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Interventions sur "israélien"

144 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

Mais, une fois que nous avons dit cela, nous ne pouvons pas souscrire à l'utilisation du terme d'apartheid et à la légalisation du boycott des produits israéliens car l'analogie avec la situation politique d'antan en Afrique du Sud est dépourvue de sens. L'apartheid était un régime de politique intérieure racialiste, classant les individus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

De même, le terme d'apartheid est inapproprié pour qualifier juridiquement la situation d'occupation militaire du territoire palestinien. J'ajouterais un point qui me tient à cœur : par ce terme, vous racialisez, vous essentialisez un conflit de territoire entre des Israéliens et des Palestiniens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

...t aborder avec modestie et lucidité. Dans cet esprit, je voudrais revenir sur les trois points majeurs de la proposition de résolution : la reconnaissance définitive d'un État de Palestine, la qualification de crime d'apartheid, et enfin la question du boycott et des circulaires dites Alliot-Marie et Mercier. Commençons par la reconnaissance d'un État de Palestine. La France est l'amie du peuple israélien et du peuple palestinien. Elle a reconnu l'État d'Israël dès sa création et a voté pour la reconnaissance de la Palestine comme État observateur aux Nations unies. Elle est engagée de longue date en faveur d'une solution à deux États, garantissant la souveraineté de la Palestine et la sécurité d'Israël. Nous devons donc continuer à soutenir le peuple palestinien dans son aspiration à devenir un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

...ou pour des propos haineux. Dans cette proposition de résolution, vous demandez l'abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier en vous fondant sur l'arrêt Baldassi de la CEDH. Cet arrêt ne condamne pas l'interdiction du boycott en cas d'appel à la haine ou à la discrimination. Il dit simplement, dans le cas précis de sanctions prises contre des personnes ayant appelé au boycott de produits israéliens, que ces sanctions étaient injustifiées car l'action en question n'impliquait ni acte de violence ni propos haineux. L'arrêt suggère ainsi que des appels au boycott pourraient bien être sanctionnés s'ils constituaient un appel à la haine ou à la violence. Il ne peut donc pas servir de fondement à l'abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier. De fait, depuis une dépêche adressée aux parq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

En l'espèce, de quoi parlons-nous en utilisant ce terme ? D'une grave violation des droits humains ainsi que d'un crime contre l'humanité en vertu du droit pénal international. Personne n'ignore ce constat. Cela fait des années qu'il est fait au sein même de la société israélienne mais également à l'international parmi les juristes et les ONG. Quel est-il ? Les gouvernements israéliens successifs soumettent les Palestiniens à des politiques discriminatoires et d'oppression qui constituent un crime d'apartheid au regard du droit international. Notez qu'à ce stade il ne s'agit même pas d'une appréciation politique mais d'une qualification juridique. En Israël, 1,5 million...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Les Palestiniens vivent soumis à l'arbitraire de la juridiction militaire à l'intérieur d'une succession de bantoustans isolés entre lesquels il n'est pas possible de circuler sans autorisation israélienne. Chaque année, en moyenne 700 enfants – j'ai bien dit 700 enfants – sont arrêtés, interrogés, détenus par l'armée israélienne et jugés par les tribunaux militaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Alors, permettez-moi de convoquer ici la mémoire de Zeev Sternhell, grand historien et vrai patriote israélien qui affirmait : « Je suis malheureux de le [Israël] voir prendre un chemin qui pourrait aboutir au plus grand des désastres […] Car l'occupation continue de la Cisjordanie ne peut être éternelle, c'est une situation coloniale et d'apartheid. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabrina Sebaihi :

