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Nous sommes réunis ce soir pour débattre d'une nouvelle motion de censure déposée après l'engagement de la responsabilité du Gouvernement sur l'adoption en lecture définitive du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023. Une fois n'est pas coutume, l'ensemble des groupes constitutifs de la NUPES ont cosigné cette motion. Faut-il y voir un sursaut d'unité ?
Il s'oppose donc fermement à cette motion de censure et appelle de ses vœux un sursaut de responsabilité de l'ensemble de la représentation nationale pour que le prochain exercice budgétaire puisse se dérouler dans une ambiance de travail plus conforme aux attentes de nos concitoyens.
Lundi dernier, s'exprimant à cette même tribune sur la motion de censure déposée après le quatrième 49.3 déclenché sur le PLFSS pour 2023, mon excellent collègue Arthur Delaporte nous a fait découvrir – ou peut-être redécouvrir – cette jolie figure de style qu'est l'anticatastase. Vous me permettrez, ce soir, de renouveler l'exercice en recourant, cette fois, à l'oxymore.
...gravité est, hélas, à Bercy plutôt qu'avenue de Ségur. Madame la Première ministre, vous avez affirmé, tout au long de nos débats, que votre méthode consistait à rechercher le compromis. Je parlerais, à ce propos, d'une simulation franche – mon premier oxymore – car, à aucun moment, en réalité, le compromis n'a été recherché. La première faiblesse de ce PLFSS, et elle justifie le dépôt de notre motion de censure, réside dans l'insuffisance des moyens prévus ; j'y vois une forme de rigueur foutraque. Ainsi, l'Ondam pour 2023 s'élève à 244,1 milliards d'euros, contre 247 milliards pour l'Ondam 2022, après les rectifications que nous avons apportées. Autrement dit, vous proposez pour 2023, et vous l'assumez, un Ondam inférieur à celui – pourtant insuffisant pour répondre aux besoins – qui a été consommé cet...
Et une motion de censure de plus ! Quand on aime, on ne compte pas, a-t-on l'habitude de dire. Mais vous, mes chers collègues mélenchonistes, avec cette cinquième motion de censure sur le PLFSS, ce n'est plus de l'amour, c'est de la rage !
De motion de censure en motion de rejet, vous avez cherché plusieurs fois à vous compter, et jusqu'à présent, on ne peut louer – c'est une évidence – ni votre capacité à convaincre ni votre talent à fédérer sur vos arguments. Je ne vous ferai pas l'affront de reprendre les scores obtenus par chacune de vos motions, mais on ne peut pas dire que votre audience soit croissante, bien au contraire. Finalement, au-delà de...
Dans l'impossibilité de mener des débats apaisés pour finir ces discussions, la voie de responsabilité sera toujours celle du Gouvernement et de la majorité à laquelle nous appartenons. C'est pourquoi, madame la Première ministre, le groupe Horizons et apparentés vous renouvelle sa confiance et son plein et entier soutien. Évidemment, il ne votera pas cette motion de censure.
Mais enfin… Entre le 49.3 et la motion de censure, il faut tout de même remettre les choses dans l'ordre, et remettre la poule sur l'œuf :
Ah non ! Il faut remettre les choses dans l'ordre, madame la Première ministre : le 49.3 intervient avant la motion de censure.
Partant, j'aurais réellement préféré que nous débattions, plutôt que d'avoir respectivement recours au 49.3 et à la motion de censure. C'est un appel que je lance : nous pouvons avoir des joutes verbales à coups d'oxymores
...de surmonter cette épreuve. Nous sommes convaincus que seuls l'unité et le pragmatisme nous permettront d'arriver à bon port. Vous, au contraire, persistez à vous faire les chantres de la division et les sirènes du populisme. Sous couvert d'un feint attachement à la démocratie, vous vous plaisez à alimenter quotidiennement l'antiparlementarisme et la défiance envers nos institutions. Déposer une motion de censure alors que le Gouvernement a lui-même engagé sa responsabilité sur un texte fondamental est votre droit le plus légitime, mais, à lire et écouter vos mots, je me demande sincèrement ce que les citoyens qui vivent sous des régimes politiques autoritaires diraient, eux, s'ils pouvaient s'exprimer.
...ociale est sans égale ! Pour autant, confrontés aux défis, nous ne nous voilons pas la face : dans le cadre de ce PLFSS, nous élaborons précisément des solutions pour garantir l'accès aux soins de nos concitoyens. Encore une fois, nombre de nos compatriotes savent bien que, par principe, vous refusez toute discussion, sinon dans le seul but de vous opposer à la majorité et au Gouvernement. Votre motion de censure nous accuse de mentir : balayez devant votre porte ! Vous prétendez que nous sommes responsables de la pénurie de médecins : qui, dans les années 1990, a drastiquement réduit le numerus clausus ? Un gouvernement socialiste ! Vous prétendez vouloir sauver l'hôpital public : qui soutient une réintégration des soignants non vaccinés dont on sait qu'elle désorganisera irrémédiablement les services ?
Au cours des derniers mois, cette situation s'est produite à plusieurs reprises : je crains qu'il n'en soit de même à l'avenir. Pour nous, membres du groupe majoritaire de notre assemblée, qui rejetons sans ambiguïté toute forme de populisme et sommes animés par la seule volonté de poursuivre notre action au bénéfice des Françaises et des Français, nous ne soutiendrons pas cette motion de censure.
Madame la Première ministre, ça devient une habitude : toutes les semaines, nous nous retrouvons dans un hémicycle quasiment vide, à commenter une énième motion de censure déposée par l'extrême gauche en réponse à un énième 49.3 imposé par le Gouvernement. Vous êtes là, assise au milieu des membres de ce dernier, alors que pendant ce temps la maison France flambe de toute part. Vous êtes là parce que, une fois encore, vous avez voulu imposer, par l'application du 49.3, la vision budgétaire du Gouvernement, une vision rigide, sectaire, fermée. Vous êtes là alors que...
Avec ce nouveau 49.3 suivi d'une motion de censure, l'espoir a cédé la place à l'exaspération et à ce triste constat : vous ne changerez jamais.
Par votre attitude, c'est notre démocratie parlementaire que vous abîmez. Cela vous rassurera peut-être, madame la Première ministre, si j'ajoute que vous n'êtes pas les seuls : à l'ultragauche de l'hémicycle, on dégaine la motion de censure plus vite que son ombre, dépouillant de toute solennité, de toute gravité, ce dernier recours en matière de contrôle de l'exécutif par le Parlement. Mesdames et messieurs les députés de la NUPES, vous détournez cette procédure de son objet : soyons francs, vous n'avez aucune intention de faire sauter le Gouvernement. Du reste, comment se pourrait-il que votre motion soit adoptée alors que vous n...
...rs le chaos. Nous continuerons à faire ce pour quoi nous avons été élus : soumettre nos propositions, amender les textes, voter pour ou voter contre, mais toujours participer à la vie démocratique au sein de cet hémicycle. Les Français que nous défendons nous font l'honneur de nous accorder leur confiance : c'est toute la motivation dont nous avons besoin. Nous ne voterons pas en faveur de cette motion de censure ,