692 interventions trouvées.
Dans l'optique d'accueillir les Jeux, les organisateurs se doivent de penser à tout, ce qui inclut les homologations nécessaires liées à l'arrivée de sportifs et de médecins étrangers, les risques de blessures que les épreuves peuvent entraîner, ainsi que leur prise en charge. C'est pourquoi il est nécessaire que nous adoptions cet article 1er . La prise en charge des membres des délégations olympiques et paralympiques et des personnes accréditées par le CIO – Comité international olympique – et le CIP – Comité international paralympique – est nécessaire : c'est le respect du contrat de ville hôte qui est ici en jeu. Il nous faut couvrir le besoin de médicalisation du village des athlètes. J'entends les craintes émises par certains concernant la mobilisation des professionnels de santé de l'A...
L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique, dont l'usage sera réservé aux membres des délégations et aux personnes accréditées. L'objectif est de disposer sur place d'une offre de soins adaptée aux besoins des sportifs. Les dispositions de cet article ne sont certes pas les plus problématiques du texte, mais elles méritent que des précisions et des garanties soient apportées. En effet, la création et la gestion de ce centre de santé relè...
L'article 1er prévoit l'installation d'un centre de santé au sein du village olympique. Le groupe GDR – NUPES y est évidemment favorable, même si nous soulignons les difficultés que rencontrent notre système de santé et notre hôpital public, qui demeurent en crise. Un problème réside toutefois dans votre choix de qualifier ce centre de « polyclinique », car cette dénomination juridique ne correspond pas à l'objet ici visé.
...'y a en outre aucune raison d'avoir honte des centres de santé : pour notre part en tout cas, nous n'avons pas les centres de santé honteux. Nous les aimons et nous estimons même qu'ils constituent l'une des réponses pouvant nous permettre de faire face aux besoins de santé de notre pays, et qu'à cet égard il faudrait les développer. Nous plaidons donc pour que nous reconnaissions que le village olympique sera bien doté d'un centre de santé et non d'une polyclinique, étant donné, je le répète, que les services qui y seront offerts ne correspondent à ceux qu'un tel établissement propose.
Selon nous, la loi doit être claire et sincère et il convient donc de dire les choses telles qu'elles sont, d'autant que c'est à l'AP-HP, à l'assistance publique, qu'il reviendra de gérer ce centre de santé. J'en termine en précisant que nous estimons également qu'il devrait revenir au Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de prendre en charge les frais liés à ce centre, et qu'il conviendrait d'inscrire tout cela clairement dans le texte.
Dans la mesure où un centre de santé sera créé au sein du village olympique et paralympique, il est proposé de le conserver à l'issue des Jeux. En effet 2 800 logements doivent être construits sur ce site, dont les futurs occupants auront inévitablement des besoins médicaux. Nous connaissons les carences médicales et les difficultés pour trouver un médecin qui peuvent exister dans notre pays : c'est pourquoi nous proposons tout simplement de pérenniser ce centre de santé...
Vous souhaitez maintenir le centre de santé à l'issue des Jeux, afin qu'il bénéficie aux futurs habitants du quartier qui sera construit sur le site du village olympique. Cette perspective est néanmoins inenvisageable, étant donné que le centre de santé sera installé au sein de l'école Danhier de pédicurie et de podologie. Ce centre a donc une vocation provisoire clairement affirmée par l'ensemble des interlocuteurs que nous avons auditionnés. J'ajoute qu'au terme des Jeux, les volontaires rentreront chez eux. Il n'y aura donc plus personne pour faire tourner le ...
Nous avons déjà eu ce débat en commission et je rappelle que la loi ne définit pas ce qu'est une polyclinique. Il s'agira en l'espèce d'une polyclinique olympique, laquelle ne s'apparentera que de très loin à un centre de santé. L'avis est donc défavorable.
...e est toujours importante. Je connais le cahier des charges du CIO et s'il est moderne de parler de polyclinique, nous avons en France ce beau concept de centre de santé, que Pierre Dharréville avait défendu en commission des affaires sociales. De plus, vous avez évoqué l'héritage des Jeux, madame la ministre, indiquant qu'un centre de santé serait créé dans le quartier qui remplacera le village olympique et paralympique. Au moment où nous examinons un texte adopté par le Sénat visant à améliorer l'encadrement les centres de santé, j'estime que cette réflexion concomitante sur les termes est intéressante. Les centres de santé appartiennent au patrimoine de l'offre de soins primaires des territoires. Ainsi, ces amendements qui mettent en balance les termes enverraient un message positif concernant ...
Je n'ai pas le même avis. La polyclinique est définie comme un lieu où peuvent être pris en charge des patients relevant de différentes spécialités, ce qui sera bien le cas de celle dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques. Notons d'ailleurs que la polyclinique des JO ne correspond pas à la définition stricte des centres de santé. Il s'agira d'un centre de santé dérogatoire à trois égards. La polyclinique ne recevra pas de public, ce que doit faire un centre de santé traditionnel. Les soins qui y seront dispensés seront gratuits, alors qu'ils sont payants dans un centre de santé. Et il s'agira d'...
