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La France, autrefois voix de la paix à travers le monde, est devenue entre vos mains un État aligné – aligné sur les États-Unis et sur le gouvernement israélien va-t-en-guerre d'extrême droite.
...mbardé depuis quatorze jours est criminalisée. Ainsi, votre ministre de l'intérieur – encore lui – a commencé par interdire systématiquement toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien, pourtant autorisées partout dans le monde. Il n'y a qu'en France qu'un responsable de la CGT est arrêté chez lui, à six heures du matin, pour apologie du terrorisme du fait d'un tract appelant à la paix.
Il n'y a qu'en France que le président de l'Union juive française pour la paix est arrêté – à Strasbourg – et placé en garde à vue parce qu'il était présent à une manifestation de soutien au peuple palestinien.
Depuis deux semaines, nous sommes repeints en antisémites par des irresponsables. Notre tort ? Appeler à la paix et parler de « crimes de guerre ».
Puisqu'il semble si difficile à certains de l'entendre – peut-être parce qu'ils ne partagent pas, en réalité, cette position –, nous condamnons tous les crimes de guerre. Tous, sans exception. C'est le point de départ nécessaire pour œuvrer à la médiation et à la paix. C'est la réalité. C'est le courage de la paix. D'aucuns voudraient que la terreur qui s'est déversée ce 7 octobre paralyse la réflexion et qu'elle suspende la pensée jusqu'à l'amnésie. Or nous disons que la raison est la seule à même d'éclairer nos décisions. Pour comprendre ce qui se joue, il faut dire la réalité.
Nous assistons à une guerre coloniale qui a connu une escalade inédite à la faveur de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Israël. Cette réalité n'excuse en rien les actes qui ont été commis mais elle ne peut être évacuée car elle conditionne la compréhension de ce qui se joue, le choix des mots pour décrire la spécificité de cette situation et enfin les moyens pour parvenir à la paix. Toute personne qui n'admet pas ce constat et qui prétend par opportunisme que la guerre aurait commencé le 7 octobre, a une dette envers la vérité et commet une faute politique et morale majeure !
celle de l'ONU ! Nous, Insoumis, n'aurons pas à rougir devant l'Histoire car face à l'horreur, nous n'aurons eu qu'un seul mot d'ordre : « Cessez-le-feu ! » et qu'une seule boussole : la paix. Nous invitons à la paix et non à des déplacements improvisés et bellicistes. Les propos tenus hier par la présidente de l'Assemblée, quatrième personnage de l'État,…
René Cassin, prix Nobel de la paix, disait l'importance du courage de la paix auquel nous vous appelons. Voici ses mots, inspirés de l'esprit…
...e député de la circonscription concernée des Français de l'étranger, Meyer Habib, et nous n'oublierons jamais. Nous n'oublierons jamais le camp de Shura, où des centaines de corps en attente d'identification sont entreposées dans des containers réfrigérés. Nous n'oublierons jamais l'odeur du sang et de la mort partout à Kfar Aza, où les habitants ont été massacrés. Ces gens vivaient pourtant en paix avec des Palestiniens qui venaient chaque jour travailler dans ce kibboutz situé à deux kilomètres de la bande de Gaza. Car Israël est un pays ouvert, qui accueille chaque jour des milliers de Palestiniens qui viennent y travailler ; 20 % de la population israélienne est d'origine arabe, ils y sont des citoyens à part entière. Voilà la réalité. Et voilà pourquoi je dénonce les horreurs du Hamas c...
Qui peut ignorer que la véritable motivation du Hamas est de mettre fin aux accords d'Abraham et d'empêcher tout progrès dans le processus de paix et de normalisation ? Qui peut ignorer que le Hamas ne se bat pas pour les Palestiniens, mais pour le djihad ? N'oubliez jamais que c'est au nom du djihad que nous avons subi la tuerie du Bataclan, l'attentat de Nice, les assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, et tant d'autres crimes de sinistre mémoire.
