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...itique coloniale ne sauraient coexister. Nous devons prendre conscience que la politique coloniale et d'apartheid menée par l'État d'Israël est un obstacle infranchissable à la viabilité de la solution à deux États, et même de la solution à un seul État que certains prônent. C'est la raison pour laquelle cette proposition de résolution réaffirme son ferme soutien à une solution du conflit israélo-palestinien fondée sur la coexistence de deux États, sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale des deux entités, à savoir l'État d'Israël, dont la sécurité serait assurée, et un État de Palestine indépendant, démocratique, d'un seul tenant et viable, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, en vertu du droit à l'autodétermination de chacun et dans le strict respect du droit inte...
... légitime d'expression politique et que les manifestations non violentes de soutien au boycott relèvent d'une liberté d'expression légitime qu'il convient de protéger. Mes chers collègues, je vous invite à sortir d'un silence qui permet l'impunité d'une politique d'occupation menée illégalement depuis plus de cinq décennies et qui s'accompagne de violations des droits humains et des libertés des Palestiniens.
Je vous appelle à vous prononcer pour un ordre mondial fondé sur le respect du droit international et à permettre ainsi d'ouvrir des perspectives de paix durable pour le peuple palestinien et le peuple israélien.
C'est parce que l'État français reconnaît depuis toujours l'État d'Israël, parce que nous sommes des États amis, parce que nous voulons que la France joue un rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien, parce que nous sommes attachés aux droits humains et parce que nous travaillons depuis longtemps avec l'Autorité palestinienne qu'il est de notre responsabilité de porter un regard de clarté et de sagesse. La résolution utilise le terme d'apartheid, un terme brutal issu de l'histoire de l'Afrique du Sud. La question est de savoir s'il est acceptable. Ce terme est repris à l'échelle internationa...
La réalité, il faut le dire clairement, c'est que les protagonistes de la situation israélo-palestinienne sont issus de radicalités qui rendent les choses beaucoup plus difficiles. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou avec l'extrême droite, a plongé le pays dans une situation globale de tension que les Israéliens eux-mêmes dénoncent en descendant dans la rue.
...ence de tout dialogue, c'est sur la base d'une solution à deux États qu'un processus de paix a été lancé il y a maintenant trente ans, sous l'égide de la communauté internationale. En septembre 1993, dans le cadre des accords d'Oslo, l'État d'Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) se reconnaissaient mutuellement comme interlocuteurs et représentants des peuples israélien et palestinien, soit une avancée sans précédent pour la paix dans la région. La poursuite de cette marche vers la paix était conditionnée à des gestes mutuels des deux protagonistes : l'interruption de la politique de colonisation du côté israélien, l'abandon de la lutte armée du côté palestinien. Hélas, on a vu l'expansionnisme colonial israélien s'intensifier de nouveau, privant ainsi le peuple palestinien de...
Alors que la confiance des Palestiniens dans la seule autorité légitime pouvant les représenter en vue de la paix s'est effondrée, alors qu'ils sont de plus en plus nombreux à placer leur espoir dans la seule lutte armée et alors que certains annoncent que la région connaît le début d'une troisième intifada, votre texte, tout en égrainant les griefs contre les gouvernants actuels d'Israël, par une omission que je ne peux croire accide...
Au peuple palestinien, on a confisqué les terres, les maisons, la liberté, les droits. Certains voudraient aussi lui confisquer son histoire, son identité et tout espoir que justice lui soit un jour rendue. Ce peuple colonisé, harcelé, humilié, nous l'avons peu à peu éloigné de nos regards et de nos consciences.
C'était une faute politique et morale. L'indifférence que nous manifestons désormais au sort des Palestiniens nous rend sourds à l'écho des victimes, pourtant toujours nombreuses, et parfois très jeunes. Aucun observateur objectif ne peut le nier : naître Palestinien aujourd'hui est la promesse d'un destin entravé par l'injustice. Un Palestinien de Gaza vit prisonnier de sa minuscule enclave, de sa misère et des opérations militaires qui ensevelissent régulièrement des vies. Un Palestinien de Cisjordan...
