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Interventions sur "palestinien"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cormier-Bouligeon :

Nous n'oublions pas qu'il s'agit d'une nouvelle offensive perpétrée par les intégristes fondamentalistes islamistes contre les principes et les valeurs de nos démocraties. Israël n'est pas seul visé, c'est la démocratie en son cœur qui l'est – nous le voyons en France, hélas ! Nous n'oublions pas que la paix doit être l'objectif inlassablement poursuivi, car les Palestiniens et les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité dans deux États voisins et pacifiés, mais nous n'oublions pas non plus que cette paix ne sera possible que lorsque le Moyen-Orient aura été expurgé des terroristes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...lui du Hamas, et d'une politique israélienne qui n'était pas satisfaisante. Nous avions ressenti dans cette commission toutes les limites de la politique du premier ministre Benyamin Netanyahou vis-à-vis de la Cisjordanie et du Hamas. Dans un débat public, nous avions dit à quel point l'abandon du processus de paix, l'exploitation des difficultés et des contradictions entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, ainsi que l'indifférence aux enjeux de la Cisjordanie conduisaient à une situation où la solution à deux États n'était plus une alternative, puisque personne n'en voulait, mais aussi que rien ne l'avait remplacée, ce qui enfermait les Palestiniens dans une situation très difficile d'absence totale d'avenir collectif. Cela n'excuse en rien le Hamas pour sa brutalité, ses crimes – je ne sais pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

... qui tuent les Israéliens le font aux cris « d'Allah akbar » et de « mort aux juifs ». C'est sur la solution politique et le contexte géopolitique que je veux vous interroger. Quels sont les rôles de l'Iran et de la Russie, cette dernière ayant bien sûr intérêt à ce que nous détournions les yeux de l'agression contre l'Ukraine ? Que pensez-vous de l'aide internationale à l'Autorité palestinienne qui a fait débat ces derniers jours ? Cette aide est-elle détournée et doit-elle faire l'objet d'une révision ? Quel est l'avenir du leadership palestinien ? À côté du Hamas il y a aussi la question de l'Autorité palestinienne et d'un président très vieillissant, Mahmoud Abbas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Menache :

...diquer le Hamas, afin que cette organisation terroriste ne puisse définitivement plus se livrer à de tels crimes. Nous notons et déplorons que le Hamas s'acharne non seulement sur les populations juives parce que juives, mais qu'il prend aussi en otage les populations gazaouies contre leur gré, avec une grande violence et avec un cynisme qui contredit certaines de ses déclarations de défense des Palestiniens. Le Hamas ne veut pas d'une solution à deux États : le Hamas veut la disparition pure et simple de l'État d'Israël. On est loin des aspirations à la paix telles qu'elles existent parmi les hommes de bonne volonté de chaque communauté, telles qu'elles se manifestèrent autrefois par les accords d'Oslo, en septembre 1993. Plus récemment, quel que soit le caractère contestable de certaines de leurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir organisé cette table ronde. Au nom de mon groupe, je veux d'abord redire que nos pensées vont aux familles et aux proches des civils israéliens et palestiniens qui ont été tués, aux otages et aux portés disparus, avec une pensée particulière pour nos compatriotes. La France insoumise condamne tous les crimes de guerre. Ils sont passibles, je le rappelle pour mes collègues, de la Cour pénale internationale. Mais les bombes qui tombent sur Gaza ne sont pas plus acceptables que les atrocités du Hamas. Le siège total de Gaza est une violation du droit int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Je crois que vos propos sont très largement, peut-être pas unanimement, partagés par les membres de la commission. Nous sommes tous sensibles à la légitimité du combat palestinien pour un avenir collectif passant par la création de leur État. En même temps, personne ici ne peut renvoyer dos à dos les Israéliens et les Palestiniens. Le recours à l'horreur crée une situation profondément asymétrique et nous ne pouvons pas, je pense m'exprimer au nom de la très grande majorité de cette commission, mettre sur le même plan ces deux combats. L'horreur qu'a subie l'État israélie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Gatel :

