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Car, en réalité, cette motion de censure est une motion d'imposture : vous cherchez à faire oublier votre appel à voter Emmanuel Macron dès le soir du premier tour de l'élection présidentielle.
Regardez ces bancs, car ils seront dignes du choix démocratique qu'a fait le peuple. La détresse sociale, économique et sécuritaire des Français impose des réponses urgentes. Cette détresse serait aggravée en cas de crise institutionnelle. En ne votant pas pour votre motion de censure, les députés du Rassemblement national prennent une décision responsable : nous faisons passer le pays avant les partis, ce qui n'est pas votre cas.
une opposition ferme qui ne transigera pas avec les valeurs de la République ; une opposition constructive qui ne s'abaissera pas à faire de l'obstruction stérile. Notre refus de voter cette motion de censure en témoigne. Madame la Première ministre, soyez bien consciente cependant, que si, pour les raisons que je viens d'exposer, nous ne voterons pas aujourd'hui la motion de censure, nous ne nous interdisons rien à l'avenir. En effet, nous n'hésiterons pas à recourir à cet outil que l'État de droit donne à l'opposition si les intérêts des Français ou ceux de la France venaient à être grandement men...
...avoir, chevillée au corps, la volonté de rassembler. Il faut rassembler un pays fracturé par cinq années de politique trop souvent erratique, déconnectée du réel et – il faut le dire – largement inefficace. Aujourd'hui, dignes héritiers de leur chef de file, les députés de la NUPES s'allient pour proposer dans cet hémicycle ce qu'ils savent faire le mieux : fracturer. Ils le font au détour d'une motion de censure déposée contre votre gouvernement, afin de mettre à genoux votre légitimité, madame le Premier ministre. Il s'agit donc d'une stratégie résolument offensive – pour ne pas dire d'une stratégie de blocage qui vise à nous faire obéir à un homme – vous voyez de qui je parle –, alors que, comme l'a si bien formulé la philosophe Simone Weil, « l'obéissance à un homme dont l'autorité n'est pas illuminé...
Madame le Premier ministre, vous avez devant vous un hémicycle profondément renouvelé qui porte la voix des Français dans leur diversité, avec leurs inquiétudes, leurs besoins et leurs impératifs. Nous sommes nombreux ici à vouloir rattraper le temps perdu et répondre de toute urgence à leur appel. Vous l'avez compris : je ne voterai pas cette motion de censure. Vous avez devant vous un hémicycle à conquérir en faisant preuve de courage, d'écoute et d'humilité. La balle est dans votre camp.