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Interventions sur "outre-mer"

1673 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

S'il est un point sur lequel nous pouvons nous accorder, c'est que ce budget a réussi ce que nous avons échoué à accomplir : rassembler tous les députés d'outre-mer dans l'opposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

Ce projet de budget est le premier exercice de traduction de la politique du Gouvernement en outre-mer. Il matérialise donc le passage des mots à l'action. Malheureusement, j'ai le sentiment qu'il y a erreur de traduction ! En effet, depuis que vous êtes ministre délégué chargé des outre-mer, vous avez tenu des propos encourageants, qui nous semblent répondre, à tout le moins en partie, aux attentes des ultramarins. Je vous remercie de la meilleure écoute dont vous faites montre et de la volonté,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrantz Gumbs :

Ainsi, nous évoquons cet après-midi la réalité des uns, qui n'est souvent que virtuelle pour les autres. Face à elle, le Gouvernement nous présente un budget. Répond-il aux besoins et aux enjeux ? Certainement pas à tous. Mais on ne peut nier qu'il apporte quelques réponses à de vraies questions. On ne peut nier l'augmentation de 11 % des crédits de la mission "Outre-mer" . Cela traduit la volonté du Gouvernement, en particulier la vôtre, monsieur le ministre délégué, de poursuivre et de renforcer l'accompagnement dont l'outre-mer a plus que jamais besoin, étant donné les crises successives que la France, surtout les territoires ultramarins, ont subies. Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) se réjouit de l'engagement du Gouvernement, que cette progression t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

En soutien de M. le ministre délégué, je rappelle que les documents de politique transversale indiquent clairement que les crédits du ministère de l'agriculture relatifs aux outre-mer sont passés de 187 millions d'euros en 2021 à 207 millions en 2023. Cette très forte progression vient conforter celle décidée par le ministère de l'outre-mer s'agissant de l'innovation. Il me semble donc que les crédits sont bien au rendez-vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

... 4 millions d'euros les crédits consacrés à l'aménagement du territoire et plus précisément aux filières agricoles de diversification. L'objectif partagé par tous est la souveraineté alimentaire. Pour cela, les filières agricoles de diversification jouent un rôle essentiel et leur développement doit donc être accompagné. C'est l'objet des mesures prises par le Ciom – conseil interministériel de l'outre-mer –, qui font l'objet de crédits rattachés à la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" , mais ces derniers ne sont pas accessibles à tous, voire ne sont pas même sollicités en raison de la longueur des délais de versement, de l'insuffisante valorisation de l'agroécologie et de la complexité des dispositifs, qui ne permettent pas aux agriculteurs de programmer sereinement leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Monsieur le ministre délégué, merci d'être avec nous ; au moins, vous êtes là ! Votre budget – vous le dites avec ostentation – est en hausse de 11 %. Lorsqu'on remarque que c'est nettement insuffisant, eu égard aux retards structurels de développement des outre-mer, vous annoncez que l'effort budgétaire global de l'État en outre-mer, tous ministères confondus, s'élève pour 2023 à 20 milliards. Venons-en à vos priorités. Nous les partageons, car elles affichent une belle ambition. Vous prenez l'engagement de répondre aux préoccupations quotidiennes des habitants, c'est bien. Mais il y a plus grave. Dans les outre-mer, les populations vivent depuis des anné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

...que notre pays traverse une grave crise économique et énergétique, qui a un impact direct sur la continuité territoriale. En effet, l'augmentation du coût du kérosène résultant de la crise énergétique a pour répercussion directe l'augmentation du coût des billets d'avion. Selon un chiffre dévoilé cette semaine par la direction générale de l'aviation civile, le prix du billet d'avion au départ des outre-mer a augmenté de 32 % au mois de septembre. Le fret est également concerné par ces hausses historiques qui se répercutent sur le prix des marchandises alors que ces territoires sont fortement dépendants de l'importation. Les ultramarins assistent impuissants à l'inflation et à l'augmentation de la pauvreté, qui battait déjà de bien tristes records. Selon les chiffres officiels de l'Insee, 29 % des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

Les répercussions des crises qui se sont succédé dans le monde sont démultipliées dans les territoires d'outre-mer où tous les secteurs d'activité dépendent du trafic maritime et aérien. Les entreprises ont du mal à suivre l'explosion du coût du fret, nécessaire à leurs approvisionnements, et beaucoup n'ont pas survécu à la crise. La pénurie des conteneurs, dont le prix a été multiplié par quatre, persiste en raison d'une demande trop forte et du manque de matériaux nécessaires à leur fabrication. Alors que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Quels dispositifs et quels moyens comptez-vous mettre en œuvre pour assurer véritablement la continuité territoriale des biens et des personnes en outre-mer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

Il vise à rappeler que ma petite-fille a vocation à devenir présidente de l'Assemblée nationale comme mon petit-fils a vocation à être ministre des outre-mer. Pour cela, ils doivent recevoir une éducation digne de ce nom et bénéficier d'un réseau à haut débit, par lequel toutes les formations sont désormais dispensées. Dans ce domaine également, Mayotte fait partie des territoires totalement oubliés. L'amendement alloue donc 5 millions d'euros supplémentaires au déploiement du haut débit pour que notre archipel y ait accès.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcellin Nadeau :

