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Merci pour vos éclairages mais nous pourrions passer peut-être plusieurs jours sur ce sujet, qui malheureusement devient de plus en plus inquiétant, et vos propos ne nous rassurent pas tout à fait. La menace terrorisme est omniprésente dans le monde, et particulièrement chez nous. Cette menace fragilise l'équilibre de ceux qui nous ont précédés, ont mis des siècles à bâtir : une unité sociétale et structurelle qui unit les peuples au-delà des divisions politiques et territoriales. Cet islamisme est à la fois rampant et galopant. On le retrouve partout, jusque dans les campagnes de promotion de nos in...
La menace islamiste est plus que jamais présente sur le territoire européen. Nous nous souvenons tous de la tragique attaque qui s'est déroulée à Arras, tout proche de ma circonscription. Nous avons également assisté avec inquiétude aux événements tragiques de Moscou qui ont ravivé le spectre islamiste. En avril 2021, l'Union européenne a adopté le règlement relatif à la lutte contre la diffusion des conte...
...ons du monde, ou bien a trouvé des soutiens auprès de gouvernements « amicaux ». Enfin, nous avons assisté à la diffusion d'une idéologie de manière déterritorialisée, y compris en France par le biais d'un certain nombre de mosquées, conduisant à des actes terroristes et criminels. Les trois attentats qui ont touché récemment des enfants et des adolescents sont typiques de cette nouvelle forme de menace. Le lien avec l'islamisme est assez avéré, que ce soit pour l'affaire de Viry-Châtillon ou l'agression de Samara par exemple. Comment les parlementaires que nous sommes peuvent-ils lutter ? Il me semble que nous avons été assez efficaces face à une menace « néolithique », c'est-à-dire face à un groupe occupant un territoire donné, conduisant à l'élimination de Daech, que nous avons été moins eff...
Je pense que vous avez raison. La réaction des Français face aux récentes agressions relève davantage de l'horreur que de la terreur. Nous avons été profondément atteints : pour reprendre le titre d'un film célèbre, c'est « le chagrin et la pitié ». Nous avons besoin d'une intervention appropriée et bien pensée de la puissance publique face à cette menace. Comme le maire de Viry-Châtillon, je pense que tous les Français ont pleuré à la suite des événements qui ont frappé cette ville. Nous avons été certes horrifiés par les attentats précédents mais nous avons le sentiment que nous n'avons pas su apporter à des jeunes les moyens de vivre leur vie comme ils y avaient droit. C'est une peine que nous ressentons tous. Je ne pense pas être tellement dif...
... inspecteur général des services actifs de la police nationale. Vous exercez vos fonctions depuis le 1er septembre 2023. Vous remplacez ce matin le préfet Mailhos. Depuis le début de l'année, d'après le renseignement d'origine sources ouvertes, deux projets d'attentat ont été déjoués en France, notamment grâce à l'action des services de renseignement. Comme l'a rappelé le Premier ministre : « La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte ». Dans le cadre du relèvement de Vigipirate à son niveau maximal, 4 000 militaires supplémentaires ont été placés en alerte. Depuis 2017, quarante-cinq projets d'attentat auraient été déjoués et 760 étrangers radicalisés reconduits à la frontière. Le CNRLT est habituellement auditionné par la délégation parlementaire au renseignement (DPR) mais la...
...neau, je vous remercie de cet historique très complet, mais aussi dramatique, voire anxiogène. J'ai été profondément affectée par l'attentat tragique qui a coûté la vie à Dominique Bernard, dont le lycée se trouve dans ma circonscription. Cet événement douloureux met en lumière notre vulnérabilité, en dépit de l'engagement et de l'efficacité remarquables de nos services de renseignement. Outre la menace constante et endogène, nous observons la résurgence de menaces exogènes, en raison notamment de l'émergence de l'État islamique au Khorassan. Les JOP attireront plus de 15 millions de visiteurs. La charge de travail des services de renseignement sera exceptionnellement élevée. Quels mécanismes et processus de renseignement seront spécifiquement mis en œuvre pour identifier et prévenir les risque...
