communistes ou activistes de base, étaient, eux, ukrainiens. La différence est flagrante avec les trois géno...
...32-1933, connue sous le nom d'Holodomor, comme génocide. Dans la continuité de la proposition de résolution largement adoptée en novembre dernier, qui affirmait le soutien de l'Assemblée nationale à l'Ukraine et condamnait la guerre d'agression menée par la Russie, le texte discuté aujourd'hui est le bienvenu pour renouveler notre attention et affirmer à nouveau notre profond soutien à l'égard du peuple ukrainien qui, à travers l'histoire, a subi tant de drames. En France, peu de nos compatriotes ont en effet connaissance de la famine dévastatrice orchestrée par les autorités soviétiques à l'encontre des paysans, notamment ukrainiens, qui se sont révoltés contre la collectivisation forcée des terres agricoles et la réquisition des récoltes. La famine a commencé en 1929, avec l'avènement du « Gr...
Elle est un magnifique symbole de notre reconnaissance à l'égard du peuple ukrainien, durablement meurtri par les crimes de l'Union soviétique, et un appel humaniste, adressé au monde entier, à ne plus tolérer de tels actes barbares et à les condamner. L'adoption de cette résolution par l'Assemblée nationale s'inscrit bien évidemment dans le contexte de la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine. En effet, depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine ...
...s de morts en Ukraine, un chiffre qui pourrait s'élever à 10 millions si l'on tient compte des victimes hors du territoire ukrainien, notamment au Kazakhstan. Ces millions de victimes mortes de faim sont le résultat de l'échec de la politique de collectivisation forcée lancée par Staline au début des années 1930 pour moderniser l'URSS, mais également de mesures prises délibérément pour affamer le peuple ukrainien : alors que les Ukrainiens résistaient aux prélèvements d'énormes quantités de grains opérés par le régime soviétique dans le « grenier à blé de l'Europe », Staline et son entourage ont décidé d'accentuer la répression, interdisant l'exode des familles ukrainiennes qui tentaient de fuir vers les villes pour trouver de quoi se nourrir. Alors que Vladimir Poutine n'hésite jamais à instru...
...sance doit s'accompagner d'une ouverture des archives : les historiens doivent pouvoir continuer à documenter les faits, afin que l'Holodomor ne soit plus un angle mort de l'histoire. La date d'examen de la proposition de résolution n'est évidemment pas anodine : nous l'assumons. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, reconnaître et condamner le génocide de l'Holodomor constitue un soutien au peuple ukrainien dans la reconnaissance des crimes de masse perpétrés à son endroit par le régime soviétique. C'est aussi un puissant message politique que nous envoyons à l'Ukraine, pour la soutenir dans sa résistance face à l'agresseur russe. Pour toutes ces raisons, le groupe Démocrate votera en faveur de la proposition de résolution.
Il n'est pas toujours simple pour notre assemblée de s'emparer des sujets mémoriels, comme le prouve le processus législatif hasardeux et heurté qui a présidé aux débats sur la reconnaissance du génocide contre le peuple arménien en 1998, à l'initiative de René Rouquet, et en 2001, à celle de François Rochebloine. Nous aurons à le faire à nouveau prochainement, avec la discussion de la proposition de résolution relative à la reconnaissance du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris et à la commémoration pour la mémoire des victimes. Le sujet qui nous occupe aujourd'hui est d'un autre ordre. Bien sûr, l...
En décembre, le Parlement européen adoptait à son tour, à une large majorité, une résolution considérant « l'Holodomor comme un génocide du peuple ukrainien, dès lors que cette famine artificielle a été commise par le régime soviétique dans l'intention de détruire un groupe de personnes en infligeant délibérément des conditions de vie menant inexorablement à leur anéantissement physique ». La proposition de résolution va dans le même sens : constatant, en l'état actuel des preuves historiques, « le caractère intentionnel de détruire en tou...