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...es priorités immédiates et des priorités à long terme. La priorité absolue, c'est la désescalade ; c'est la libération espérée des otages ; c'est l'acheminement effectif de l'aide humanitaire, notamment dans la bande de Gaza. Les priorités à long terme, celles qui nous obligent tous, au-delà des clivages partisans, ce sont la lutte contre le terrorisme et la construction effective du processus de paix. Cela nous astreint à faire preuve de mesure, à choisir les mots que nous employons, à caractériser les faits. Le 7 octobre dernier, une attaque terroriste sans précédent a conduit à l'assassinat de plus de 1 400 personnes en Israël ; elles n'avaient pour défaut que d'être israéliennes. C'est cela qu'il faut dire avec clarté : c'est cette inacceptable réalité qu'il nous faut nommer pour ensuite ...
... parce que nous en avons – comme d'autres – fait l'expérience, que ni la rage ni l'aveuglement ne peuvent construire des réponses adaptées. Nous savons aussi que le droit à la sécurité, pour Israël, pour les Israéliennes et pour les Israéliens, sera, quoi que veuillent certains, conditionné à la reconnaissance effective de l'État de Palestine. Nous savons depuis trop longtemps que le chemin de la paix, espéré par toutes celles et tous ceux qui regardent la situation au Proche-Orient de manière responsable, dépend de la capacité à construire une réponse à l'urgence de la situation palestinienne. Nous savons que nous avons une responsabilité collective, qui doit se faire jour par l'intermédiaire des Nations unies. Il ne s'agit pas d'opposer les souffrances ni de tenir une comptabilité macabre qu...
La France a un rôle majeur à jouer à l'échelle internationale. Nous devons retrouver notre capacité à accompagner fermement notre allié qu'est l'État israélien, tout en disant, avec tout autant de force et de clarté, que la sécurité du monde passe par la capacité du concert des Nations unies à construire le chemin de la paix, qui est plus difficile, plus exigeant et sans doute plus long que celui des postures et des caricatures utilisées par certains. Le dire, c'est se battre pour faire en sorte que, dans un monde si tourmenté, la désescalade soit au cœur des actions du Président de la République et de la diplomatie française. C'est ainsi que nous garantirons la sécurité des ressortissants français qui sont encore, à...
Nous le disons sans ciller : le monde ne sera pas en paix tant que la vie d'un Israélien sera en danger et tant que demeurera en vie le dernier des terroristes islamistes. Nous le disons non moins clairement : toutes les mesures qui permettent d'aider et d'épargner les civils et les journalistes à Gaza doivent être prises ,
Nous le devons à Samuel Paty et à Dominique Bernard car nous savons qu'en France comme en Israël, les Lumières ne s'éteignent jamais. Enfin, la condamnation des crimes terroristes du Hamas et l'urgence de la situation n'excluent pas de penser à la suite et de réunir dès que possible toutes les conditions d'une perspective politique pour une paix durable au Proche-Orient. Ces conditions, nous les connaissons tous : la garantie absolue de la sécurité de l'État d'Israël et la création d'un État palestinien. Depuis le début du conflit, le Président de la République est – avec Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères – l'un des leaders mondiaux les plus impliqués dans la recherche d'une solution immédiate à la crise comme dans ...
Il y a quelques semaines encore, Israël et certains pays arabes avaient entrepris de se mettre en route vers une normalisation de leurs relations, faisant naître l'espoir de la paix dans cette région du Proche-Orient, berceau de plusieurs civilisations, mais aussi théâtre de bien des luttes armées. Malheureusement, pour une organisation terroriste islamiste, le Hamas, sans doute soutenue par des régimes guidés par la haine d'Israël, cette promesse d'apaisement était insupportable. Le 7 octobre dernier, cette terre du Proche-Orient, celle d'Israël, a une nouvelle fois été ba...
...'est la déclinaison de ces principes – je conclurai sur ce point – qui m'a guidée pour proposer, il y a quelques semaines, un nouvel outil juridique de nature à protéger les libertés humaines, la diversité des civilisations et les richesses culturelles du monde, et à aider au règlement pacifique des conflits. Au Proche-Orient, à l'est de l'Europe ou dans la bouillonnante Afrique, le chemin de la paix ne pourra passer que par la reconnaissance préalable de deux évidences : l'existence des nations contribue à la diversité du monde, donc à la richesse de l'humanité ; la considération des peuples et le respect des nations sont des principes essentiels à la paix et à l'harmonie du monde. En 1995, le pape Jean-Paul II expliquait, à la tribune de l'ONU : « La Déclaration universelle des droits de l'...
... israélien, attaqués par la barbarie islamiste. Oui, nous soutenons Israël dans ses efforts pour se défendre et pour défendre son peuple contre le Hamas et ses atrocités, dans le respect du droit international et, en premier lieu, du droit humanitaire international. En tant qu'alliés et amis d'Israël, nous réaffirmons notre attachement à Israël et à son droit à exister dans la sécurité et dans la paix.
Ils réclament la paix – comme si l'on faisait la paix avec une organisation qui ne veut rien d'autre que votre anéantissement.
Les mêmes réclament aussi la paix entre l'Ukraine et la Russie, sans se soucier que les troupes de Poutine occupent et mettent au pas des territoires appartenant à Kiev. Pourquoi s'embarrasser de pareils détails ? Non, on ne fait pas la paix avec une organisation terroriste,…
...puis la seconde guerre mondiale. Nous n'oublierons pas le camp militaire de Shura, d'ordinaire simple base logistique, reconvertie depuis en centre d'identification des 1 400 corps suppliciés des victimes de la barbarie islamiste. Nous n'oublierons pas le kibboutz de Kfar Aza, où des paysans israéliens tissaient des liens de coopération économique avec les gazaouis, parce qu'ils croyaient en la paix. Nous n'oublierons jamais Kfar Aza, où le Hamas est entré du côté où les adolescents coulaient des jours paisibles pour les tuer, ainsi que leurs parents, leurs plus jeunes frères et sœurs, leurs grands-parents, les massacrant, violant les femmes, décapitant les bébés, calcinant tous les corps, incendiant les maisons où s'étaient réfugiés les survivants. Nous n'oublierons pas cette femme de Naha...
