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Interventions sur "paix"

289 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel, rapporteure :

Il faut distinguer la question du Haut-Karabakh de celle des frontières souveraines de l'Arménie. La capitulation du Haut-Karabakh est acquise depuis le 19 septembre 2023. La République d'Arménie n'en veut pas moins conclure un traité de paix, contrairement à l'Azerbaïdjan, auquel les incursions en territoire arménien ont permis, depuis 2021, de consolider ses positions, dans l'espoir de les rendre définitives. La signature d'un traité de paix entraînerait la définition des frontières. Les cartes sur lesquelles se base la communauté internationale pour sa médiation datent de 1975. En l'absence de traité de paix délimitant clairement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Tanzilli :

Si nous sommes tous favorables à la paix dans cette région, nous devons être conscients de ce qu'est l'Azerbaïdjan et des doutes que nous pouvons nourrir sur la sincérité de sa volonté d'y construire la paix. Nous sommes tous conscients de sa volonté impérialiste et expansionniste au détriment du territoire de l'Arménie. Il serait judicieux de compléter l'amendement par une référence au respect de l'intégrité territoriale de la Républi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel, rapporteure :

Tel est bien l'objet de l'amendement AE30, que nous avons adopté précédemment. Quant à la teneur d'un éventuel traité de paix, il incombe aux deux pays d'en décider. Les frontières de 1975 semblent être les plus abouties. Les territoires occupés par l'Azerbaïdjan devront être rendus, dans le respect de ces frontières. C'est pourquoi les efforts arméniens sont plus tangibles et visibles que ceux de la partie azerbaïdjanaise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot, présidente :

Dans la mesure où le texte sera très certainement débattu dans l'hémicycle, il pourra être amendé à cette occasion. Nous pourrons notamment citer, parmi les considérants, les initiatives de la République d'Arménie en faveur de la paix, pour indiquer clairement leur réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Vuibert :

...aux visant à parvenir à une solution négociée et pacifique. Notre pays a maintenu une position constante en faveur de la solution à deux États, considérée comme la voie la plus viable pour résoudre le conflit en reconnaissant les aspirations légitimes des deux parties. Dans une démarche constructive, elle a parfois lancé des initiatives diplomatiques indépendantes pour relancer les pourparlers de paix. Face à l'impasse du processus de paix, la France a organisé une conférence ministérielle pour la paix au Proche-Orient en juin 2016, en présence d'une trentaine d'États et d'organisations internationales, afin de renouveler la mobilisation de la communauté internationale et de relancer une dynamique de paix. Dans la continuité de cette initiative, s'est tenue le 15 janvier 2017 à Paris la confé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...s des frontières reconnues. Le peuple israélien et le peuple palestinien méritent considération et respect. En tant que défenseur farouche de l'égalité en dignité et en droits de tous les peuples et toutes les nations, je pense que la reconnaissance de ces principes par les acteurs est un préalable nécessaire pour relancer les négociations vers cet objectif très ambitieux et incontournable de la paix dans cette région. Nonobstant les propos désespérants ou désespérés que vous avez tenus – et que nous voulons croire conjoncturels –, les pays arabes ont-ils vraiment la capacité de venir politiquement à bout du Hamas ? Si oui, qui et au bénéfice de qui ? N'est-ce pas là la condition nécessaire, même si elle n'est pas suffisante, à une potentielle relance d'un processus de paix ? À la lumière de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

