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...énévoles, en particulier des sapeurs-pompiers. Cela nous conduit à évoquer une nouvelle fois la situation des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels non vaccinés. Un avis de sagesse serait également souhaitable sur cet amendement qui prévoit que les sapeurs-pompiers volontaires, qu'ils soient vaccinés ou non, puissent être mobilisés. Je rappelle que la majorité des participants aux Jeux olympiques ne connaissent plus cette restriction dans leur pays. Nous sommes en effet le dernier pays d'Europe à maintenir une ségrégation à l'encontre des personnes non vaccinées, qu'il s'agisse des personnels soignants ou des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Faisons preuve d'un peu de sagesse et de bon sens : laissons toutes les bonnes volontés intervenir pour soulager les forces de sécur...
Nous avons toujours pris comme référence l'avis de la Haute Autorité de santé, nous continuerons à le faire. Si votre amendement était adopté, il introduirait du reste une discrimination entre ceux qui seront volontaires pendant les Jeux olympiques et les autres. Attendons que la Haute Autorité de santé donne son avis.
Je ne vous comprends pas. Nous sommes l'Assemblée nationale, nous sommes les représentants du peuple français. Si nous souhaitons réintégrer les soignants ou les sapeurs-pompiers non vaccinés volontaires pour les Jeux olympiques, pourquoi ne pas le faire aujourd'hui ? La Haute Autorité de santé a ouvert la voie à une telle décision le 20 février dernier ! Il paraît insensé d'attendre l'avis émis par des autorités supérieures qui ne sont pas élues ! L'amendement de notre collègue relève évidemment du bon sens. Adoptons-le, car nous avons besoin de toutes les bonnes volontés. Songeons au passage à l'état dans lequel vous...
...on des Jeux, l'accueil des délégations et les soins à apporter. Lors de cet événement, le monde entier aura les yeux braqués sur notre pays, sur sa capacité d'organisation, mais aussi sur sa gestion humaine et sur notre organisation de la santé. L'article 2 propose d'autoriser un contrôle des compétitions aux médecins des fédérations internationales de sport accrédités par le Comité international olympique et ne justifiant pas des conditions requises pour exercer leur profession en France. Le groupe Rassemblement national n'éprouve pas de difficultés devant cet article, excepté l'autorisation d'exercer de manière dérogatoire en France jusqu'au 31 décembre 2024. Cette prolongation est inutile, puisque les Jeux olympiques et paralympiques se termineront le 8 septembre 2024. Cette autorisation doit ê...
Tout comme à l'article 1er , il s'agit ici de répondre aux besoins de couverture sanitaire des Jeux olympiques et paralympiques, selon des procédures souples, pour la durée des épreuves. En effet, notre droit commun n'est pas adapté au regard des missions et de la durée de mobilisation des soignants qui vont devoir pratiquer dans ce cadre. Rappelons que les praticiens diplômés hors de l'Union européenne sont affectés après avoir passé des épreuves de vérification de connaissances et un parcours de consol...
Les professionnels de santé étrangers qui vont venir exercer sur le sol français lors de la durée des Jeux olympiques doivent pouvoir le faire jusqu'au 15 septembre 2024, soit la semaine suivant la fin des Jeux. Mais pourquoi prévoir une prolongation jusqu'au 31 décembre 2024, soit plus de trois mois après ? C'est complètement incohérent avec le sens même du dispositif propre aux JO. Ce sont des amendements de bon sens et de concordance avec la durée de l'évènement. C'est très bien que des médecins étrangers vi...
Le choix de la date du 31 décembre 2024 vise à ne pas imposer un délai trop restreint pour couvrir les besoins sanitaires des personnes en charge du démontage des installations des Jeux olympiques et paralympiques. Il découle de l'étude d'impact.
Je pense que les autorisations d'exercice prévues par l'article 2 pour les professionnels de santé étrangers sont suffisamment encadrées pour qu'il n'y ait pas d'inquiétude à avoir : ces professionnels ne pourront exercer que dans la polyclinique olympique et paralympique durant sa période d'ouverture ou pour les athlètes et les délégations qu'ils accompagnent, ou encore sur les sites de compétition – plutôt alors pour des missions d'expertise que pour des missions de soins. Avis défavorable.
C'est la dernière chance ce soir pour cette assemblée d'adopter un amendement autorisant l'emploi de non-vaccinés à la polyclinique olympique et paralympique. Je rappelle que cet après-midi, il n'a manqué que dix-neuf voix pour le permettre. Il faut réintégrer les soignants non vaccinés car nous manquons de soignants dans la ruralité, dans la France périphérique, et en plus, vous allez en ponctionner pour les Jeux olympiques de Paris. J'ai déjà rappelé que la Haute Autorité de santé a estimé, dès février 2023, qu'on devrait les réintég...
Par conséquent, soit vous êtes cohérente et laissez les personnels soignants qui veulent travailler le faire, soit vous les abandonnez, mais au moins, soyez claire ! Je n'ai pas envie que pendant cette période la France périphérique et les villes qui n'accueilleront pas les Jeux olympiques soient encore plus abandonnées dans ce domaine que durant les dernières années.
Nous sommes à 500 jours des Jeux olympiques et je pense que la Haute Autorité de santé aura largement le temps d'émettre un avis sur le sujet d'ici là.