Mes chers collègues, ce n'est pas tout de dresser un constat car la situation ne fait qu'empirer. Je ne suis pas la seule à le penser : c'est également l'avis de Jimmy Carter, de Ehud Barak, d'Avraham Burg, ancien président de la Knesset, de Michael Ben Yaïr, ancien procureur général de l'État d'Israël, de Human Rights Watch, d'Amnesty International, d'ONG israéliennes comme B'tselem, et même de Michael Lynk, rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme. Pas plus tard que l'année dernière, ce dernier qualifiait d'apartheid « les confiscations de terres incessantes, les colonies exclusivement juives en expansion constante, un double système juridique, le fossé énorme entre les conditions de vie des colons israéliens et des Palestiniens q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...s de l'apartheid, les Noirs ne constituaient pas la moitié ou presque de l'équipe nationale de rugby. Au temps de l'apartheid, Blancs et Noirs ne pouvaient étudier ensemble ou même se retrouver assis les uns à côté des autres sur une même plage. Au temps de l'apartheid, des médecins noirs ne soignaient pas des patients blancs dans le meilleur hôpital du pays. En Israël aujourd'hui, c'est un Arabe israélien qui préside aux destinées de la Banque Leumi. Ce sont des Arabes israéliens qui constituent la moitié ou presque de l'équipe nationale de football du pays. Sur les plages de Tel-Aviv ou celles de la mer Morte, Arabes israéliens et Israéliens juifs sont côte à côte : il n'y a pas de plages réservées aux uns ou aux autres. » Faut-il encore rappeler qu'Israël comptait un parti islamiste dans la préc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Pourquoi mon groupe a-t-il décidé d'inscrire au programme de cette journée d'initiative parlementaire une résolution visant à qualifier le régime politique israélien de régime d'apartheid ? Vous nous dites que nous aurions pu soumettre d'autres propositions permettant, sinon d'aboutir à une solution de paix, du moins d'exprimer notre solidarité. Si nous ne parlons pas de cette question, personne ne le fera – ou si peu. Vous êtes les plus silencieux qui soient s'agissant de la situation subie quotidiennement par les Palestiniens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Un Palestinien n'a pas le droit d'obtenir la nationalité israélienne alors qu'un Argentin juif peut y accéder. Vous le voyez, nous sommes confrontés à un système profondément inégalitaire, basé sur des discriminations et qui repose lui-même sur une racialisation. Nous réfutons également – et c'est peu dire – toutes les attaques consistant à assimiler la critique d'un régime politique à de l'antisémitisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Notre position, très claire, est celle de la France depuis bien longtemps. Nous voulons la paix au Proche-Orient. Pour qu'elle puisse advenir, l'État d'Israël et les Israéliens doivent d'abord être en sécurité, leur avenir doit être garanti.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Elle offre l'occasion, essentielle, d'avoir un débat public à propos de l'apartheid israélien. Je le sais, le mot « apartheid » effraie nombre d'entre vous. Il vous rappelle le terrible passé de l'Afrique du Sud. La situation en Israël et en Palestine n'est pas tout à fait similaire mais la définition juridique du crime d'apartheid permet de dépasser le cadre sud-africain. Il ne faut pas avoir peur des mots car ils permettent d'appréhender la réalité. Le but n'est pas de jeter de l'huile ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Pour soigner un mal, il faut d'abord établir le bon diagnostic. Je vous invite donc à lire le rapport très documenté d'Amnesty international et ceux de l'ONU. Yehuda Shaul, ancien militaire israélien et cofondateur de l'ONG Breaking the silence, a lui aussi expliqué qu'il existait un consensus total au sein de la communauté des droits humains en Israël et que lorsqu'on parle de la situation des Palestiniens dans les territoires occupés, il s'agit d'un apartheid. Il ajoute que celui-ci a des conséquences terribles : 15 000 Palestiniens n'ont pas accès à l'eau ni à l'électricité, qui sont géré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

au nom la lutte interne pour la démocratie israélienne, sachant que celle-ci ne peut aboutir sans la fin de l'apartheid et de la colonisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Avez-vous rencontré tous les acteurs de ce pays ? J'ai rencontré pour ma part à deux reprises des protagonistes israéliens et palestiniens, des personnes de toutes sortes de confessions et d'opinions politiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ainsi, les Arabes israéliens vivent paisiblement en Israël et jouissent des mêmes droits que les Juifs israéliens, des Palestiniens travaillent tous les jours en Israël et tous ne sont pas favorables à deux États, sachez-le. C'est aussi cette réalité complexe qu'il faut entendre. Israël a, par ailleurs, noué ces dernières années des partenariats avec le monde arabe. C'est un phénomène majeur, une étape considérable au regar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

... de décompter ces interruptions de mon temps de parole. Il est clair que le refus de la solution à deux États est une situation qui enferme Israël dans une situation terrible qui l'abonne à un développement incessant de la violence, ce qui l'a conduit– même si on a eu raison de rappeler que c'était le seul État démocratique de la région – à remettre en cause ses principes, ce que les populations israéliennes ont bien souligné en faisant reculer M. Nétanyahou sur ses projets en matière de justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Quant à vos solutions, elles me paraissent inopérantes. Nous, nous estimons que la solution proviendra de deux sources : d'une part, la communauté internationale, laquelle a fondé Israël et qui doit se réunir pour conduire les acteurs concernés à une solution raisonnable, et, d'autre part, le peuple israélien lui-même, qui doit défendre les principes sur lesquels Israël a été fondé et la démocratie, marque de fabrique de cet État.