2116 interventions trouvées.
…en parallèle à la question du soldat augmenté. Je regrette qu'il ne soit pas là, il aurait pu voter cet amendement ! En tout cas, voilà des sujets dont nous devons vraiment nous préoccuper. Je rappelle qu'une proposition de résolution a récemment été votée dans cet hémicycle au sujet du groupe Wagner mais, outre le mercenariat, l'utilisation de l'intelligence artificielle à des fins militaires et les systèmes d'armes létales autonomes sont aussi des sujets de préoccupation majeurs, parce qu'ils représentent des menaces très graves pour la sécurité internationale et la stabilité du monde. C'est pourquoi la France doit s'y investir avec beaucoup de volontarisme en vue de les réguler, voire de les interdire.
L'amendement permettrait de préciser la fonction stratégique d'influence. On comprend évidemment pourquoi cette notion a émergé, mais nous sommes inquiets de la signification militaire que l'on pourrait lui donner. Nous sommes conscients des difficultés auxquelles notre pays a dû faire face ces dernières années, qui nécessitent une réaction. Néanmoins, dans le domaine militaire, traiter de l'influence et en particulier de la lutte informatique pose évidemment des questions éthiques et légales très importantes. Confrontés aux campagnes de fake news ou de diffamation menée...
« Un blessé de guerre n'est jamais un infirme. Il n'a pas perdu son bras ; il l'a donné », écrivait Sacha Guitry. Cette phrase nous rappelle à tous la grandeur de l'engagement du militaire, qui sert au péril de sa santé, voire de sa vie. C'est la grandeur même de ce sacrifice qui exige que nos blessés militaires fassent l'objet d'« une prise en charge unique et cohérente », comme le rappelle l'alinéa 34 du rapport annexé. Mais ce passage comporte un oubli : il omet de prendre en compte la durée de la prise en charge. Chaque blessure est unique et nécessite un traitement et un suivi...
En effet, c'est un sujet essentiel que celui qui concerne nos militaires blessés : ils doivent être pris en charge sur le long terme. Mais c'est déjà le cas et ce suivi est encore renforcé par le déploiement des maisons Athos, en particulier pour les militaires souffrant de traumatismes psychologiques. Je vous remercie d'y veiller, mais votre demande est satisfaite, d'autant que le plan Blessés 2023-2027 entrera bientôt en vigueur. Je vous demande donc de retirer vot...
Le projet de loi de programmation militaire consacre l'importance nouvelle conférée à la politique d'influence de la nation, érigée en nouvelle fonction stratégique. Cette nouvelle orientation se traduit par l'adoption d'une stratégie nationale d'influence, qui inclut notamment la lutte informationnelle. Celle-ci est incontournable, tant le champ informationnel devient capital pour nos relations diplomatiques et la conduite des guerres ou ...
La désinformation, notamment sur les réseaux sociaux, occupe une place de plus en plus importante dans la lutte d'influence, notamment sur les théâtres d'opérations extérieures, surtout, comme l'a rappelé mon collègue Buisson, sur le continent africain. Cet amendement vise donc à préciser, dans le rapport annexé, que les actions civilo-militaires, qui ont fait leurs preuves, devront monter en puissance pour mieux lutter contre la désinformation orchestrée par des puissances qui veulent nuire à notre pays sur les continents où nous intervenons.
Je comprends le sens de votre amendement. Il est vrai que les actions civilo-militaires existent depuis longtemps. Du reste, certaines sont menées en Afrique par des militaires et montent en puissance. Je crois donc que votre amendement est satisfait dans les faits. En outre, cette préoccupation est prise en compte à l'alinéa 22. Je vous demanderai donc de retirer l'amendement.
Soit, nous l'entendons. Mais entendez aussi que la blessure a automatiquement un lien avec l'activité du militaire en service ; ce lien est intrinsèque au syndrome de stress post-traumatique. Il n'est donc pas possible de frauder ou de feindre. Ce que nous vous proposons dans notre amendement de repli, qui se contente de compléter la « simplification » des démarches administratives par leur « réduction », c'est que le comité d'experts puisse rendre son avis sur la base du dossier médical du soldat blessé : i...
Nous voulons nous assurer que les blessures psychiques soient bien prises en considération et que chaque militaire atteint d'une telle blessure aura vraiment une place dans l'une de ces maisons Athos qui visent à la réhabilitation psycho-sociale des patients. Votre rapport précise que des maisons Athos supplémentaires seront créées. C'est une bonne chose. Nous l'avions demandé lors des débats sur le projet de loi de finances, mais vous aviez rejeté nos amendements. Alors, puisque nous ne disposons toujours p...