...ique au détail ». Vous avez également souligné le blocage résultant de deux formes de fusion entre nationalisme et religion, représentés par le Hamas, d'un côté, et le gouvernement d'extrême droite d'Israël, de l'autre. Vous avez enfin exprimé votre scepticisme quant à la possibilité de revitaliser l'Autorité palestinienne. Je me permets de vous relancer car il faut des interlocuteurs pour la paix mais les principaux acteurs actuels n'y sont pas favorables. Par conséquent, que faudrait-il faire ? Vous avez toutefois fait part d'un relatif optimisme sur les risques d'extension du conflit mais pourriez-vous revenir sur la situation au Sud-Liban ? Sept-cents soldats français sont sur place et la situation y est très tendue. Avez-vous des craintes relatives à une extension du conflit dans cet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...me ou à libérer des otages mais plutôt à enterrer toute forme de création d'un État palestinien. Que pouvons-nous faire pour contrer ces actions ? Ne serait-il pas temps, par exemple, pour la France de reconnaître l'État de Palestine, comme l'Assemblée nationale et le Sénat l'ont suggéré en 2014 et 2016 ? Enfin, vous avez mentionné la nécessité de nouveaux interlocuteurs pour que le processus de paix ait une chance d'aboutir et je vous rejoins sur ce point. Cependant, la Palestine n'a pas connu d'élections depuis quinze ans, ce que les Palestiniens justifient par le blocage d'Israël sur la tenue d'élections à Jérusalem-Est. Partagez-vous cette analyse et que peut faire la France pour débloquer cette situation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... selon laquelle toute l'histoire aurait commencé à cette date. Toutefois, vous avez démontré que, depuis cette date, une autre histoire a débuté. Je fais en outre partie de ceux qui ne peuvent pas considérer qu'il existait un statu quo car, pendant des décennies, nous avons été plusieurs à alerter sur la nécessité de faire évoluer la situation pendant cette période dite de « ni guerre, ni paix ». Des dirigeants politiques français ont qualifié Gaza de « prison à ciel ouvert ». Comment peut-on considérer que des personnes pourraient vivre éternellement dans de telles conditions ? Tout le monde, peut-être par naïveté internationale ou israélienne, croyait que cette situation pouvait perdurer. Cependant, je ne peux pas imaginer qu'il y ait eu une telle naïveté. Jusqu'à l'année dernière, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...tenté de casser les accords d'Abraham et je ne sais pas s'ils y arriveront ou pas, mais dans ces manifestations à Paris, j'entends crier en permanence « du Jourdain à la Méditerranée ». Sans un changement de logiciel aujourd'hui, nous n'arriverons à rien. Israël s'est retiré jusqu'au dernier centimètre carré de la bande de Gaza. Sharon, que j'ai bien connu, a tout mis en œuvre pour parvenir à une paix qui n'a malheureusement pas abouti. Je redis fortement qu'un Juif ne sera jamais un colon en Judée. Un Français peut être colon en Algérie ou au Togo, tout comme un Britannique en Rhodésie, mais un Juif ne sera jamais un colon en Judée. On peut avoir des territoires contestés. Nous pouvons revenir aux accords Sykes-Picot pour savoir ce qu'était la Palestine avant 1923, avant la déclaration Balfo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...ance a dit ouvertement à Israël d'épargner les civils et d'arrêter la poursuite des frappes indiscriminées sur Gaza car les populations civiles n'ont pas à payer le prix des crimes du Hamas et de la riposte israélienne. Malgré votre vision pessimiste, pensez-vous que la position française d'obtenir une trêve humanitaire pouvant mener à un cessez-le-feu peut constituer une relance du processus de paix, restaurer un horizon politique à deux États – qui est la seule solution viable permettant à chaque partie de vivre en paix et en sécurité – et éviter le risque d'embrasement de la région ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...s cette déclaration, le président de la République français était même traité d'antisémite sur une chaîne d'information. Nous n'avons pas entendu de soutien au président de la République de la part de députés de sa majorité, ni de membres du Gouvernement. Que répondre face à l'infamie d'une telle insulte quand on a pour seul tort de vouloir faire respecter le droit international et d'œuvrer à la paix ? Que répondre à ceux qui, par ces méthodes, abandonnent la position diplomatique historique de la France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

 « Cessez-le-feu ! » Voilà l'appel que vous vous refusez toujours à lancer. Dans le concert des nations pour la paix, la voix de la France manque. À l'heure où je parle, 1 400 Israéliens ont été tués…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Face à cette spirale de la violence, la France doit parler d'une voix forte pour œuvrer à la paix et au cessez-le-feu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les temps tragiques que nous traversons appellent à avoir le courage de la paix et à ne pas céder à l'escalade meurtrière de la guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pourquoi n'incarne-t-elle pas, comme elle a pu le faire dans le passé par la voix de Jacques Chirac, la voix de la paix au Proche-Orient ? Pourquoi n'en a-t-elle pas le courage ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...mots de Yaacov, un père de famille israélien dont la fille est détenue en otage par le Hamas. Suspendu à l'espoir d'avoir des nouvelles de sa fille, il a déclaré : « À quoi ça sert de nous entretuer ? La vengeance n'apporte rien. […] Il y a des morts à Gaza, des gens qui pleurent aussi. En quoi est-ce utile ? La meilleure des choses, c'est de s'asseoir, de discuter. » Entendons cette voix pour la paix, celle d'un homme dont la vaillance inspire un profond respect.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

C'est dans ce principe, celui de notre commune humanité, que nous devons puiser le courage de la paix. Madame la Première ministre, nos larmes ne peuvent être à géométrie ni à géographie variables. Ainsi, nous pleurons les victimes des atroces crimes de guerre du Hamas tout comme nous pleurons les milliers de morts des crimes de guerre commis par le gouvernement israélien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La France est désormais montrée du doigt dans le monde et par les peuples. Cela doit cesser. Membre du Conseil de sécurité de l'ONU, la France doit peser de tout son poids pour permettre l'adoption d'une résolution exigeant un cessez-le-feu pour arrêter une escalade meurtrière. Cet abandon de l'engagement historique de la France pour la paix est arrivé à son paroxysme jeudi dernier. Au Parlement européen, les eurodéputés macronistes ont voté contre la proposition des Insoumis visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza.