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Des chiffres sont avancés par le Hamas ? Ils sont pris pour argent comptant : on ne va quand même pas douter des affirmations d'un mouvement qui nie depuis toujours l'existence d'Israël ! Au mieux, les membres de cette gauche renvoient dos à dos un État démocratique – le seul de toute la région – et une organisation qui égorge des enfants,…
…comme le désire cette gauche donneuse de leçons qui, ici même, voulait nous faire voter une résolution présentant Israël comme un régime d'apartheid.
Pour moi, les choses sont claires : nous ne devons avoir qu'une ligne de conduite, le soutien total et inconditionnel à Israël, qui joue une fois de plus sa survie…
…ce sont les budgets de la police, de la gendarmerie, de la justice et de la défense nationale, que vous ne votez pas ; demain, ce sera une loi sur l'immigration que vous ne voterez pas non plus. Nous devons apporter notre soutien au Gouvernement et au Président de la République ; vous le refusez. Le Président de la République a annoncé qu'il se rendrait demain en Israël. Pour soutenir son initiative et atteindre les objectifs qu'il a fixés, il nous appartient d'exprimer clairement notre volonté commune, ainsi que l'a fait Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères au nom du Gouvernement – je ne reviens pas sur ses propositions.
En 1947, Primo Levi publiait Si c'est un homme, quelques mois après son retour d'Auschwitz, quelques mois avant la création de l'État d'Israël – un État créé pour que les Juifs du monde entier puissent enfin vivre en sécurité après avoir subi la Shoah, durant laquelle 6 millions d'êtres humains furent exterminés parce que Juifs. Primo Levi revint des camps en vie et témoigna. Dans Si c'est un homme, il nous exhortait en écrivant : « N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas ». Je reviens d'Israël avec plusieurs députés d...
Nous n'oublierons jamais aucune des 1 400 victimes, notamment les 30 Français. Chers collègues, nous n'oublierons rien de ce que nous avons vu et entendu ; encore moins l'odeur âcre de la mort qui régnait partout où les terroristes du Hamas avaient semé la désolation dans leur folie meurtrière d'une cruauté impensable. Non, nous n'oublierons rien ! Nous n'oublions pas non plus qu'Israël et les Israéliens sont les premières victimes de ce drame : ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël est un immense pogrom comme nous pensions ne jamais en revivre. Nous n'oublions pas qu'Israël utilise les armes pour protéger les civils israéliens alors que le Hamas utilise les civils palestiniens pour protéger ses armes. Cela fait une grande différence !
Nous n'oublions pas qu'il s'agit d'une nouvelle offensive perpétrée par les intégristes fondamentalistes islamistes contre les principes et les valeurs de nos démocraties. Israël n'est pas seul visé, c'est la démocratie en son cœur qui l'est – nous le voyons en France, hélas ! Nous n'oublions pas que la paix doit être l'objectif inlassablement poursuivi, car les Palestiniens et les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité dans deux États voisins et pacifiés, mais nous n'oublions pas non plus que cette paix ne sera possible que lorsque le Moyen-Orient aura été expurgé...
Le courage, disait Jaurès, c'est de chercher la vérité et de la dire. C'est ce courage que nous sommes allés puiser en Israël lors de ces rencontres tragiques et fraternelles, d'une immense et terrible humanité, pour venir vous dire ce qui fut perpétré le 7 octobre 2023 de l'autre côté de cette Méditerranée qui nous rassemble, et vous déclarer à notre tour, chers collègues de la représentation nationale : « N'oubliez pas que cela fut, non, ne l'oubliez pas » !
Je tiens à remercier nos trois invités, messieurs Dominique Moïsi et Frédéric Encel, spécialistes de la géopolitique, ainsi que monsieur Élie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France et avec lequel j'ai des liens politiques extrêmement forts sur la construction de l'Europe. Nous avons organisé cette réunion dans des délais très courts pour des raisons que nous aurions, évidemment, souhaité ne pas avoir à connaître. Ce qu'il s'est passé ces derniers jours sur le territoire israélien a été pour chacune et chacun d'entre nous, quelles que soient ses opinions, la cause...
...s d'enfants, de personnes âgées, de barbaries terroristes, de viols, ce sont aux images qu'on pensait dépassées d'un pogrom auquel nous sommes malheureusement en train d'assister en direct. Au nom du groupe Renaissance, je tiens à exprimer notre solidarité et notre soutien absolus aux Israéliens face au terrorisme. J'ai aussi une pensée pour les familles françaises endeuillées et je rappelle, qu'Israël, en tant que démocratie, a bien sûr, en vertu du droit international et de l'article 51 de la Charte des Nations Unies, le droit et le devoir de défendre ses citoyens. L'analyse du contexte n'empêche pas la clarté morale qui nous impose de nommer les choses. « Mal nommer les choses est ajouter au malheur du monde », disait Albert Camus. Nous sommes ici face au terrorisme islamiste. Les te...
..., inacceptables et révoltantes des règles internationales précisées par les quatre conventions de Genève. La lâcheté qui consiste à s'en prendre à des populations civiles innocentes, à les massacrer dans des conditions innommables, à les prendre en otage pour en user de la manière effrayante que l'on sait, cette lâcheté ne devrait souffrir d'aucune minimisation. Il est parfaitement souhaitable qu'Israël puisse éradiquer le Hamas, afin que cette organisation terroriste ne puisse définitivement plus se livrer à de tels crimes. Nous notons et déplorons que le Hamas s'acharne non seulement sur les populations juives parce que juives, mais qu'il prend aussi en otage les populations gazaouies contre leur gré, avec une grande violence et avec un cynisme qui contredit certaines de ses déclarations de d...