Je rejoins notre collègue Guitton sur la défense de son amendement. Le projet de loi prévoit que « les professionnels de santé mentionnés à la quatrième partie du code de la santé publique qui sont engagés en qualité de volontaires olympiques et paralympiques et qui ne justifient pas des conditions requises pour exercer leur profession en France sont autorisés à exercer cette profession au sein du centre de santé mentionné à l'article 1er de la présente loi. » Au regard des pénuries récurrentes de personnels soignants sur le territoire national, qui pourraient être aggravées par la création d'une polyclinique olympique et paralympiqu...
Vous voudriez que les volontaires étrangers recrutés pour les Jeux olympiques et paralympiques puissent aller exercer dans les hôpitaux français pour pallier le manque de personnel. Je pense que vous n'envisagez pas sérieusement cette solution… Nous entendons votre argument sur les difficultés que rencontrent nos hôpitaux, difficultés dont nous sommes bien conscients, mais on sait tous que les volontaires olympiques ne s'engagent pas pour travailler dans les hôpitaux fran...
Madame la ministre, madame la rapporteure pour avis, je ne sais pas si vous avez bien compris le sens de cet amendement. Il ne propose pas que les professionnels de santé concernés, c'est-à-dire diplômés hors Union européenne, viennent uniquement s'engager pendant la période des Jeux olympiques. Vous connaissez les délais actuels pour intégrer ces personnes dans les services hospitaliers : ils sont parfois de trois à six mois, si bien que leur semestre de travail est quasiment terminé avant qu'ils aient obtenu leur autorisation ! Cet amendement de mon collègue Philippe Juvin propose de privilégier tout médecin qui souhaite venir travailler, notamment en Île-de-France, pendant la périod...
Cet amendement, dont Julien Odoul est le premier cosignataire, vise, encore une fois, à autoriser les personnels médicaux et paramédicaux non vaccinés à exercer dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques. La rapporteure et la ministre demandaient des faits éclairants de la part de la communauté scientifique. En voici quelques-uns : nous sommes le dernier pays d'Europe à ne pas autoriser le personnel médical non vacciné à exercer, ce qui voudrait dire que tous les autres pays ont tort sauf nous – est-ce bien sérieux ? Par ailleurs, on peut ne pas être vacciné et ne pas avoir la c...
C'est un amendement de notre collègue Juvin. Avec près de 10 millions de personnes attendues lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la population d'Île-de-France va doubler. Alors que les établissements de santé peinent déjà à répondre aux besoins de la population en raison d'un engorgement chronique des services d'urgences et d'un manque criant de lits et de personnels, cet amendement vise à rendre prioritaires, à l'occasion des Jeux, les candidatures franciliennes de procédure d'autorisation d'exe...
Si vous le permettez, ma réponse sera un peu plus longue sur cet amendement. Vous proposez de rendre prioritaires les procédures d'autorisation d'exercice des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) en Île-de-France pour répondre aux besoins de santé accrus dans le contexte des Jeux olympiques et paralympiques. Ce débat, nous l'avons déjà eu en commission ; comme je vous l'avais fait remarquer, votre amendement soulève deux questions différentes. La première question, c'est celle de la capacité du système de soins à absorber la demande supplémentaire liée aux Jeux, en particulier en Île-de-France et à proximité des sites de compétition.
...pitaux et aux étés difficiles que nous avons passés avec la crise sanitaire. Cela implique d'anticiper les besoins prévisibles. Nous pourrons le faire d'autant plus facilement après cet été, car nous disposerons, je l'espère, d'un point de référence sur le fonctionnement de nos hôpitaux hors crise sanitaire. Nous devons également affiner les prévisions sur la fréquentation attendue pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024. Les prévisions de l'Office de tourisme de Paris font état, à ce stade, d'une hausse modeste de la fréquentation par rapport à un été normal, en raison d'un effet de substitution entre les touristes habituels et les spectateurs ou les visiteurs des Jeux.
...ndir tout cela et travailler concrètement sur les moyens dont nous disposons pour répondre à ces besoins de santé selon les différents scénarios. Par ailleurs, l'accélération du traitement des dossiers des Padhue ne peut pas être considérée comme une solution à ce problème. Les Padhue constituent un problème à part entière, qui ne peut être considéré simplement en relation avec la tenue des Jeux olympiques et paralympiques. Le Gouvernement s'est engagé à accélérer le traitement des dossiers. Nous sommes censés avoir régularisé la totalité du stock des demandes d'ici au mois d'avril prochain – tel est l'objectif que nous avons fixé dans la loi de financement de la sécurité sociale. Il serait bon de savoir où nous en sommes. En conclusion, vous soulevez deux problèmes intéressants, mais je ne pense...
J'ai bien compris la réponse de la rapporteure et de la ministre ; il n'empêche que le problème va se poser. Dans le cas présent, mais aussi d'une façon générale, la régularisation des médecins diplômés hors de l'Union européenne nécessite plusieurs mois – il s'agit d'une procédure très longue, que je trouve d'ailleurs complexe. Excepté le cas des Jeux olympiques, il est assez désagréable de ne pas permettre à des médecins étrangers d'exercer en France ; quelquefois, nous nous privons de médecins car nous n'arrivons pas à faire valider leur diplôme. C'est pourquoi, à l'occasion des Jeux, j'ignore comment vous allez parvenir à soigner toutes les personnes qui auront besoin de médecins.