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Une mascarade parce que vous avez refusé de voter la motion de censure déposée par les députés du Rassemblement national.
Vous êtes et vous resterez les responsables de sa politique, de l'injustice sociale, du recul de l'âge de la retraite à 65 ans, de la désindustrialisation, des emplois précaires, des déserts médicaux, de l'abandon de la ruralité, de l'insécurité et de la submersion migratoire. Votre refus de voter la motion de censure du Rassemblement national démontre bel et bien que vous préférez la combine politicienne à la défense de la France et des Français.
Je le dis solennellement : après avoir voté une première fois, les députés du Rassemblement national ne voteront pas la seconde motion de censure déposée par la NUPES.
Un artifice qui n'a qu'un seul objectif : l'obstruction – car vous n'aimez que cela. Malgré tout, madame la Première ministre, permettez-moi de rappeler les raisons pour lesquelles nous avons soutenu la première motion de censure. Tout d'abord, nous, députés du Rassemblement national, avons fait le choix de sanctionner votre recours abusif au 49.3.
Vous vous réfugiez derrière une nouvelle méthode de gouvernance mais, avec le 49.3, vous piétinez des dizaines d'heures d'échanges, de débats, de travaux, d'amendements et de compromis qui ont été votés par l'Assemblée. Où est le respect de la démocratie ? Vous vous réfugiez derrière des concertations, mais les dialogues de Bercy et le Conseil national de la refondation ne sont en réalité, dans la lignée du grand débat ayant suivi la crise des gilets jaunes, que de grands blablas, des coups de communication, des effets de manche pour anesthésier les oppositions et l'opinion. Où est le respect de la démocratie ?
Ne vous en déplaise, le 49.3 ne nous fera pas oublier que, depuis la précédente législature, la majorité présidentielle est devenue une minorité. Le 19 juin, les Français ont placé le Rassemblement national comme premier groupe d'opposition à l'Assemblée nationale …
…et nous continuerons de nous opposer à votre mauvaise politique et au Gouvernement, qui n'a pas eu le courage de faire face à la démocratie en refusant de demander la confiance à l'Assemblée nationale et en utilisant aujourd'hui le 49.3, avouant ainsi son absence de majorité et de considération pour le vote des Français.
Le Gouvernement n'a pas eu le courage de respecter le vote de la représentation nationale, rejetant nos mesures de bon sens pour améliorer le budget de l'État et celui de la sécurité sociale. Le Gouvernement n'a pas eu le courage de défendre le pouvoir d'achat des Français, refusant nos propositions de baisser les taxes sur les carburants et l'ensemble des énergies et de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité.
Le Rassemblement national a toujours défendu les principes de la sécurité sociale ,
En refusant d'écouter la représentation nationale sur le budget de la sécurité sociale, vous méprisez une institution, fruit du travail des générations de Français qui, après-guerre, ont choisi de concrétiser la fraternité de notre devise républicaine en instituant la solidarité de ceux qui travaillent envers les familles, les personnes malades, les accidentés de la vie et nos compatriotes les plus âgés. En refusant d'écouter la représentation...
En déposant, puis en votant tout à l'heure la motion de censure contre le Gouvernement, nous, députés du Rassemblement national, avons fait le choix de rester une opposition digne, ferme et constructive.
car nous respectons l'institution de l'Assemblée nationale, les Français que nous représentons, et la V
car nous n'hésitons pas, contrairement aux Républicains, à dire aux ministres ce que nous pensons de leur politique ; et car nous votons la censure contre le Gouvernement lorsque l'intérêt national l'exige, au contraire, encore une fois, des Républicains. Nous sommes une véritable opposition.
Qui décide de ce qu'est un budget solide ? Qui est plus qualifié que la représentation nationale pour savoir si un budget est solide ?
Monsieur le porte-parole du Gouvernement, l'Assemblée nationale n'est jamais une arène,…
Prenez garde à vos propos persifleurs qui ne cachent qu'une chose : depuis le mois de juin, vous êtes minoritaires à l'Assemblée nationale.
Loin de la hauteur de Pierre Mendès France, vous exaltez ce qu'il y a de plus autoritaire et de plus inquiétant dans cette V