581 interventions trouvées.
Que pourrait votre index seniors pour mes collègues archéologues et pour tous les autres travailleurs et travailleuses seniors abandonnés ? Rien, absolument rien. Il ne promet que deux ans supplémentaires de douleur ou de galère. Cette promesse-là sera, sans nul doute, tenue, aux dépens de leur santé ; il n'en ira vraisemblablement pas de même de votre promesse de verser une pension de 1 200 euros. Tous en tout cas n'y auront pas droit – combien, au juste, pourront y prétendre ?
...ar vous nous avez prouvé que vous n'étiez prêt à vous concerter qu'avec ceux qui vous servent de paillasson. Près de quatre Français sur dix âgés de plus de 59 ans ne travaillent plus à cause d'un problème de santé. Votre objectif est-il d'augmenter le nombre de personnes placées en inactivité durant leur fin de carrière, dépendantes des minima sociaux, avant d'être enfin à la retraite, avec une pension qui sera réduite d'autant ? Penser aux Français, et aux moyens de finir dignement leur carrière, aurait dû mener les députés de la NUPES et du groupe Les Républicains à voter la motion référendaire que nous avons défendue lundi dernier et, pour une fois, à ne pas trahir les Français !
On ne le dit pas assez. En réalité, vous proposez de supprimer le droit à la pension aux travailleurs étrangers ; vous voulez retirer leurs droits aux chibanis.
...dissuader nombre de jeunes – cette France des BTS, les brevets de technicien supérieur, qui concourt tant à la prospérité nationale – d'entrer tôt sur le marché du travail. Ces jeunes, nous ne voulons pas les punir en leur promettant une vie professionnelle sans fin mais bien les épauler, les revaloriser, les soutenir sans réserve. De surcroît, votre énorme omission, c'est la baisse annoncée des pensions, soit par la multiplication des pensions avec décote, soit par la suppression des pensions avec surcote que touchaient les Français qui choisissaient de travailler au-delà de 62 ans – et je ne parle pas des femmes en général, et des mères de famille en particulier, grandes sacrifiées de votre réforme. Le deuxième principe, c'est le maintien des régimes spéciaux et des conditions spécifiques pou...
...aisés signifie en réalité, dans le détail, la précarité généralisée des travailleurs et, budgétairement, la mort programmée de notre système de retraite par répartition. Quant aux investissements nécessaires dans l'économie nationale, le fonds de réserve pour les retraites, dont le rendement annuel s'élève à 5 % depuis 2010, permettrait de dégager des ressources supplémentaires pour financer les pensions. C'est pour cette raison que nous proposons de développer intelligemment ce levier en orientant les investissements dans l'économie nationale. Cela permettrait à l'évidence de gérer la dizaine d'années de déficits conjoncturels liés à l'arrivée à la retraite de la génération du baby-boom. Oui, ce projet a un coût, que nous avons précisément chiffré : moins de 10 milliards par an pour les mesure...
...interpellé en commission, monsieur le ministre du travail : selon lui, la part revenant aux salariés dans la valeur ajoutée a baissé de 59 % à 55 % entre 1997 et 2019, soit une diminution de quatre points, pendant que la part revenant aux actionnaires a triplé, passant de 5 % à 15 % ! Et le même syndicat vous a demandé si vous meniez votre politique pour les salariés français ou pour les fonds de pension anglo-saxons.
…a le sens de l'État et l'exigence du pacte républicain. Oui, il convient de se pencher sur la question de notre système de retraite parce qu'il demeure injuste et fragile. Qui peut se satisfaire des petites pensions de retraite versées à certains de nos concitoyens ? Qui peut admettre que des carrières professionnelles soient mal considérées en termes de liquidation de retraite ? Qui peut taire les inégalités de traitement entre salariés dans un même pays ?
Les deux tiers des économies réalisées le seront sur le dos des femmes, qui surcotiseront deux fois plus longtemps que les hommes sans que les écarts entre les pensions ne se réduisent, et qui continueront à partir à la retraite plus tardivement. Bravo. La vérité, toujours, c'est que votre réforme est qu'en plus de prélever un impôt sur la vie des pauvres, votre réforme fera des économies sur le dos des travailleurs. Après le « quoi qu'il en coûte », il en coûtera à celles et à ceux que nous avons applaudis à vingt heures, qui avaient espéré de notre bruyante ...
Notre système de retraite par répartition, à l'inverse d'un système par capitalisation, repose sur la solidarité intergénérationnelle. Rappelons-le, les cotisations supportées par les actifs au titre de l'assurance vieillesse financent les pensions des retraités. Aussi convient-il de rappeler un chiffre à ceux qui pensent que la réforme n'est pas nécessaire, un seul chiffre connu de tous, pour illustrer pourquoi elle l'est : aujourd'hui, 1,7 actif finance une pension de retraite.
...e modifions par les paramètres du système, sa pérennité et sa prospérité ne sont pas garanties pour les générations à venir. Sauver le système de retraite et préparer l'avenir : ces ambitions requièrent une vision sur le long terme. La condition préalable est l'équilibre des comptes. En effet, dans tous les scénarios, même le plus favorable, le déséquilibre financier s'aggravera et le niveau des pensions diminuera. Nous refusons une telle trajectoire. Le groupe Horizons et apparentés est particulièrement attaché à ce principe, qui lui servira de boussole au cours de nos débats. Pour équilibrer notre système par répartition, trois possibilités s'offrent à nous. Le choix est donc simple : nous pouvons soit baisser les pensions de retraite, ce qui grèverait le pouvoir d'achat des retraités, soit a...
...ans le bon sens. C'est bien là l'objectif de ce projet de loi : rétablir l'équilibre financier et financer des avancées sociales. La première des justices, vous en conviendrez, consiste à garantir la survie du système de retraite par répartition sans laisser aux générations futures une dette insurmontable. Ce texte contient de nombreuses avancées, telles que la revalorisation inédite des petites pensions de retraite, la retraite progressive élargie, la fermeture de certains régimes spéciaux, la création d'un index seniors, la réforme du compte pénibilité. Cela ne signifie pas qu'il est parfait, mais son ambition est bien de corriger des injustices et non de rendre un système injuste. C'est le rôle du Parlement de formuler des propositions, d'amender le texte, de voter des améliorations pour acc...
…le rachat de trimestres de stage, l'élargissement de l'index seniors, l'évaluation de certains droits familiaux tels que les pensions de réversion ou les trimestres pour enfants. Ce sont autant de sujets dont nous voulons débattre pour améliorer le texte et les droits des Français. Nous entendons dire : « la réforme est insuffisante ». Oui, cette réforme n'est pas l'alpha et l'oméga de la politique sociale. Elle ne suffira pas à résoudre l'ensemble des problèmes auxquels nous sommes confrontés, nous en sommes conscients. C'es...
Nous appelons aussi de nos vœux une amélioration des droits familiaux, monsieur le ministre, une meilleure prise en compte de la maternité et des pensions de réversion. Nous avons entendu votre engagement à améliorer les dispositifs actuels et nous y serons sensibles. Notre groupe proposera, comme d'autres, une évaluation régulière de la situation de notre système de retraite au regard de la réalité de la situation financière, économique et démographique et des adaptations qu'il faudrait conduire, si nécessaire. Mes chers collègues, place au déb...
Pour les femmes non plus, la situation ne va pas s'arranger. Au contraire : elles partiront en moyenne sept mois plus tard, avec une pension quasiment inchangée et largement inférieure à celle des hommes. Il est primordial de fixer un objectif ambitieux en matière d'égalité entre les femmes et les hommes retraités à l'horizon 2035.
S'agissant de l'emploi des seniors, le compte n'y est pas plus : nous aurions eu besoin d'un véritable plan pour les seniors, afin de faire évoluer les pratiques des entreprises. En effet, 42 % des individus qui liquident leur pension ne sont déjà plus en activité. En repoussant l'âge de départ, vous n'allez pas prolonger leur activité, mais seulement allonger ces périodes de précarité. Pourtant, assurer un niveau de vie digne à nos anciens devrait être notre priorité absolue. Ce sujet primordial m'anime d'autant plus que je suis élu d'un territoire où le taux de précarité des retraités est deux fois plus élevé que sur le cont...
Revoyez votre copie, qui laisse de côté les retraités qui perçoivent une petite pension en raison d'une carrière hachée, et risque de diminuer le niveau de vie de ceux qui cumulent le minimum contributif avec le minimum vieillesse. Revalorisez plutôt le minimum vieillesse pour l'aligner au moins sur le seuil de pauvreté, ne serait-ce que dans un souci de décence et d'humanité. Chers collègues, s'il est vrai que nous arrivons au bout d'un modèle, il est aussi temps de venir à bout d...
…de la nécessité d'agir sans attendre, pour ne pas avoir à baisser les pensions ou à augmenter les impôts ,
...rrières complètes et n'ont, bien souvent, pas compté leurs heures, ne seront pas encore concernés par la revalorisation annoncée des petites retraites : il y a des trous dans la raquette. Comme un aveu, vous avez annoncé travailler sur l'assiette de cotisations en vue du PLFSS pour 2024 : cela attendra donc aussi. Dommage. Autre enjeu pour rétablir la confiance : allons-nous cesser de verser des pensions perçues indûment à l'étranger, parfois par des personnes décédées depuis des années ?
...e conviction de la nécessité de cette réforme et de son essence même. L'ambition financière du texte vise à préserver le système de retraite par répartition : nous l'assumons pleinement, et nous le redisons, car certains se plaisent à brouiller le message pour mieux mélanger les enjeux et agréger divers combats. Notre système de répartition est unique en Europe par son ampleur, par le niveau des pensions qu'il sert, même s'il reste beaucoup à faire encore. Pesons chaque mot : les cotisations des actifs d'aujourd'hui financent les pensions de leurs aînés d'aujourd'hui, version socialisée des solidarités familiales d'antan. Là où d'autres pays ont préféré, absolument ou partiellement, un système de capitalisation où chacun épargne pour soi-même, le nôtre a fait le choix fort, au sortir de la guerr...