...rapidement organisé cet échange avec trois intervenants d'une immense qualité, que je remercie à la fois pour la clarté de leurs propos qui ont éclairé notre commission et pour les quelques raisons d'espérer qu'ils nous ont données. Après l'effroi et la sidération qui nous ont saisis samedi matin, chaque jour nous découvrons l'horreur de la barbarie et ce qu'elle signifie pour les Israéliens, les Palestiniens et l'ensemble de la communauté internationale. Au nom du groupe Démocrate, je tiens à redire avec la plus grande force notre condamnation totale de ces attaques terroristes, qui ont fait un nombre de victimes qui ne cesse d'augmenter. Je voudrais également avoir une pensée pour les désormais dix ressortissants français qui ont été tués ainsi que pour l'ensemble de leurs proches et de leurs fam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

... Les événements du 7 octobre sont inédits, à la fois par leur ampleur et par leur nature. Des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards ont été assassinés, massacrés parce que juifs. Nous sommes au-delà de ce qui est « acceptable » dans une zone de guerre. Nous sommes dans une forme de terrorisme aveugle, qui est impardonnable. Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de paix durable sans État palestinien et sans garanties de sécurité pour l'État d'Israël. Pour arriver du point A au point B, il faut passer par un point A' et éviter une surenchère. C'est le piège tendu par le Hamas. Celui-ci savait très bien quelle serait la réaction d'Israël, que Netanyahou prendrait la décision d'une riposte brutale qui offrirait des images d'une violence inouïe, lui permettant de ramener vers ses thèses la rue a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Vous avez tout à fait raison mais Israël ne peut pas faire la paix avec le Hamas. Elle doit faire la paix avec l'adversaire, l'Autorité palestinienne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Je partage cette dernière position ; je trouve que Dominique Moïsi est fataliste. Cette Autorité palestinienne qui n'est portée par rien sinon par un vieillard, par de l'argent qui est utilisé on ne sait pas comment et par des élections qui ont eu lieu au début du siècle, doit pouvoir évoluer si nous nous y attelons sérieusement en créant les conditions d'une vraie sélection démocratique. Je ne dis pas que ce sera facile mais nous devons essayer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

...ous apportez des explications, comme Frédéric Encel, comme Dominique Moïsi, comme vos collègues chercheurs quand ils montrent que la politique israélienne contribue à la radicalisation de tant de jeunes. Vous avez dit, monsieur Moïsi, que la France était fidèle à sa politique, mais qu'a-t-elle fait depuis des années ? Quelle initiative a-t-elle prise face à la radicalisation, face à une Autorité palestinienne qui n'existe quasiment plus et au renforcement de la colonisation et du morcellement des territoires de Cisjordanie ? Il y a vingt ans, quand j'allais en Cisjordanie, les Palestiniens me disaient déjà que l'Autorité palestinienne était corrompue. Une relève au Fatah est-elle possible ? Enfin, je vous remercie de nous avoir redonné espoir sur la solution à deux États. Je commençais à désespérer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je vous remercie monsieur le président d'avoir organisé cette table ronde passionnante avec trois invités. Nous sommes bouleversés par la barbarie de ce pogrom organisé par le Hamas, que rien ne peut justifier. Loin de servir la cause des Palestiniens de Gaza, qui sont d'ailleurs pris en otage depuis tant d'années, les fanatiques mettent en péril Israël, la région, et la paix dans le monde. Israël a raison de vouloir anéantir cette organisation terroriste mais se pose une question fondamentale : comment anéantir cette organisation armée sans aboutir à un massacre de masse dans la bande de Gaza, qui forcerait les pays arabes de la région à rom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

