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Interventions sur "internationale"

262 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...Nations Unies. J'ai toujours présente à l'esprit la formule du général de Gaulle au sujet de cette Organisation : l'organisation des nations unies, ou plutôt l'organisation des nations désunies ou, mieux encore, la désorganisation des nations désunies. Votre éclairage sur le fonctionnement du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies sera extrêmement précieux. La communauté internationale, bien que plus internationale que communautaire, se matérialise dans les travaux de New York et vous êtes certainement particulièrement qualifié pour nous éclairer. Enfin, l'évolution américaine est très difficile à saisir. Nous sommes évidemment très satisfaits du cours que M. Biden a donné à sa politique depuis son élection par rapport à celle du président Trump, ce qui ne veut pas dire que no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Vuibert :

...re le conflit en reconnaissant les aspirations légitimes des deux parties. Dans une démarche constructive, elle a parfois lancé des initiatives diplomatiques indépendantes pour relancer les pourparlers de paix. Face à l'impasse du processus de paix, la France a organisé une conférence ministérielle pour la paix au Proche-Orient en juin 2016, en présence d'une trentaine d'États et d'organisations internationales, afin de renouveler la mobilisation de la communauté internationale et de relancer une dynamique de paix. Dans la continuité de cette initiative, s'est tenue le 15 janvier 2017 à Paris la conférence internationale pour la paix au Proche-Orient, à laquelle plus de soixante-dix États ont participé. L'objectif était triple : réaffirmer la nécessité de mettre en œuvre la solution des deux États pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...et j'imagine que c'est le cas de nombreux pays qui sont des parties prenantes dans cette région – que la voix de la France est particulièrement confuse. Nous nous cantonnons ainsi à une forme de passivité, alors qu'hier encore, la diplomatie française aurait joué un rôle d'intermédiation. D'un soutien conditionnel à Israël à une exhortation à cesser les bombardements, en passant par une coalition internationale pour lutter contre le Hamas, plus personne ne suit la fameuse « pensée complexe » du président de la République, si mal adaptée à l'Orient compliqué où il faut se rendre avec des idées simples. Je crois, au contraire, que la constance est une vertu cardinale en diplomatie. La constance ne consiste pas à commenter au jour le jour la riposte légitime d'Israël pour éradiquer le mouvement terroriste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Ne pensez-vous pas que la communauté internationale dans son ensemble, compte tenu du degré de violence et de l'ancienneté de ce conflit, aura intérêt à trouver une solution, à se doter d'un horizon politique ? La situation ne peut pas perdurer, tant pour les États-Unis que l'Europe et les pays arabes. Sinon, la violence pourrait atteindre encore un degré supplémentaire la prochaine fois. Par ailleurs, j'aimerais aborder la question de l'Arabie s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

... politique française depuis les attentats du 7 octobre, soulignée par la note collective des ambassadeurs, semble avoir provoqué un malaise parmi de nombreux diplomates, comme parmi de nombreux parlementaires dont je fais partie. Le président Macron a d'abord exprimé un soutien inconditionnel à Israël, proposant même – selon un raisonnement qui défie toute logique – une extension de la coalition internationale contre Daech à la lutte contre le Hamas. Par la suite, il a appelé à une trêve, ce qui ne correspond pas à un cessez-le-feu, avant de finalement s'y résoudre il y a quatre jours, puis d'appeler le lendemain Benyamin Netanyahou pour s'en excuser. À mon sens, cette position témoigne d'un manque de vision et les fluctuations et revirements nuisent à notre crédibilité. La France, qui était autrefois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...atu quo car, pendant des décennies, nous avons été plusieurs à alerter sur la nécessité de faire évoluer la situation pendant cette période dite de « ni guerre, ni paix ». Des dirigeants politiques français ont qualifié Gaza de « prison à ciel ouvert ». Comment peut-on considérer que des personnes pourraient vivre éternellement dans de telles conditions ? Tout le monde, peut-être par naïveté internationale ou israélienne, croyait que cette situation pouvait perdurer. Cependant, je ne peux pas imaginer qu'il y ait eu une telle naïveté. Jusqu'à l'année dernière, des efforts ont été déployés pour dénoncer la politique israélienne, qui s'apparentait pour l'ONU à de l'apartheid. Tous ces éléments, sans réaction internationale forte, ne pouvaient que conduire à des drames selon moi. Il est essentiel de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

La France a condamné avec la plus grande fermeté les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël et sa population. La situation humanitaire étant extrêmement grave, le président Macron a pris l'initiative d'une conférence humanitaire qui permet quand même d'arriver à un consensus pour une trêve humanitaire et une aide internationale, afin de faire face aux besoins des populations civiles. Face à l'ampleur de cette catastrophe, la France a dit ouvertement à Israël d'épargner les civils et d'arrêter la poursuite des frappes indiscriminées sur Gaza car les populations civiles n'ont pas à payer le prix des crimes du Hamas et de la riposte israélienne. Malgré votre vision pessimiste, pensez-vous que la position française d'obten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

...nsi que de la compassion et de la solidarité envers les victimes. Nous l'avons exprimé, en séance publique tout à l'heure, et nous l'exprimons ici : les membres de la commission des affaires étrangères doivent assumer les devoirs de l'analyse, de l'explication et de la définition des orientations et des options qui s'offrent à la diplomatie française, à son homologue européenne et à la communauté internationale. Nous devrons engager ce travail dans les jours et les semaines qui viennent : l'indignation ne nous dispense pas de la réflexion et de l'analyse. J'ai demandé, en conférence des présidents, qu'un débat soit prochainement organisé en séance publique sur cette grave question : cette requête semblait faire consensus. Nous vous inviterons, madame la ministre, à participer aux travaux de notre commi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...et très contestée, suivie par des états-généraux de la diplomatie dont les conclusions étaient connues d'avance. Les Français de l'étranger sont les premiers à pâtir des effets de cette politique. Les délais de traitement des services consulaires continuent de s'accroître. Le délai d'obtention de visas de court séjour a été trois fois plus long que l'objectif fixé. Notre crédibilité sur la scène internationale souffre aussi des effets de cette politique, ce qui est fâcheux dans un contexte de multiplication des tensions internationales. Vous dites, à propos de la situation israélo-palestinienne, que la France est toujours du côté de la paix. Je suis heureuse d'entendre ce mot, malheureusement absent des deux derniers communiqués du Quai d'Orsay. Mais, concrètement, que faites-vous ? Pour Denis Sieffer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, nous sommes vraisemblablement entrés dans une nouvelle ère des relations internationales, plus incertaine, plus violente. Les atrocités du week-end en Israël viennent, hélas, confirmer cette tendance. Notre discussion budgétaire est placée sous ces auspices inquiétants et il conviendra d'en tenir compte dans nos arbitrages, nos expressions et nos amendements. L'Allemagne et l'Autriche notamment ont fait savoir qu'ils reconsidéraient l'attribution de leur aide au développement au Pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

Le groupe Horizons et apparentés se réjouit du fait que ce budget confirme l'engagement de la précédente loi de finances. Les crédits supplémentaires alloués à la mission Action extérieure de l'État sont bienvenus pour faire face à la montée des tensions internationales depuis le début de la guerre en Ukraine. Pour nos compatriotes résidant hors de France, les dangers se multiplient ; ils doivent pouvoir compter sur notre diplomatie et notre réactivité en cas de crise. Je salue les agents du centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, qui informent, rassurent et orientent nos ressortissants vingt-quatre heures sur vingt-q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

Notre groupe salue la hausse du budget du ministère et de l'action extérieure de l'État. Madame la ministre, que fait votre ministère pour Mayotte, seul territoire français habité revendiqué par un voisin ouvertement hostile ? Que faites-vous pour faire plier les Comores ? Que faites-vous pour faire reconnaître Mayotte comme française par la communauté internationale ? Votre inertie nous indigne. Lors de son discours aux Nations Unies, le mois dernier, le président Azali a encore une fois répété que Mayotte est comorienne, une hostilité claire : pas un mot du Quai d'Orsay. Encore une fois, lors des Jeux des îles de l'océan indien, cet été, les athlètes mahorais n'ont pas eu le droit de défiler avec le drapeau tricolore, parce que les Comores s'y opposent. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

La stagnation des crédits de la mission Aide publique au développement et le report à 2030 de l'atteinte de l'objectif de 0,7 % du RNB dédié à l'APD constituent un recul sans précédent, alors que la France a un rôle crucial à jouer pour la solidarité internationale. Les besoins n'ont jamais été aussi forts et le désengagement de l'APD française est une catastrophe pour les populations civiles. La suspension de l'APD bilatérale française pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger risque ainsi de précariser encore plus des populations particulièrement fragiles. Lors de mes auditions de rapporteure pour avis sur les crédits de l'APD, plusieurs acteurs m'ont al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ion et d'une protection renforcée. De plus, ces médias luttent activement contre la désinformation et tentent d'assurer au maximum une continuité d'information trop souvent menacée par des coupures d'ondes dans ces zones géographiques ébranlées politiquement. Il est de notre devoir d'augmenter nos efforts budgétaires, afin d'assurer l'équilibre, la continuité et la fiabilité de cette information internationale. Le ministère chargé des affaires étrangères consacre une partie du budget de l'audiovisuel extérieur de la France au financement de divers projets audiovisuels locaux. Comment pérenniser et améliorer ce mode de financement indispensable à ces projets de proximité ? Envisagez-vous de simplifier les procédures d'appel à projets pour faciliter l'accès à ce financement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président :

... mais nous avons convenu, compte tenu de votre agenda extrêmement serré, de nous concentrer sur l'actualité la plus immédiate et sur deux sujets principaux. Le premier a trait au sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui s'est tenu la semaine dernière à Paris. Quelles conséquences aura-t-il ? Nous avons apprécié cette initiative, qui répondait à une très grande attente de la communauté internationale : après les résultats mitigés de la dernière conférence des parties (COP) sur le changement climatique, la question centrale qui a émergé porte sur le déploiement de financements permettant aux pays du « Sud global » de dégager des investissements et de tenir la trajectoire de la transition énergétique. Le second sujet est lié à la réunion tant attendue du comité interministériel de la coopérati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial démontre que la France demeure une grande puissance diplomatique. La France libre, généreuse et gaullienne a toujours plaidé pour une politique ambitieuse d'aide au développement mais aussi pour que les institutions internationales soient adaptées au nouvel équilibre des puissances. Seul un cadre juste et respectueux des peuples permet que l'argent prêté et investi soit vraiment efficace. J'ai moi-même avancé des propositions fortes de réforme de l'Organisation des Nations Unies (ONU), du FMI et de la Banque mondiale lors de la dernière campagne présidentielle mais également lors de mes rencontres avec des dirigeants étran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Le Gall :

...e nos entreprises investissent dans le monde entier mais ne créons pas de malentendus supplémentaires avec les peuples concernés en leur faisant croire qu'il s'agit d'une stratégie gagnant-gagnant. Il convient de concentrer l'APD sur l'aide d'urgence humanitaire, quand elle est nécessaire, parce qu'aucun acteur privé ne peut le faire à la place des États, mais également de remodeler une politique internationale, notamment dans les accords commerciaux avec l'Afrique, qui permette un développement endogène, sans faire croire que des investissements déguisés en APD changeront la donne. Pour assurer la cohérence de cette orientation, il faudrait accroître la tutelle du ministère de l'Europe et des affaires étrangères sur l'AFD, dont on sait qu'elle fonctionne en roue libre. Qu'en pensez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...e moment, à l'image de l'instauration d'une taxe carbone sur le transport maritime, au sujet de laquelle les discussions doivent se poursuivre. Un accord a été passé avec le Sénégal pour accompagner ce pays dans sa transition énergétique. Des accords avec la Zambie et le Ghana ont également été conclus pour la restructuration de leur dette. Vous avez souligné, lors d'un entretien à radio France internationale (RFI), que la présence du premier ministre chinois était un événement décisif pour la restructuration des dettes, notamment celle de la Zambie. De nombreuses entreprises chinoises sont très présentes en Afrique pour construire et exploiter des projets financés à travers des prêts chinois. De la même manière, Pékin, dans le cadre de la renégociation de ses créances, transforme parfois celles-ci en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...s en faveur de la transition écologique, s'est terminé avec un bilan mitigé, même si l'on peut relever quelques points positifs comme le fait que les pays du Sud ont été force de propositions et que leur voix a porté, dans la continuité de l'agenda de Bridgetown, œuvre de la première ministre de la Barbade. Pouvez-vous nous détailler la feuille de route des discussions, au sein de l'Organisation internationale maritime, relatives à la taxe sur le transport maritime, laquelle pourrait être réallouée à la lutte contre les changements climatiques ? Quelles seront les ambitions de la France dans la perspective du prochain sommet africain de l'action pour le climat, qui sera soutenu par le président du Kenya, et des assemblées anuelles de la Banque mondiale et du FMI, qui porteront opportunément sur les de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Monsieur le ministre, je me réjouis, d'abord, que cette audition ne se déroule pas à huis clos. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas ici. Le sommet pour un nouveau pacte financier ne s'est pas vraiment attaqué aux racines du mal. La première d'entre elles tient à l'absence d'une véritable fiscalité internationale. Vous avez évoqué la taxe sur les transactions financières ; il y a lieu de s'interroger sur le taux et l'assiette. Nous aurions apprécié, par ailleurs, une promesse en matière de lutte contre l'évasion fiscale. Il aurait fallu également avancer en ce qui concerne la taxation internationale des entreprises, promise en juin 2021. Votre position s'agissant des impôts – y compris dans notre pays – ...