...i, trop longtemps marginalisées dans les parcours de soins, n'en sont pas moins réelles. Le ministère des armées en a pris conscience et a développé divers outils d'accompagnement, d'écoute et de prise en charge pour soutenir ceux qui en ont besoin. Parmi ces outils se trouvent les maisons Athos, un dispositif de réhabilitation psycho-sociale développé depuis 2021 et dédié à l'accompagnement des militaires blessés psychiques en service, afin de les accompagner dans leur parcours de reconstruction personnelle, sociale, voire professionnelle. La rédaction actuelle du rapport prévoit l'ouverture d'autres maisons Athos, mais sans en préciser le nombre. Afin de répondre aux objectifs de soutien accru des blessés psycho-sociaux, affichés dans le cadre de cette LPM, cet amendement vise à préciser le nom...
Cet amendement a trait à un sujet qui fait, hélas ! bien trop souvent la une des journaux ; je veux parler des lycées militaires. L'Assemblée nationale avait créé, il y a quelques années, une mission d'information, à la suite de la révélation par Libération de faits de discrimination, de violences sexistes et sexuelles et de racisme dans ces lycées. Cette mission a émis des recommandations dont je ne suis pas certain qu'elles aient toutes été reprises par le Gouvernement, même s'il faut reconnaître que votre prédé...
À mon avis, les faits que vous décrivez ne se produisent pas plus dans les lycées militaires que dans d'autres lycées et le fait de confier la gestion de ces établissements à l'éducation nationale ne changerait donc pas grand-chose.
Les armées sont des lieux pleins d'humanité, et vous qui êtes commissaire à la défense, souvent au contact des troupes, vous le savez très bien. Dans les lycées militaires comme partout dans nos armées il y a qu'une seule couleur, le kaki ou le bleu… En vérité, je me trompe, il n'y a pas qu'une seule couleur, il y en a trois : le bleu, le blanc et le rouge.
...mées dans le cadre du projet de LPM. Lors du débat sur le projet de loi de finances pour 2023, vous aviez exprimé le vœu d'une feuille de route entièrement nouvelle. Malheureusement, le SSA apparaît peu dans le rapport. Lors du travail en commission, nous avons corrigé cela : nous avons acté que le SSA assure un rôle auprès des armées et un maillage territorial essentiel pour les populations tant militaires que civiles. Je profite de la défense de cet amendement, monsieur le ministre, pour vous signaler que les agents du SSA attendent un geste de votre ministère. En effet, dans plusieurs services, il y a encore des oubliés du Ségur, notamment la pharmacie centrale du SSA, le ravitaillement et l'Institut de recherche biomédicale des armées (Irba). Soyons reconnaissants aux HIA et au SSA qui ont été...
Afin de soutenir les anciens combattants, il vise à souligner le besoin d'accompagnement dont font part de nombreux militaires de retour dans la vie civile. Le risque de désocialisation et d'exclusion sociale auquel ils sont exposés doit être pris en considération. Il convient donc de compléter le dispositif Athos, que nous avons déjà évoqué. Ces maisons n'ont en effet qu'une action limitée, dans la mesure où elles ne prennent en charge que des militaires ou des anciens militaires souffrant d'une pathologie résultant ex...
Mais on assume tout. D'autant que ce n'est pas le statut militaire qui est en jeu, et nous ne contestons absolument pas le principe que les enfants de militaires aient accès à des lycées spécifiques. Ce n'est évidemment pas le sujet.
Le traitement du SSPT est un enjeu majeur pour notre société. L'engagement par l'Irba d'un plan de recherches visant à créer un médicament pour traiter cette pathologie est un objectif ambitieux, mais non dénué de sens, les militaires étant, du fait de leurs fonctions, davantage exposés à des situations à risque pouvant entraîner le développement de ce syndrome. L'innovation est au cœur des compétences de l'Irba. Le développement d'un traitement contre le SSPT entre dans ce cadre. Imaginons que l'Institut parvienne à trouver un traitement efficace : l'ensemble de la société en retirerait un gain précieux. La commercialisatio...
Ce que nous disons c'est que, on n'a pas nécessairement besoin d'un encadrement militaire au seul motif que l'on est enfant de militaire.