.... Mais pour l'heure, mon propos se concentrera sur la non-garantie du droit fondamental d'accès à l'eau dans nos territoires, contraire aux conventions internationales pourtant signées par la France. À ce propos, trois questions se posent. La première est celle de la performance des réseaux. En effet, si le rendement des réseaux est de 80 % dans l'Hexagone, il est seulement de 53 % dans les dix outre-mer. Et que dire d'une partie importante de la population qui n'a tout simplement pas accès à l'eau comme en Guyane et à Mayotte ? La seconde question est celle qui révèle de très fortes disparités quant au prix moyen du mètre cube d'eau. En Martinique, ce prix est deux fois plus élevé que dans la France hexagonale. Enfin, ma troisième question concerne la qualité même de l'eau, très éloignée de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...'octroi de mer – impôt datant du XVIIe siècle – peut probablement être amélioré pour mieux protéger la production locale, il est pourtant inconcevable de suggérer sa suppression, et irresponsable d'envisager sa diminution. Après la suppression de la taxe d'habitation et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), va-t-on à nouveau priver les collectivités d'outre-mer d'une recette essentielle, notamment pour les communes ? En effet, les recettes d'octroi de mer représentent environ et en moyenne 37 % des recettes réelles de fonctionnement des communes à Mayotte, 27 % à La Réunion, 33 % en Guadeloupe, 34 % en Martinique et 36 % en Guyane. Déclarer que l'on va redonner du pouvoir d'achat aux familles ultramarines en jouant sur l'octroi de mer est erroné, puisq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Dunoyer :

...oyenne nationale. Or, comme certains collègues l'ont rappelé, le coût de la vie dans nos territoires est supérieur de 30 % à 40 %. Autre illustration, les estimations montrent qu'après la disparition de l'ITR, le pouvoir d'achat des retraités de la fonction publique d'État sur ces territoires sera divisé par deux. En mars 2022, à l'initiative des précédents ministres en charge des retraites, des outre-mer et de la fonction publique, un comité s'est réuni, mais il n'a pas pu poursuivre ses travaux en raison des échéances électorales. Vous savez, nous en avons parlé régulièrement, je souhaite que ce comité reprenne ses travaux rapidement, et que la nécessaire réforme ait lieu. Ma question est la suivante : quelle est la perspective de reprise des travaux visant à réformer l'ITR ? Enfin, j'évoquerai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Baptiste, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous nous en remettons à la sagesse de l'Assemblée, dans la mesure où cette question relève tout à la fois de la compétence du ministère de l'intérieur et de celle du ministère des outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet, rapporteur pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Comme ces crédits ont vocation à soutenir les collectivités locales par le biais d'un fonds, on peut considérer que l'inscription de ces crédits dans la mission "Outre-mer" est correcte. Leur fléchage vous appartient d'ailleurs, monsieur le ministre délégué. Au reste, si vous faisiez ce qu'il fallait, la situation ne se dégraderait pas d'année en année. Il est donc temps d'agir, et l'amendement vous en donne l'occasion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Rambaud :

La France dispose du deuxième espace maritime du monde. Cette promesse pour l'avenir, la France la doit à l'outre-mer, qui concentre 90 % de notre espace maritime. Or, la souveraineté de la France en mer – la protection de nos eaux – est menacée dans les faits par de multiples activités illégales. Pire encore, elle est contestée en droit par d'autres pays, notamment dans le Canal du Mozambique. À cet égard, il serait bon de dénoncer et d'enterrer toute tentative d'accord de cogestion dans cette zone, autour des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Rambaud :

Les campagnes de recherche sismique et les maigres forages concernent des espaces maritimes très réduits. Tout reste à explorer et à découvrir. L'outre-mer terrestre, au bénéfice de nos compatriotes français ultramarins, aurait naturellement vocation à devenir la plateforme de l'économie bleue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Mon collègue Perceval Gaillard l'a bien exprimé : c'est un budget qui ne répond pas aux grands enjeux. Permettez-moi de vous interroger sur deux sujets concrets, sur lesquels, je l'espère, vous répondrez de façon très précise. J'évoquerai, en premier lieu, le congé de solidarité, instauré par la loi d'orientation pour l'outre-mer du 13 décembre 2000. Lors de votre audition par la commission des lois, le 20 octobre dernier, votre réponse a été catégorique. Vous avez fait référence à votre âge – 70 ans –, en proclamant que la tendance était celle-là. C'est un scoop : vous êtes favorable à la retraite à 70 ans !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Pour autant, l'une des solutions à l'emploi des jeunes pourrait être le rétablissement du congé de solidarité, afin de permettre aux anciens de libérer les postes. Le dispositif qui a fait ses preuves en outre-mer a été abrogé en 2007. Ma question est simple : êtes-vous favorable à l'inclusion des jeunes ou souhaitez-vous que les postes soient éternellement occupés par les anciens qui souhaitent partir ? Êtes-vous prêt à prendre le temps d'étudier la question ? J'en viens à un deuxième point : les colis postaux. À titre d'exemple, le coût d'envoi d'un colis de 30 euros, partant de l'Hexagone vers La Réuni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

Nous devons écouter ces critiques pour faire évoluer le dispositif, mais l'État – nous en avons parlé en commission – est présent en Guyane et dans les outre-mer en matière de sécurité. J'invite ceux qui le souhaitent à lire les annexes du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi), qui prévoit de déployer quatre brigades de gendarmerie supplémentaires en Guyane et quatre autres à Mayotte. Il est évident que les dispositifs qui ne sont pas efficaces doivent être revisités, mais les efforts se poursuivent.