Interventions sur "médecin"

2718 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Ensuite, vous caricaturez les oppositions ! Personne ici ne remet en cause l'excellent travail des médecins installés, et personne ne prétend qu'il existe une solution unique pour répondre au problème de l'accès aux soins ! Universitarisation des praticiens hospitaliers, CPTS qu'il faut doper, salariat des médecins, même avec tout cela, certains n'ont pas de toubib ! Et souvent, ils renoncent aux soins alors qu'ils ont une santé précaire, mais pas de ronds ! En Macronie, il vaut mieux être riche et en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Et quand vous n'avez pas de médecin chez vous, vous prenez le train pour consulter en secteur 2 à Paname ou ailleurs en métropole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

...s associatifs et les habitants contribue à fluidifier le dialogue entre les acteurs du soin exerçant dans leur territoire. Ce rôle est facilité par leurs compétences structurelles, notamment en matière de logement, de mobilité, de transition écologique et de rénovation des bâtiments, et par les missions de santé publique qu'elles assument déjà directement dans le cadre de l'exercice délégué de la médecine scolaire et en employant des professionnels de santé, en particulier dans les centres de santé municipaux et dans les crèches. Le présent amendement vise donc à reconnaître la responsabilité des élus urbains et métropolitains à l'égard de la population, en institutionnalisant, à l'échelle des grandes agglomérations et des métropoles, un espace d'échange et de coopération stratégique en santé, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

La prévention vous est chère, monsieur le ministre. Pour la servir, il est important de mettre tous les acteurs à contribution. Dans le domaine de la santé, ceux-ci dépendent d'autorités diverses. La santé des plus jeunes l'illustre : la protection maternelle et infantile relève des conseils départementaux ; le système de la médecine scolaire est spécifique. Il s'agit donc de rassembler tout le monde, y compris la direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités, afin d'être capables de dépister les personnes frappées d'exclusion économique et sociale et de prévenir les problèmes de santé. Ces amendements visent à créer les conditions d'une coopération effective entre les territoires, notamment grâce à de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...utis en proposant une prise en charge plus efficace des patients, comme c'est le cas dans ma circonscription du sud de la Seine-et-Marne. Il convient désormais d'aller plus loin : les CPTS doivent fédérer davantage de soignants libéraux, et il faut accélérer leur déploiement partout en France. C'est toute l'ambition de l'article 3. Vingt ans après la suppression de l'obligation de garde pour les médecins de ville, il est temps que nous opérions un rééquilibrage entre tous les professionnels, de sorte qu'ils puissent mieux participer à la permanence des soins. La permanence des soins en ambulatoire a été précisée par la loi du 19 mai 2023 portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, dite loi Rist. Complémentaire de cette disposition récente, l'article 4 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Aussi l'article 5 vise-t-il à étendre le contrat d'engagement de service public (CESP) à tous les professionnels en médecine, en odontologie, en maïeutique et en pharmacie, à l'issue de la deuxième année du premier cycle des études de santé. Cela constituera un plus pour lutter contre la désertification médicale. Parce que le maintien de l'offre de soins dans un territoire donné est une priorité, les articles 9 et 10 visent à renforcer l'intégration des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue). Ces disposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

...rds dans la prise en charge de pathologies lourdes, mais aussi dans la réalisation des examens de dépistage, ainsi qu'un encombrement des services d'urgences : ce sont autant de pertes de chance, avec les conséquences que l'on connaît sur la santé des patients, notamment les plus fragiles. Le diagnostic est établi, mais quelles en sont les causes ? La première est incontestablement la pénurie de médecins, elle-même provoquée par la diminution constante du numerus clausus entre 1970 et 2000. Chacun se souviendra qui était aux affaires durant cette période ; chacun se souviendra aussi que c'est à l'initiative de la majorité présidentielle que le numerus clausus a été supprimé en 2018. En mettant un terme à cette léthargie politique, nous avons fait augmenter de 24 % le nombre d'étudiants admis en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

…mais simplement le constat que j'évoquais plus tôt : à ce moment, nous ne disposons pas de suffisamment de médecins pour pourvoir tous les territoires en fonction de leurs besoins. C'est un discours de vérité que nous devons aux Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Nous devons également leur dire que si la liberté d'installation est remise en cause, les jeunes médecins refuseront simplement d'exercer la médecine générale en libéral ;…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