Les islamistes sont nos ennemis et les ennemis de la démocratie. Le Hamas ne veut pas la paix parce que son fonds de commerce, c'est la violence et la destruction. Ces terroristes détournent les aides internationales pour soutenir leur guerre plutôt que leur population ; ils osent même se servir du mal qu'ils font à leur propre peuple, comme lors de la frappe sur l'hôpital – dont ils sont responsables
Israël veut la paix. Nous voulons, nous aussi, la paix et la France doit agir à tous les niveaux. Agir tout d'abord sur le plan diplomatique pour éviter l'embrasement de la région que nous redoutons. Elle doit aussi poursuivre ses efforts pour la libération des 222 otages, parmi lesquels se trouvent des otages français dont nous avons rencontré les familles, qui subissent aujourd'hui un déchirement terrible. La Fran...
Aussi, madame la Première ministre, notre groupe soutiendra les initiatives qui vont dans le sens de nos convictions profondes. Si vous montrez dans les faits une détermination sans faille pour soutenir Israël dans son combat contre le terrorisme et, quand le moment sera venu, pour la recherche de la paix, nous serons à vos côtés pour la défense des démocraties et pour la défense de nos libertés.
Le 7 octobre dernier, cette interminable tragédie a pris un cours décisivement nouveau et d'une gravité exceptionnelle : Israël s'est trouvé confronté à une agression paramilitaire de première grandeur, menée par un Hamas résolu à piétiner tous les principes, toutes les règles, tous les usages régissant les relations entre les peuples, que ceux-ci soient en guerre ou en paix.
...e des moyens propres à assurer la sécurité à long terme d'Israël. Et c'est de la réponse à cette question que doivent dépendre nos réactions à court et à moyen terme, comme celles de l'État hébreu. Comment un État de 20 770 kilomètres carrés, peuplé de moins de 7 millions de Juifs, fer de lance d'une communauté humaine de près de 13 millions de personnes, pourrait-il espérer vivre durablement en paix et en sécurité au milieu d'un environnement par hypothèse hostile de plus de 1,5 milliard de musulmans ?
...se de pouvoir de M. Netanyahou, les grands dirigeants historiques d'Israël, quelle qu'ait été leur sensibilité politique, ont eu une conscience aiguë de cette vulnérabilité après que la guerre du Kippour l'eut rendue manifeste. Yitzhak Rabin, qui avait vu au plus près le péril de la patrie, a défendu, avec une force de conviction et une volonté politique sans pareille, l'idée qu'il n'y aurait ni paix ni sérénité pour Israël si les Palestiniens ne se voyaient pas reconnaître, eux aussi, un État libre et souverain.
Menahem Begin, venu pourtant de la droite de la droite, a assumé courageusement à Camp David, le choix de la paix avec le principal ennemi d'Israël, l'Égypte post-nassérienne. Ariel Sharon, qui avait pris la mesure de l'impuissance de la force dans le cadre de l'intervention controversée qu'il avait conduite au Liban, avait, à la veille de l'accident de santé qui devait le terrasser, décidé d'amener son pays à renoncer ses ambitions coloniales en Cisjordanie.
Ces hommes avaient pressenti et pleinement reconnu, pour Yitzhak Rabin du moins, qu'Israël ne trouverait la paix qu'à la condition d'établir avec les États arabes qui l'entouraient, mais aussi avec les hommes et les femmes de Palestine, une relation équilibrée qui supposerait le respect mutuel et le partage des bénéfices de la paix.
La politique d'Israël a changé, mais il serait injuste d'attribuer à l'État hébreu le monopole de la nouvelle brutalisation du monde d'où l'horreur du 7 octobre est sortie. Partout, les forces attachées à la modération, à la coopération et à la paix ont été battues en brèche.
Les États-Unis ont eux aussi leur part de responsabilité historique dans l'armement du piège, eux qui n'avaient guère encouragé les efforts des Européens en faveur d'un processus de paix fondé sur la quête d'une solution à deux États et qui, à l'initiative de Donald Trump, ont basculé dans le camp des pousse-au-crime en cassant les accords de Vienne avec l'Iran et en cautionnant le transfert de leur ambassade à Jérusalem.