Nous n'oublions pas qu'il s'agit d'une nouvelle offensive perpétrée par les intégristes fondamentalistes islamistes contre les principes et les valeurs de nos démocraties. Israël n'est pas seul visé, c'est la démocratie en son cœur qui l'est – nous le voyons en France, hélas ! Nous n'oublions pas que la paix doit être l'objectif inlassablement poursuivi, car les Palestiniens et les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité dans deux États voisins et pacifiés, mais nous n'oublions pas non plus que cette paix ne sera possible que lorsque le Moyen-Orient aura été expurgé des terroristes.
...ue. Vous avez analysé cette situation comme la conjonction d'un terrorisme fanatique, celui du Hamas, et d'une politique israélienne qui n'était pas satisfaisante. Nous avions ressenti dans cette commission toutes les limites de la politique du premier ministre Benyamin Netanyahou vis-à-vis de la Cisjordanie et du Hamas. Dans un débat public, nous avions dit à quel point l'abandon du processus de paix, l'exploitation des difficultés et des contradictions entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, ainsi que l'indifférence aux enjeux de la Cisjordanie conduisaient à une situation où la solution à deux États n'était plus une alternative, puisque personne n'en voulait, mais aussi que rien ne l'avait remplacée, ce qui enfermait les Palestiniens dans une situation très difficile d'absence totale d'...
... non seulement sur les populations juives parce que juives, mais qu'il prend aussi en otage les populations gazaouies contre leur gré, avec une grande violence et avec un cynisme qui contredit certaines de ses déclarations de défense des Palestiniens. Le Hamas ne veut pas d'une solution à deux États : le Hamas veut la disparition pure et simple de l'État d'Israël. On est loin des aspirations à la paix telles qu'elles existent parmi les hommes de bonne volonté de chaque communauté, telles qu'elles se manifestèrent autrefois par les accords d'Oslo, en septembre 1993. Plus récemment, quel que soit le caractère contestable de certaines de leurs dispositions, les accords d'Abraham, en septembre 2020, participaient d'un retour au-devant de la scène d'aspirations pacifiques de part et d'autre. Nous ...
...e Mexique et tant de pays : il faut appeler au cessez-le-feu ! Comprenez alors que nous sommes inquiets depuis samedi, puisque nous observons que la diplomatie française rompt avec son positionnement historique, en s'alignant de façon unilatérale sur le gouvernement d'extrême droite israélien. Pas un appel aux cessez-le-feu n'est édicté et le gouvernement aura mis cinq jours à prononcer le mot « paix ». Je le dis ici, nous devons renouer avec la tradition diplomatique qui a existé de Charles de Gaulle à Jacques Chirac, une voix de la France indépendante, qui exige le cessez-le-feu immédiat, agit pour le couloir humanitaire et travaille à la construction politique de la paix. Je note que les trois intervenants se sont exprimés pour la solution des deux États et considèrent qu'il faut continue...
...nos trois intervenants. Les événements du 7 octobre sont inédits, à la fois par leur ampleur et par leur nature. Des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards ont été assassinés, massacrés parce que juifs. Nous sommes au-delà de ce qui est « acceptable » dans une zone de guerre. Nous sommes dans une forme de terrorisme aveugle, qui est impardonnable. Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de paix durable sans État palestinien et sans garanties de sécurité pour l'État d'Israël. Pour arriver du point A au point B, il faut passer par un point A' et éviter une surenchère. C'est le piège tendu par le Hamas. Celui-ci savait très bien quelle serait la réaction d'Israël, que Netanyahou prendrait la décision d'une riposte brutale qui offrirait des images d'une violence inouïe, lui permettant de ra...
Vous avez tout à fait raison mais Israël ne peut pas faire la paix avec le Hamas. Elle doit faire la paix avec l'adversaire, l'Autorité palestinienne.
Je vous remercie monsieur le président d'avoir organisé cette table ronde passionnante avec trois invités. Nous sommes bouleversés par la barbarie de ce pogrom organisé par le Hamas, que rien ne peut justifier. Loin de servir la cause des Palestiniens de Gaza, qui sont d'ailleurs pris en otage depuis tant d'années, les fanatiques mettent en péril Israël, la région, et la paix dans le monde. Israël a raison de vouloir anéantir cette organisation terroriste mais se pose une question fondamentale : comment anéantir cette organisation armée sans aboutir à un massacre de masse dans la bande de Gaza, qui forcerait les pays arabes de la région à rompre la politique des petits pas du processus d'Abraham et surtout qui creuserait encore le fossé entre la jeunesse palestinienne...
Je vous remercie messieurs de nous éclairer sur la situation israélo-palestinienne, qui concentre toute notre attention ces derniers jours. Depuis le plan de partage adopté par l'ONU en 1947, et plus d'un quart de siècle après les accords Oslo, le conflit israélo-palestinien a fait l'objet de nombreuses tentatives de relance du processus de paix, en vain. Les tensions n'ont cessé de croître au Proche ou Moyen-Orient, comportant majoritairement des peuples arabes, parfois divisés entre sunnites et chiites. Ces dernières années, le conflit israélo-arabe semblait s'apaiser depuis la signature des accords d'Abraham. Par ces accords, les représentants des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Maroc et Israël officialisaient la normalisation des...