Il a déjà été examiné en commission. À cette occasion, j'avais dit comprendre l'intention qui consiste à permettre à des sportifs issus de pays peu libéraux d'avoir accès aux soins de la polyclinique olympique. Toutefois, la rédaction de l'article 1er est très claire : la polyclinique leur est évidemment ouverte et, s'ils n'y ont pas accès, cela ne pourra être de notre fait. Juridiquement, votre amendement n'apporte rien à l'article 1er . Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.
Il est inutile de s'appesantir sur la situation financière difficile de l'hôpital public, que tout le monde connaît. Une convention prévoit que le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques remboursera les dépenses supportées par l'AP-HP dans le cadre des Jeux. Cet amendement vise à garantir que ce remboursement se fera à l'euro près dans un délai maîtrisé en inscrivant dans la loi qu'il devra intervenir avant le 10 mars 2025 soit, au plus tard, six mois après la fin des Jeux. Il ne s'agit pas d'exprimer une quelconque méfiance à l'endroit du Comité d'organisation...
La situation de l'hôpital public est, partout en France, désastreuse. En tant que député de la Seine-Saint-Denis, je peux vous assurer qu'elle l'est tout particulièrement dans les hôpitaux situés aux abords immédiats du village olympique. C'est bien de prévoir que les dépenses de prise en charge de l'AP-HP seront remboursées à l'euro près. C'est mieux de l'inscrire dans la loi pour rassurer tout le monde, notamment nos concitoyens. Notre amendement propose ainsi d'inscrire que la convention entre l'AP-HP et le Comité d'organisation des Jeux olympiques prévoira un remboursement à l'euro près des dépenses engagées dans un délai pré...
...rnant les volontaires. Hier encore, j'ai reçu une alerte 36, déclenchée en cas de demande de renforts en établissement hospitalier alors que, nous pouvons tous le constater, le taux d'incidence du covid n'est pas élevé en ce moment, même si le covid est toujours présent – et on a envie de penser que la situation sera identique en 2024. Faudra-t-il choisir entre se porter volontaire pour les Jeux olympiques et répondre à une alerte de réserve sanitaire ? Elles sont envoyées régulièrement, j'en ai plusieurs dans ma boîte mail. Certes, vous annoncez que les financements seront là mais il faut trouver les volontaires. Comment s'en passer ? Irez-vous puiser dans les ressources humaines de la réserve sanitaire covid ? C'est un sujet important qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Concernant l'amendement n° 25, nous avons déjà eu le débat en commission. Nous partageons tous le souci de ne pas voir les ressources de l'AP-HP être absorbées par les besoins du village olympique. C'est d'ailleurs la raison d'être des articles 1
Il s'agit de nouveau d'un amendement de repli. À défaut d'inscrire le principe d'une compensation à l'euro près de l'AP-HP dans la loi – et de lui apporter ainsi la sécurité demandée par tout le monde –, nous proposons de joindre une annexe budgétaire à la convention entre le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques et l'AP-HP pour assurer la solidité de leurs relations financières et présenter dès le départ l'ensemble des dépenses directes et indirectes liées à la gestion du centre de santé du village olympique et paralympique, conformément à une exigence de transparence. Cela permettra à chacun des acteurs d'anticiper le pilotage budgétaire de ce projet.
D'amendement de repli en amendement de repli, nous voulons signifier l'importance que les Jeux olympiques et paralympiques ne s'organisent pas contre les Français et les services publics qu'ils utilisent, comme c'est naturel, au quotidien. Nous regrettons donc que nos propositions soient repoussées, d'autant que ce point est très important pour s'assurer que nos compatriotes réserveront un bon accueil aux Jeux.
...ataire M. Breton. Comme vous le savez, dans un projet d'avis récent, la Haute Autorité de santé (HAS) a estimé que la situation sanitaire justifie la levée de l'obligation vaccinale, ouvrant ainsi la perspective d'une réintégration du personnel suspendu. Nous proposons donc de permettre aux soignants non vaccinés qui seraient volontaires pour participer aux activités du centre de santé du village olympique et paralympique de le faire.
Dans la même ligne que mes collègues, je saisis cette occasion de rappeler la nécessité de réintégrer l'ensemble des soignants concernés. Ils seront utiles à la fois lors des Jeux olympiques, mais aussi dans les structures de soins qui en ont malheureusement tant besoin. Vous avez habillé une décision politique des avis de la Haute Autorité de santé. Nous sommes le seul pays d'Europe à n'avoir pas réintégré les soignants suspendus. Vous nous promettez une décision de la HAS d'ici à quelques semaines, mais il aurait été courageux d'assumer politiquement la réintégration de professio...
Comme les amendements de mes collègues, il vise à permettre aux soignants non vaccinés d'être volontaires pour participer aux activités du centre de santé à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Plusieurs éléments plaident en sa faveur. Les délégations étrangères ne seront pas soumises à l'obligation vaccinale que l'on impose encore, pour l'instant, aux soignants français – depuis 2021, selon la Fédération hospitalière de France, 4 000 soignants, dont 500 infirmiers, ont été suspendus pour l'avoir refusé. Par ailleurs, lors des Jeux olympiques, plus les soignants fran...