...avi qu'il a été un très grand ambassadeur et que j'ai beaucoup de souvenirs, en tant que député-maire de Maisons-Alfort, de son action. J'ai beaucoup apprécié les propos de l'ensemble des intervenants, vous nous avez aidés à prendre en compte toutes les dimensions, historiques, philosophiques, géopolitiques des événements. Je tiens à exprimer la solidarité du groupe Les Républicains à nos amis d'Israël, aux amis du peuple d'Israël face à ces actions absolument inqualifiables. Nous sommes tous de la génération d'après la Shoah et nous espérions ne jamais revoir ces images absolument terribles de la barbarie la plus inacceptable. Je voudrais aussi exprimer notre solidarité vis-à-vis de toutes les victimes, de toutes ces familles endeuillées, et vis-à-vis de toute la communauté juive française qu...
... leur ampleur et par leur nature. Des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards ont été assassinés, massacrés parce que juifs. Nous sommes au-delà de ce qui est « acceptable » dans une zone de guerre. Nous sommes dans une forme de terrorisme aveugle, qui est impardonnable. Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de paix durable sans État palestinien et sans garanties de sécurité pour l'État d'Israël. Pour arriver du point A au point B, il faut passer par un point A' et éviter une surenchère. C'est le piège tendu par le Hamas. Celui-ci savait très bien quelle serait la réaction d'Israël, que Netanyahou prendrait la décision d'une riposte brutale qui offrirait des images d'une violence inouïe, lui permettant de ramener vers ses thèses la rue arabe. Le Hamas n'a que faire des Palestiniens, il p...
Vous avez tout à fait raison mais Israël ne peut pas faire la paix avec le Hamas. Elle doit faire la paix avec l'adversaire, l'Autorité palestinienne.
J'en ai beaucoup voulu à cet ancien premier ministre parce que je crois que le travail de chercheur consiste justement à expliquer, même face à l'horreur absolue que nous avons vécue. Monsieur Barnavi, j'ai lu votre interview dans Le Monde, dans laquelle vous dites que ce qu'il s'est passé est la conjonction d'une organisation fanatique et d'une politique imbécile d'Israël. Vous apportez des explications, comme Frédéric Encel, comme Dominique Moïsi, comme vos collègues chercheurs quand ils montrent que la politique israélienne contribue à la radicalisation de tant de jeunes. Vous avez dit, monsieur Moïsi, que la France était fidèle à sa politique, mais qu'a-t-elle fait depuis des années ? Quelle initiative a-t-elle prise face à la radicalisation, face à une Autori...
Je vous remercie monsieur le président d'avoir organisé cette table ronde passionnante avec trois invités. Nous sommes bouleversés par la barbarie de ce pogrom organisé par le Hamas, que rien ne peut justifier. Loin de servir la cause des Palestiniens de Gaza, qui sont d'ailleurs pris en otage depuis tant d'années, les fanatiques mettent en péril Israël, la région, et la paix dans le monde. Israël a raison de vouloir anéantir cette organisation terroriste mais se pose une question fondamentale : comment anéantir cette organisation armée sans aboutir à un massacre de masse dans la bande de Gaza, qui forcerait les pays arabes de la région à rompre la politique des petits pas du processus d'Abraham et surtout qui creuserait encore le fossé entre la...
Je remercie les trois intervenants pour leur expertise et pour l'optimisme dont ils font preuve. Je souffre pour Israël ; je souffre pour nos frères et nos sœurs juifs de France, attachés au seul État juif au monde. Quand nous voyons la barbarie, l'horreur absolue qui a un visage et qui s'appelle le Hamas, nous ne pouvons que condamner fermement et sans réserve ce qu'il s'est passé. Aujourd'hui, nous sommes dans la peine et dans l'indignation. Demain, nous devrons être dans la réflexion et la proposition. Toucher ...
... tentatives de relance du processus de paix, en vain. Les tensions n'ont cessé de croître au Proche ou Moyen-Orient, comportant majoritairement des peuples arabes, parfois divisés entre sunnites et chiites. Ces dernières années, le conflit israélo-arabe semblait s'apaiser depuis la signature des accords d'Abraham. Par ces accords, les représentants des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Maroc et Israël officialisaient la normalisation des liens diplomatiques. L'Arabie saoudite était également dans le processus de reconnaissance d'Israël. Cependant, le regain de tensions israélo-palestiniennes semble compromettre cette avancée diplomatique majeure au sein du Moyen-Orient. Monsieur Encel, pensez-vous que nous devons craindre une remise en cause ou une abrogation de ce traité ? Des conflits du ty...
...it faire. J'avais observé cette prise de distance de l'intelligence, quand je travaillais avec Simone Veil et qu'elle parlait de ce qui lui était arrivé à Auschwitz. Cette capacité de maîtriser l'horreur par l'intelligence est un devoir pour nous. Nous devons comprendre, expliquer, analyser. Enfin, le troisième sentiment est une exigence de volonté. Nous devons veiller à ce que les événements en Israël ne se traduisent pas par des violences, des déchirements et des discordes à l'intérieur de notre communauté nationale. Nous avons tous un devoir dans nos partis politiques pour amener nos concitoyens à réagir intelligemment et à éviter qu'ils soient tentés par la violence. J'ai été très sensible à ce qu'a dit Élie Barnavi sur notre responsabilité politique. Je ne sais pas si la France a été insu...