Un Palestinien de Jérusalem-Est peut aussi être expulsé de chez lui et, s'il bénéficie de droits sociaux, il ne possède pas de droits politiques complets. Un Arabe israélien, quant à lui, est un citoyen de seconde zone. Il peut voter et être élu, mais il subit des discriminations, dont certaines sont inscrites dans la loi. Tous ces traitements particuliers peuvent-ils être assimilés à une forme d'apartheid ? ...
…parce que nous partageons le constat général établi par le texte, et parce que nous jugeons indispensable la reprise d'un processus actif de négociations pour qu'Israéliens et Palestiniens puissent vivre en paix, en sécurité et à égalité de droits, nous voterons en faveur de cette proposition de résolution.
Oui, l'apartheid existe dans la région, mais uniquement dans les territoires palestiniens où un Juif, lorsqu'il y pénètre, risque sa vie. Là-bas, la corruption et la répression règnent en maître ; on défenestre les homosexuels, on bafoue les droits des femmes. Avez-vous l'outrecuidance néocoloniale de penser que les six pays arabes ayant signé un accord de paix avec Israël l'auraient fait si c'était un régime d'apartheid ? Votre haine vous aveugle. Pas un seul d'entre vous n'a conda...
...té transplantés sur des Arabes. C'est cela, l'apartheid ? J'accuse cette gauche d'avoir remplacé la faucille et le marteau par la charia. En 2023, en Europe, les manifestations antijuives se multiplient. À Berlin, quatre-vingts ans après la nuit de Cristal, durant laquelle les Nazis criaient « Juden, raus ! », les islamo-gauchistes crient « Mort aux youdes ! » en brandissant des drapeaux palestiniens. En France, dans vos cortèges islamo-gauchistes, vous avez fait porter l'étoile jaune à des enfants ! Dans les manifestations pour les retraites, il y a des drapeaux palestiniens partout.
La proposition de résolution présentée par le groupe Gauche démocrate et républicaine, que nous étudions aujourd'hui, entend avancer sur trois éléments : la reconnaissance et la condamnation du régime d'apartheid institutionnalisé par l'État d'Israël visant le peuple palestinien ; la reconnaissance de l'État de Palestine ; et la reconnaissance de la légalité de l'appel au boycott des produits israéliens. Je souhaite revenir tour à tour sur ces trois points afin de préciser la position du groupe Démocrate, qui est, au moins en partie, en phase avec la position officielle de la France. S'agissant du premier point, le régime d'apartheid désigne le régime de ségrégation sy...
Deuxièmement, concernant la reconnaissance de l'État de Palestine, la France a toujours soutenu la solution à deux États, comme en témoignent le soutien à l'Autorité palestinienne et la reconnaissance de la Palestine dans les organisations internationales.
Le chemin reste complexe, mais face à une politique coloniale israélienne de plus en plus pressante, il nous apparaît plus que jamais nécessaire d'avancer vers la reconnaissance d'un État de Palestine, afin d'offrir demain des solutions diplomatiques et politiques aux Palestiniens.
...ligations. Enfin, chers collègues, j'aimerais rappeler que la politique d'Israël, notamment celle menée par l'actuelle coalition au pouvoir, est légitimement critiquable et critiquée ; elle l'est en particulier par la population israélienne elle-même. Le groupe Démocrate ne soutient pas la politique autoritaire menée par ce gouvernement qui, cette semaine, a de nouveau provoqué la mort de civils palestiniens. Certains ministres actuels du gouvernement israélien sont d'authentiques extrémistes religieux, avec lesquels nous ne partageons ni valeurs ni objectifs.
Il ne faut donc pas traiter ces réalités complexes en usant de comparaisons réductrices et simplistes. Le conflit met aux prises deux nationalismes, israélien et palestinien, dont les revendications sont contradictoires. Je rappelle que, comme le disait le président Mitterrand : « le nationalisme, c'est la guerre ». Cette résolution ne rapprochera pas les deux parties d'une solution à deux États, telle que celle que nous soutenons. Il s'agit d'un conflit territorial et politico-religieux qui doit trouver une solution pacifique, issue d'une négociation sincère respect...
afin qu'il ne soit pas l'objet d'instrumentalisations politiques qui ne font pas avancer la paix. Ainsi, si nous partageons votre volonté de faire reconnaître la violation de droits essentiels que subissent chaque jour des millions de Palestiniens, nous ne pouvons pas souscrire aux propositions que vous présentez. Le groupe Démocrate votera de ce fait contre le texte.