... que nous suivons : celle qui consiste à donner à chacun l'accès aux soins dont il a besoin, sans pour autant recourir à des solutions qui créeraient plus de difficultés qu'elles n'en régleraient. La présente proposition de loi reflète parfaitement cette position. Parce qu'elle responsabilisera les professionnels de santé sans les contraindre, parce qu'elle développera l'exercice coordonné de la médecine sans y enfermer les praticiens, parce qu'au fond, elle permettra de concilier les droits à l'accès aux soins dont doivent jouir les patients et les aspirations légitimes des professionnels de santé à bénéficier de meilleures conditions de travail, nous la voterons résolument.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Voici le constat : 6 millions de Français sont actuellement sans médecin généraliste traitant ; 1,6 million de Français renoncent chaque année à des soins médicaux ; 49 % des médecins généralistes se disent en situation de burn-out. Est-ce alarmant ? Bien évidemment ! À cela s'ajoutent 20 à 30 % de charge administrative et une augmentation inédite des déclarations d'agressions – de plus en plus violentes – sur l'ensemble des professionnels de santé. Dans ce contexte,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

dans le cadre d'un groupe de travail transpartisan réunissant les groupes républicains de cet hémicycle. Elle n'a pas pu être examinée. Ce soir, monsieur Valletoux, vous nous offrez l'occasion de le faire, par le biais de quelques amendements qui en sont issus et font l'objet d'un large consensus autour de trois propositions simples. Première proposition : réguler l'installation des médecins, comme on le fait pour les pharmacies ou les sages-femmes, comme on le fait en Allemagne ou au Royaume-Uni, afin que chacune et chacun dispose d'une offre de soins à proximité de son domicile. C'est tout. C'est le principe plein et entier de la régulation de l'installation. .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...llante. Deuxième proposition : démocratiser le système de santé afin que les jeunes de milieu populaire – souvent issus eux-mêmes de déserts médicaux et désireux d'y faire leur vie car ils y ont leur famille, leurs proches et leurs habitudes et qu'ils y ont commencé leur parcours scolaire – puissent enfin accéder aux différentes professions médicales et paramédicales. Rappelons que les études de médecine sont les plus sélectives socialement, qu'elles n'accueillent que 5 % d'enfants d'ouvriers – moins que l'école de commerce la plus élitiste ! Dès lors, la démocratisation du système de santé est une condition sine qua non de l'installation sur tout le territoire de professionnels qui connaissent les lieux, souhaitent s'y installer et ont besoin d'un accompagnement public pour le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Troisième proposition : adapter les pratiques de soins à la vie réelle des professionnels. Les jeunes médecins veulent voir leurs enfants grandir, avoir des congés et du repos. Pour cela, ils plébiscitent l'exercice salarié et en réseau, le fait de travailler avec des collègues pour discuter des pathologies, y trouver un intérêt, élever le niveau des connaissances et de la recherche médicale. En résumé, ils font de la médecine un travail collectif. Nous devons soutenir ce genre d'exercice à la fois pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...s successives ont bouleversé et mis à l'épreuve les fondements du système de santé français. Si celui-ci a tenu le choc des vagues épidémiques à répétition, les symptômes de ses dysfonctionnements sont de plus en plus vifs, au premier rang desquels une désertification médicale qui inquiète nos concitoyens. Quelque 87 % du territoire national font partie du désert médical. La France a perdu 5 000 médecins généralistes entre 2010 et 2021, alors qu'elle gagnait 2,5 millions d'habitants. Pour remplacer un médecin, il en faut désormais deux ou trois, en raison du vieillissement de la population, des avancées sociales comme la semaine de 35 heures, de la féminisation de la profession, du rapport à la parentalité et au travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Le temps où le médecin travaillait jour et nuit, week-end compris, est révolu. Nous devons le comprendre et surtout l'anticiper. Alors oui, monsieur Valletoux, comme vous le dites vous-même dans votre exposé des motifs : « La question de l'accès aux soins étant la première préoccupation des Français, elle doit être la première préoccupation du législateur. » Toutefois, nous sommes contre la coercition proposée aux art...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... avons inversé le cours des choses, en assouplissant le numerus clausus – reconnaissons d'ailleurs au moins à cette majorité le mérite d'avoir instauré le numerus apertus –, en créant la fonction d'assistant médical et en prenant un certain nombre d'autres mesures. Cependant, les chiffres sont là, violents, brutaux : 6 millions de Français, dont 700 000 personnes souffrant d'une ALD, n'ont pas de médecin traitant et certains, c'est vrai, renoncent à se soigner. C'est là un échec collectif, auquel nous devons remédier. Au cours des dernières législatures, plusieurs parlementaires, de tous horizons, ont d'ailleurs déposé des propositions de loi en vue d'améliorer l'offre de soins. Je tiens donc d'abord à dire au ministre et au rapporteur que le travail que nous avons accompli au sein du groupe tra...