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...ains – qu'ils soient libérés le plus tôt possible ! Trente de nos compatriotes ont perdu la vie ce 7 octobre ; une, au moins, est retenue otage. Et derrière l'horreur et ces crimes abjects, qui n'ont rien à envier aux pires pogroms de la plus sinistre histoire, se profilent des mains assassines, celles des terroristes islamistes du Hamas et de ses alliés, dont le projet même est la destruction d'Israël, et avec elle celle des Juifs. Ce mouvement terroriste doit être condamné, non pas malgré l'attachement à la Palestine, mais précisément au nom de cet attachement.
Le terrorisme ne libère de rien, il opprime. Et Israël attaqué – nul ne saurait le contester – a le droit à sa sécurité, le droit légitime de se défendre dans le respect du droit international. Mais nous le savons et le redoutons : dans la plaie béante de ces attaques pousse une terrifiante envie de vengeance…
La faiblesse de la force, c'est de croire à la force. Israël ne doit pas tomber dans ce piège stratégique et moral. Ne laissons pas le piège du Hamas se refermer !
Nous avons basculé dans le monde d'après, le monde d'après le 7 octobre, date à laquelle un drame nouveau est venu s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont déchiré le Proche-Orient. Ce samedi-là, il y a seize jours, Israël a connu une attaque sans précédent sur son sol : le Hamas a lancé une offensive organisée, coordonnée, visant à prendre en otage le maximum de civils israéliens, lorsque ceux-ci n'étaient pas sommairement exécutés chez eux, parfois par familles entières. Comment ne pas être profondément marqués par les images et les récits de ces exactions ? Elles sont ce que l'humain peut faire de plus immonde. ...
... aux méthodes djihadistes, est toujours vive. Face à ce déferlement de violence, cette émotion a d'ailleurs été partagée dans de nombreux pays. Après la sidération doit venir la lucidité. Afin de prendre toute la mesure des événements de ces deux semaines, je voudrais exposer trois principes qui doivent guider notre compréhension et, surtout, notre action. Le premier, fondamental, est le droit d'Israël à se défendre. Le deuxième principe est un devoir : rester toujours attentif au respect du droit international. Le troisième principe est lui aussi primordial : se garder d'importer ici des conflits qui se déroulent ailleurs.
Oui, nous réaffirmons le droit d'Israël à garantir sa sécurité, comme tout État souverain attaqué de la sorte. Trop longtemps, des puissances révisionnistes ont voulu mettre fin à son existence. Nous leur répondons que l'État d'Israël est un fait accompli.
Au cours de l'histoire, la démocratie israélienne a su résister aux attaques de puissances coalisées contre elle. Elle le fait aujourd'hui encore contre les menaces terroristes constantes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique. À cet égard, la France doit veiller à prévenir toute extension du conflit aux autres puissances de la région, telles que l'Iran, le Liban ou la Syrie. Oui, Israël a le droit de se défendre, contre une organisation terroriste qui menace une nouvelle fois son existence. L'attaque du Hamas est un nouveau coup porté à l'idéal démocratique, partout menacé, trop peu défendu. C'est au tour du peuple israélien de défendre la démocratie, cette fois contre des groupes qui obtiennent le pouvoir par la terreur et réduisent des vies civiles au rôle de boucliers humains...
Une limite s'impose toutefois aux défenseurs des valeurs des démocraties, des droits humains et des libertés publiques : le respect du droit international. La riposte d'Israël a commencé et, force est de le constater, l'escalade fait de plus en plus de victimes civiles. Si l'éradication du Hamas est un objectif souhaitable et souhaité, cette situation ne doit pas empirer. Le message que nous adressons à nos partenaires, à nos amis et à nos alliés au Proche-Orient doit être clair : la guerre a des règles, qui ne sont pas optionnelles ; les civils et les infrastructures...
Je prends la parole avec gravité et avec beaucoup d'humilité après la remarquable intervention du président Jean-Louis Bourlanges, dont je salue la hauteur de vue. Depuis le 7 octobre dernier, le monde se trouve dans une situation plus inquiétante, plus instable et plus tragique. La communauté internationale est abasourdie par le retour du terrorisme en Israël, frappant la population avec une ampleur inégalée, et par le cycle de violence aveugle qui s'ensuit. La paix, la vie des êtres humains, les valeurs qui fondent le droit international doivent faire face à des ennemis dangereux et puissants, des ennemis qui propagent la haine, qui fantasment et nourrissent de supposées guerres de civilisations. Dans cette situation, que l'on soit législateur ou mem...
...ie n'a jamais eu lieu ; au lieu de cela, nous avons assisté à l'accélération sans précédent de son morcellement et la multiplication par quatre du nombre de colons israéliens. Les droits des Palestiniens n'ont jamais été pleinement respectés ; au contraire, ils ont été expropriés de leurs terres, leur circulation a été restreinte et l'accès aux soins a été gravement entravé par le blocus mené par Israël depuis 2007.
