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Interventions sur "métier"

451 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

Ils veulent du temps libre. Si vous voulez que ces métiers soient revalorisés, la solution passe par les régimes spéciaux et les conquêtes sociales. Et au lieu de cela, vous divisez le pays. À un moment où nous devrions être unis pour engager la bifurcation écologique, vous choisissez la division. Quant à nous, nous choisissons l'unité et le combat avec les autres pour changer de société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

...oser les salariés entre eux. Mais l'attaque est la même contre tous les salariés : il s'agit de raccourcir les retraites pour tous, point barre. Que sont les régimes spéciaux ? Ce sont des régimes pionniers, comme on vous l'a dit. Avant 1945, il y avait les régimes de mineurs, de cheminots, de fonctionnaires et de salariés de la RATP. En 1946, le régime d'EDF a été créé. Ces régimes réservés aux métiers pénibles ont défini les prestations, le salaire de remplacement, les catégories actives. Ce sont toutes ces personnes que, par votre réforme, vous voulez faire travailler deux ans de plus. Tous les droits en matière de retraite sont nés des régimes spéciaux. Il a été décidé, en 1946, de les conserver tant que le régime général n'assurait pas les mêmes droits. La situation n'ayant pas évolué, il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

... comme si vous espériez ainsi modérer la mobilisation contre la réforme des retraites. J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer ce soir : la solidarité est toujours vivante en France, puisque la mobilisation contre la réforme était bien visible aujourd'hui dans la rue. J'ai aussi le sentiment que vous oubliez de prendre en considération les difficultés de recrutement auxquelles font face certains métiers. Je pense par exemple aux transports. Dans ma circonscription, à Lyon, il est difficile de recruter des chauffeurs de bus, alors même que nous sommes confrontés à l'enjeu crucial du développement des mobilités à l'heure de l'urgence climatique. Et puisque nous parlons de régimes spéciaux, pourquoi ne pas créer un régime spécial pour les métiers du soin ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Leurs agents avaient une mission spécifique : être disponibles, quoi qu'il arrive, partout en France. Nous en avons besoin, plus encore qu'hier, et c'est aujourd'hui que vous décidez de casser les droits sociaux pour nuire à l'attractivité de ces métiers. Honte à vous, encore une fois !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLéo Walter :

Pourquoi l'ont-ils été ? Tout simplement parce qu'ils sont la reconnaissance d'une pénibilité. Ce projet de réforme comporte d'ailleurs une invention fabuleuse : pour prouver la pénibilité de son métier, il faudra désormais être déjà cassé par le travail, c'est-à-dire ne plus pouvoir continuer à l'exercer et être devenu invalide ! Vous transformez ainsi la retraite en une période d'invalidité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...s mots sont ceux d'Emmanuel Macron en 2019. Il a changé d'avis depuis, mais c'est toujours celui de 93 % des actifs du pays. Déjà, en 2019, les régimes spéciaux étaient érigés en boucs émissaires. Emmanuel Macron n'aime pas, bien sûr, le mot « pénibilité » – il en a d'ailleurs supprimé quatre des critères dès 2017. Or les régimes spéciaux répondent directement aux enjeux de la pénibilité dans les métiers concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