Monsieur Martineau, je vous remercie de votre exposé très complet, sur un sujet, le terrorisme, qui inquiète beaucoup nos compatriotes. Quelques jours après le terrible attentat perpétré à Moscou, qui nous rappelle bien tristement l'attentat du Bataclan, de nombreux pays, dont le nôtre, redoutent qu'un tel événement se produise ou se reproduise sur leur sol. Vous venez de confirmer que la menace terroriste est à un niveau très élevé. À quelques semaines des JOP, la France est sur le qui-vive. La DGSI aurait déjà conseillé au ministre de l'intérieur de reconsidérer l'organisation de la cérémonie d'ouverture, tant la possibilité qu'elle soit le théâtre d'un attentat terroriste est forte. Nous sommes face à un dilemme aussi terrible qu'inadmissible : soit nous revoyons nos plans pour la cé...
...ux plus récents en passant par celui du Bataclan. Il nous rappelle aussi que les forces de l'État islamique se sont reconfigurées. D'après le président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), Jean-Charles Brisard, des acteurs exogènes issus d'Asie centrale – des Tadjiks, des Ouzbeks, des Turkmènes – et des Pakistanais forment l'essentiel du contingent de l'État islamique. La prévention de cette menace protéiforme nécessite que nos services aient des moyens. Avons-nous un nombre suffisant d'agents en capacité de communiquer dans les langues des divers acteurs et de les comprendre ? Combien avons-nous d'agents locuteurs des langues concernées ? Combien avons-nous d'anthropologues et de chercheurs permettant de bien comprendre les systèmes des pays concernés et les groupes djihadistes qui y prosp...
Ce que vous appelez les troubles du comportement sont des troubles psychiques, souvent psychiatriques. Nous devrons réfléchir à la façon d'améliorer la prévention et le repérage. Quelle est l'efficacité de la désintoxication et de la déradicalisation ? Ceux qui sont dans cet engrenage sont une menace persistante. Lorsque l'on parle des groupes terroristes du Sahel ou d'Afghanistan, on les imagine vivre dans la rusticité. En réalité, il y a parmi eux beaucoup d'ingénieurs et de gens très capés en informatique, qui sont à l'origine de l'ampleur de la propagande sur les réseaux sociaux. J'ai pris note que votre marge de manœuvre en la matière est faible. En revanche, caractérisez-vous ce que l...
Au lendemain de l'attentat de Moscou du 22 mars dernier, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a rappelé la menace terroriste très élevée qui pèse sur la France. La situation est alarmante : jamais nous n'avons déjoué autant d'attentats – quatorze depuis 2020, soit un tous les deux mois. Tout le monde peut être visé, n'importe où sur notre territoire, dans un établissement scolaire ou dans une salle de spectacle, dans une mairie ou dans une réunion. Dans un contexte de tensions géopolitiques fortes qui risqu...
Monsieur Martineau, j'ai remarqué que vous avez parlé d'ultradroite et non d'extrême-droite, que j'appelle, moi, droite patriote, et dont chacun sait qu'elle n'est une menace ni pour la démocratie ni pour la sécurité en France. En revanche, certains groupes d'extrême-gauche flirtent avec l'islamisme et présentent un danger. S'agissant de la recrudescence des cyberattaques, j'aimerais évoquer celles qui visent les établissements scolaires. Le logiciel Atrium a montré ses failles, exposant les établissements à des alertes à la bombe et les élèves, ce qui est plus grave...