...nt été enlevés et sont toujours séquestrés. La France demande leur libération. Nous l'espérons rapide. L'ensemble de l'hémicycle s'est levé pour condamner ces massacres et exprimer sa solidarité avec le peuple israélien. Je souhaite lui redire notre amitié et notre compassion face aux souffrances qui l'étreignent. Je veux aussi dire notre admiration pour celles et ceux qui, en Palestine comme en Israël, continuent de croire encore en la paix. Ils seront un élément déterminant pour une paix durable. Les attaques du Hamas étaient planifiées, préparées et répondent à des objectifs précis : terroriser le peuple israélien et isoler Israël de ses partenaires régionaux. En effet, il est possible que cette attaque ait été déclenchée pour affaiblir les accords d'Abraham, pour rendre impossible la recon...
... une paix réelle. ». C'est le courage inouï de ce message qui lui coûtera la vie quelques mois plus tard. Alors, soyons les partisans de la paix. Oui, nous le savons, le chemin sera long et difficile. Il exige un engagement sans faille, il exige d'être sans ambiguïté, il exige un travail diplomatique acharné. Un processus pour aboutir à la création de deux États, pour que chaque enfant – enfant d'Israël, enfant de Palestine – puisse vivre sa vie, vivre ses rêves à l'abri de la haine et de la mort. La paix n'est pas une invocation naïve. Elle est l'une des plus hautes réalisations de l'humanité, mais aussi l'une des plus fragiles. La paix n'est pas un acte de foi. Elle est un acte de courage.
...vagement assassinés. Les témoignages qui arrivent chaque jour de ce massacre à l'encontre de civils israéliens soulèvent le cœur. Nous pensions le XXI
Seize ans de blocus ! N'est-ce pas sur ce terreau que se développent le terrorisme et l'islamisme radical ? N'est-ce pas ce qui a conduit, comme dans un miroir, à l'arrivée au pouvoir, en Israël, des mouvements d'extrême droite les plus racistes et les plus fondamentalistes ? Oui, la France est certainement responsable d'avoir mis de côté, ces dernières années, la question palestinienne. Notre responsabilité est d'autant plus grande que le risque d'embrasement est là, sous nos yeux. Dans les pays arabes, la colère monte autant contre le siège de Gaza et le massacre de masse des Palestin...
... d'un peuple à vivre libre ! Sur nous tous pèse désormais la responsabilité d'imposer une voie politique, qui, aussi étroite soit-elle, reste la seule possible pour que les peuples israélien et palestinien puissent coexister en paix et en sécurité. À l'heure où nous n'avons jamais été aussi proches d'un conflit généralisé, qui emporterait toute la région en mettant directement aux prises l'Iran, Israël et les États-Unis ; à l'heure où les autorités iraniennes excitent la colère des populations et téléguident des mouvements terroristes contre l'État hébreu et ses alliés, nous demandons que la France, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, exprime sa propre voix, en toute indépendance, et appelle à un cessez-le-feu immédiat. Nous demandons qu'elle porte ce flambeau de la paix et renoue ...
...iorités à long terme, celles qui nous obligent tous, au-delà des clivages partisans, ce sont la lutte contre le terrorisme et la construction effective du processus de paix. Cela nous astreint à faire preuve de mesure, à choisir les mots que nous employons, à caractériser les faits. Le 7 octobre dernier, une attaque terroriste sans précédent a conduit à l'assassinat de plus de 1 400 personnes en Israël ; elles n'avaient pour défaut que d'être israéliennes. C'est cela qu'il faut dire avec clarté : c'est cette inacceptable réalité qu'il nous faut nommer pour ensuite pouvoir la combattre. Ce 7 octobre, le Hamas, organisation terroriste, a perpétré un attentat de masse, qui produira immanquablement une déflagration dans le monde entier. La question qui nous est posée, à nous qui sommes issus d'une ...
... qui ont été touchés par des attentats terroristes : la réponse doit être à la hauteur des exigences de la situation ; elle doit être proportionnée, conforme au droit international et humanitaire. Nous savons, parce que nous en avons – comme d'autres – fait l'expérience, que ni la rage ni l'aveuglement ne peuvent construire des réponses adaptées. Nous savons aussi que le droit à la sécurité, pour Israël, pour les Israéliennes et pour les Israéliens, sera, quoi que veuillent certains, conditionné à la reconnaissance effective de l'État de Palestine. Nous savons depuis trop longtemps que le chemin de la paix, espéré par toutes celles et tous ceux qui regardent la situation au Proche-Orient de manière responsable, dépend de la capacité à construire une réponse à l'urgence de la situation palestinie...