Certains des collègues qui ont soutenu ces trente-deux amendements de suppression de l'article 1er ont dit qu'il était injuste. Mais c'est pourtant bien une question de justice et d'équité que de le proposer. Sinon, dites-moi pourquoi deux métiers identiques ne devraient pas avoir le même régime ? On cite régulièrement l'exemple du chauffeur de bus qui n'a pas le même régime selon qu'il exerce à Paris ou à Orléans. Vous arguez aussi que nous voulons diviser les Français. Mais cet article est au contraire le moyen de les rassembler au sein du régime général ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...sponsables des difficultés du régime général. Il y en a même, parmi ceux que vous supprimez, deux qui contribuent au financement du régime général et ainsi à la solidarité. Tout cela mérite d'être rappelé et d'être mis sur la table pour avoir une vision objective des choses. Nous considérons que les régimes spéciaux sont des régimes pionniers parce qu'ils ont permis la prise en compte ajustée des métiers et de leur pénibilité par la diversité de chacun des régimes concernés. Vous, vous proposez seulement une dégradation brutale des droits des nouveaux entrants. Nous nous opposons évidemment à une telle disposition. Je note au passage, monsieur le ministre, que vous vous asseyez sur les propos que vous avez tenus sur le caractère fondamental des négociations de branche et du dialogue social dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Nous avons, aux côtés de Marine Le Pen, une vision pragmatique et très claire : s'il y a des problèmes de recrutement et de fidélisation dans certains métiers, il faut y remédier. Je pense notamment aux industries électriques et gazières. Nous sommes ici tous favorables, à l'exclusion d'une partie de la NUPES, à la relance du nucléaire dans notre pays. L'État s'y emploie aujourd'hui et c'est une bonne chose, mais comment y parvenir sans soudeurs ? Aujourd'hui, nous devons faire appel à des soudeurs nord-américains dans nos centrales nucléaires. Nous n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Nous ne souhaitons pas faire venir de la main-d'œuvre dans ces métiers en tension : il faut aider l'ensemble de ces filières à attirer des jeunes, ainsi que toutes les autres compétences requises. C'est la raison pour laquelle, quand bien même nous sommes contre certains régimes spéciaux, nous attendons la suite des débats pour nous positionner sur cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

…en remettant en question leurs conquêtes sociales, pourtant justifiées par la pénibilité de leurs métiers. Collègues, dans quel état seriez-vous, au bout d'une journée de conduite d'un bus double de la RATP, au bout d'une année, d'une carrière entière, avec des salaires souvent inférieurs de moitié à nos indemnités ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Enfin, pourquoi, si vous vous souciez de la question, n'avez-vous pas ouvert des régimes spéciaux à tous les métiers les plus pénibles lorsque vous étiez aux responsabilités ? Je pense, moi, aux mécaniciens, aux boulangers, aux charcutiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Nous n'arrivons pas à recruter. Pourtant, au lieu de sanctuariser ces métiers, vous les fragilisez. C'est une raison de plus pour rejeter votre proposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Nous refusons la suppression du régime spécial de retraite de la RATP. Cette mesure est injuste et inutile. Nous rencontrons de nombreux problèmes pour faire fonctionner l'outil performant qu'est la RATP, compte tenu du manque d'attractivité des métiers qu'elle propose, de leur pénibilité et de leur spécificité. Vous déclencherez inutilement la réprobation, voire la colère, de l'ensemble des personnels de la RATP. La suppression de ce régime spécial de retraites n'amènera rien, car ses premiers effets financiers ne seront pas évidents avant une quarantaine d'années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

Voulez-vous les envoyer directement du travail au cimetière ? Le corps s'use au travail. Je suis ouvrier et j'ai travaillé vingt-neuf ans en usine : j'ai vu mes collègues, dont les métiers étaient pénibles, souffrir de troubles musculo-squelettiques. Je pense par exemple aux salariés en trois-huit, en cinq-huit, aux ouvriers et salariés de la RATP, à tous ces gens qui, bien souvent, gagnent peu et arrivent cassés à la retraite. Ils font tenir notre pays debout, ils sont indispensables alors que vous, vous ne l'êtes pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Séquence tranche de vie : la scène se déroule sur le quai de la ligne 8 ou 2 ou 13, ou sur ceux du RER B ou A – c'est partout pareil. Tous les jours, le quai est bondé, les rames aussi, les agents sont à bout de souffle, comme les usagers. On manque de machinistes : le métier n'est plus attractif. L'ouverture à la concurrence exigée par l'Union européenne est passée par là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Vous voulez casser ce régime alors que beaucoup des métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération. Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Pourquoi existe-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France, ou de Tisséo, en région toulou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

C'est après de longues luttes que les travailleurs de la RATP ont réussi à faire reconnaître la pénibilité de leur métier et, surtout, à faire prendre en compte la diminution de leur espérance de vie. Vous passez votre temps à nous rabâcher que l'espérance de vie augmente et que c'est la raison pour laquelle il faudrait absolument augmenter la durée de cotisation. Mais ce n'est pas le cas pour ces travailleurs. Les horaires décalés et irréguliers, le travail de nuit et de week-end, les mouvements répétitifs qui caus...