...i ont endeuillé notre pays le 13 novembre 2015 et aux morts du Bataclan, aux morts du festival Nova, en Israël, le 7 octobre ? Alors que deux projets terroristes ont d'ores et déjà été déjoués en 2024, le terrorisme islamiste reste plus que jamais menaçant. La branche afghane de Daech, qui a revendiqué l'attentat de Moscou, a d'ailleurs voulu frapper Strasbourg il y a quelques mois. Face à cette menace, monsieur le Premier ministre, vous avez annoncé le relèvement du plan Vigipirate au niveau « urgence attentat ». C'est dans ce cadre que nous étions hier ensemble gare Saint-Lazare, dans le 8
Monsieur le Premier ministre, quel est l'état de la menace terroriste en France et comment risque-t-elle d'affecter nos concitoyens ?
... leur gré, les étudiants bénéficiaires. Ainsi, le rapport d'information sénatorial rendu par André Gattolin le 29 septembre 2021 relève que, selon le président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), l'établissement a subi des pressions avant l'organisation d'une conférence du dalaï-lama. À cette occasion, l'Inalco a reçu des lettres de l'ambassade de Chine et des menaces de retrait de bourses d'études. En ce qui la concerne, Sciences Po a annulé une conférence similaire.
L'article 2 vise la remise au Parlement d'un rapport gouvernemental détaillant l'état des menaces d'ingérences étrangères, suivie d'un débat dans les deux chambres. Je souhaite insister sur l'intérêt que revêtirait un tel débat public, éclairé, transpartisan et riche de préconisations créatives, non seulement pour les parlementaires eux-mêmes, mais aussi pour les Français. En effet, nous sommes plusieurs à déplorer que la prise de conscience de la réalité et de la dangerosité des ingérences...
Je commencerai par quelques considérations générales sur l'article 2. La décision de fixer à deux ans plutôt qu'à un an l'intervalle entre deux débats résulte directement des consultations que nous avons conduites. Certes, l'évolution de la menace ne justifie pas un débat annuel, mais des débats tenus tous les trois ou quatre ans seraient bien trop éloignés pour en rendre compte précisément. C'est pourquoi, recherchant un équilibre entre les revendications exprimées par les différents acteurs, nous avons décidé de porter à deux ans le délai initial d'un an. S'agissant de l'ingérence des États-Unis, je témoigne que Constance Le Grip a cons...
...ans. Ensuite, la logique institutionnelle et le parallélisme des formes plaident en faveur d'un rapport annuel. Les délégations de notre assemblée – entre autres la délégation parlementaire au renseignement (DPR) –, le Gouvernement et d'autres organismes remettent leurs rapports annuellement. Il n'est pas cohérent d'affirmer d'une part que le risque d'ingérence est majeur et d'autre part que la menace n'est pas suffisamment grave pour justifier la tenue d'un débat tous les ans. Le nombre d'attaques informatiques, par exemple, a augmenté exponentiellement ; à quoi servirait-il de débattre d'une cyberattaque deux ans après les faits ? Il existe un besoin précis, et vous ne pouvez priver l'Assemblée nationale de son droit de regard sur un sujet que vous estimez si urgent.
Ils nous informeront plutôt de l'actualité générale de la menace. Ils nous diront par exemple qu'il existe une menace pressante d'ingérence étrangère dans les processus électoraux, que toutes les élections en cours sont susceptibles d'être influencées par des manipulations d'information russes, que toutes les sociétés participant à la fourniture d'armes à l'Ukraine risquent de subir des tentatives de déstabilisation par la Russie, ou encore qu'elles sont susce...
La réponse est non. C'est pourquoi il nous semble pertinent de fixer à deux ans la périodicité du rapport et du débat, compte tenu de l'évolution de la menace et de l'apparition de nouveaux procédés. Par exemple, les cyberattaques d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes qu'il y a quatre ans, mais cela résulte d'un développement quadriennal. La rapidité de l'évolution de la menace justifie l'organisation d'un riche débat tous les deux ans, ce qui nous permettra de contrôler précisément les services de renseignement. C'est la raison pour laquelle, revenant ...