Je précise que personne au sein de notre parti ne renvoie dos à dos les victimes du massacre et les auteurs du pogrom. Nous disons simplement que le silence régulier, quasi permanent et de plus en plus assourdissant sur ce qu'il se passe au quotidien dans les Territoires palestiniens constitue la raison pour laquelle nous sommes incapables d'expliquer ce qu'il se déroule. J'ajoute que la notion de crime de guerre a été utilisée par Hubert Védrine, notamment parce que c'est une notion reconnue en droit international, qui permettrait de juger les auteurs des actes. Je souhaite vérifier auprès de nos trois invités l'authenticité de deux citations. Est-il exact, comme l'a affir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Je vous remercie messieurs de nous éclairer sur la situation israélo-palestinienne, qui concentre toute notre attention ces derniers jours. Depuis le plan de partage adopté par l'ONU en 1947, et plus d'un quart de siècle après les accords Oslo, le conflit israélo-palestinien a fait l'objet de nombreuses tentatives de relance du processus de paix, en vain. Les tensions n'ont cessé de croître au Proche ou Moyen-Orient, comportant majoritairement des peuples arabes, parfois divi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Je remercie nos invités pour leur éclairage. Vous avez tous les trois expliqué qu'il n'y a pas d'autre solution que celle des deux États. Cette piste, avec un État palestinien coupé en deux est-elle viable ? En effet, historiquement, les pays coupés en deux ont surtout été des terreaux de guerre. Comment peut-on résoudre cette équation ? Vous avez également évoqué le front du refus de la Ligue arabe. Comment interprétez-vous le silence du Fatah ? L'Autorité palestinienne semble totalement dépassée par les événements. Comment imaginer qu'elle puisse reprendre la main s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

... que la mollesse de l'Occident dans le soutien à la solution à deux États est coupable, notamment vis-à-vis de la situation dramatique de Gaza que Nicolas Sarkozy lui-même décrivait en 2009 comme « la plus grande prison à ciel ouvert du monde » : 70 % de la population gazaouie a moins de 30 ans et n'a quasiment connu que ce blocus. Pensez-vous, comme Denis Sieffert, spécialiste du conflit israélo-palestinien qu'il ne peut y avoir d'extinction de ce conflit sans une solution respectueuse des droits des Palestiniens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

Je suis tout à fait d'accord avec ce qui vient d'être dit. Je considère qu'il y a une différence fondamentale entre le peuple palestinien et le Hamas. L'humiliation, comme l'a dit madame Soudais, a été infligée au peuple palestinien, mais cela n'a rien à voir avec les motivations, l'organisation, les moyens mis en œuvre par le Hamas pour s'inscrire dans un jeu géopolitique assez compliqué, d'une nature très différente, même si les liens dialectiques sont évidents. Nous devons distinguer les intérêts du peuple palestinien du sort d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... Jérusalem-Est. En 1967, la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU avait appelé au « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » pour l'instauration d'une paix durable, mais elle est restée lettre morte. Pire encore, la colonisation n'a jamais cessé de s'intensifier jusqu'à aujourd'hui, alors qu'un ministre du gouvernement israélien est venu à Paris dire que le peuple palestinien n'existait pas. Que les raisons de la politique de colonisation soient politiques, sécuritaires ou religieuses, celle-ci est contraire à la légalité internationale. Elle viole les engagements de l'État israélien, lequel a ratifié dès 1951 la quatrième Convention de Genève dont l'article 49, que je rappelle ici, interdit l'implantation de populations nouvelles dans un territoire conquis à la suit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Les centaines de résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies condamnant la colonisation israélienne des territoires palestiniens, les résolutions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, les enquêtes et rapports publiés par des associations et des organisations non gouvernementales israéliennes comme Breaking the Silence ou B'Tselem, par des ONG palestiniennes comme Al-Haq ou Addameer, et des ONG internationales comme Amnesty International démontrent qu'un système qualifié d'apartheid en vertu du droit interna...