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Interventions sur "guerre"

387 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Une nouvelle phase de ce conflit a débuté le 30 septembre, date de l'annexion illégale des régions de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk – la plus vaste annexion en Europe depuis 1945. Le Rassemblement national condamne cette annexion fondée sur des scrutins organisés en zone de guerre et qui ne satisfont pas aux standards les plus élémentaires de la démocratie. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne doit en aucun cas se transformer en arme politico-militaire. Toute notre solidarité va au peuple ukrainien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

... dans ses tumultes la naïveté des élites européennes, habituées à raisonner en termes d'accords de libre-échange, d'ouverture à la concurrence, et chérissant un multilatéralisme béat sous protection américaine. Le monde est régi par les rapports de force, non par les accords bruxellois. Nous avons eu tort d'oublier l'adage si vis pacem, para bellum : conséquence de notre impréparation, la guerre se trouve aujourd'hui à nos portes. Cette crise n'est pas conjoncturelle : elle est structurelle, résultat de trente ans d'incurie en matière de politiques de défense, diplomatique, énergétique, économique et budgétaire. Concernant nos politiques de défense, le Rassemblement national n'a de cesse, depuis des années, d'alerter les gouvernements successifs au sujet de la faiblesse des moyens. Mari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...arlons à présent de l'incurie économique : une politique mondialiste nous a conduits, après trois décennies de désindustrialisation, à la perte de notre souveraineté. La France dépend de la Russie, premier producteur mondial de matières premières, et de la Chine, l'usine du monde. Or la réindustrialisation et la relocalisation des productions sont indispensables à toute politique de puissance. La guerre en Ukraine constitue un révélateur supplémentaire de la nécessité d'un patriotisme économique que les Français attendent et que le Rassemblement national promeut, car le localisme, protectionnisme naturel, permet de défendre notre tissu industriel et économique. Incurie budgétaire, enfin, car le Gouvernement présente un budget pour 2023 lourdement déficitaire, creusant la dette de notre pays, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

À cet égard, nous ne pouvons que regretter que la France et l'Union européenne se soient engagées dans une guerre gazière contre la Russie sans avoir au préalable sécurisé, notamment auprès des États-Unis, un approvisionnement en hydrocarbures à des prix convenables. En revanche, cela ne vous pose aucun problème d'acheter du gaz à l'Azerbaïdjan, l'un des pays les plus corrompus au monde, qui agresse l'Arménie dans l'indifférence générale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir jusqu'à nous – depuis Boutcha, théâtre d'un massacre, où il y a quelques mois encore des familles avec leurs enfants enjambaient les corps de civils gisant au sol, jusqu'au bombardement d'un hôpital et d'une maternité à Marioupol, en passant par Izioum, devenue un immense cimetière, où ont été découvertes les sépultures de centaines de civils, tandis que les rescapés surviv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La semaine dernière, Vladimir Poutine faisait le choix de l'escalade, nous rapprochant un peu plus du seuil d'une guerre totale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pour justifier l'annexion du Donbass, son gouvernement a organisé des référendums illégaux. Lui-même a décrété une mobilisation partielle de sa population et brandi la menace nucléaire afin de couvrir sa guerre d'agression. Nous le disons avec force : ces décisions constituent autant de provocations inacceptables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pour les puissances nucléaires, seule la négociation peut permettre de sortir de l'impasse conduisant à une guerre totale, et elle a davantage de chances d'aboutir si le peuple russe refuse son enrôlement. Le groupe parlementaire La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale salue la résistance de ceux qui, courageusement, manifestent contre les décisions guerrières de leur pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La catastrophe dans la catastrophe, c'est que soit visée l'habitabilité même du territoire ukrainien. L'attaque de dépôts pétroliers, le désastre industriel – 4 tonnes d'acide nitrique pulvérisées – survenu en avril dans la région de Louhansk, la contamination de l'eau et des sols, mettent en péril la santé de plusieurs générations d'Ukrainiens. La guerre constitue aussi une aubaine pour les oligarques qui se positionnent sur de grands projets industriels : nous joignons notre voix à celle de la résistance ukrainienne pour refuser que ce conflit serve de prétexte à la prédation des ressources naturelles du pays. Pour finir, notre groupe encourage la mise en œuvre de tous les moyens de la diplomatie afin d'éviter l'escalade ; le seul chemin ration...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Telles sont les pistes prioritaires que nous identifions. Mais puisque ce débat porte également sur les conséquences pour la France de la guerre en Ukraine, il nous faut redoubler de rigueur. Quiconque affirmerait que la guerre en Ukraine est l'unique responsable de la situation économique de notre pays s'exposerait à une accusation de mensonge. Au commencement, la pandémie de covid-19 disloquait les chaînes d'interdépendance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, en toutes circonstances et ne vous en déplaise, la faillite du marché de l'énergie avait commencé avant la guerre en Ukraine. Ses conséquences sont vécues de plein fouet par les Français. En un an, les prix de gros de l'électricité sur le marché européen ont été multipliés par dix et ceux du gaz par vingt. Concrètement, les factures des Françaises et des Français augmenteront en moyenne de 200 à 300 euros par an. Alors, lorsque Emmanuel Macron évoque la fin de l'abondance au sujet des bouleversements énergét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

J'achève sur ces mots : vous ne nous ferez jamais croire que vos choix politiques sont le produit d'une nécessité qui s'imposerait à vous. La guerre en Ukraine ne peut servir d'argument pour mener une guerre sociale aux Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous pensions la guerre de haute intensité inenvisageable sur le sol européen. Mais la guerre que mène aujourd'hui la Russie en Ukraine nous ramène inexorablement à la réalité : celle d'un monde que nous avons trop longtemps plus ou moins ignoré – un monde multipolaire, aux intérêts de plus en plus divergents et dans lequel se mêlent hostilités et affrontements entre États. Un nouvel or...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Ce 3 octobre marque le 222ème jour depuis l'agression russe en Ukraine. Depuis 222 jours, les Ukrainiens vivent dans un pays en guerre ; depuis 222 jours, ils vivent au gré des sirènes et des alertes ; depuis 222 jours, ils subissent bombardements et attaques ; depuis 222 jours, ils vivent des horreurs : des viols de femmes et d'enfants, des actes de torture, des morts et des blessés qui se comptent par milliers, l'enlèvement de plus de 6 000 enfants ukrainiens envoyés en Russie, des crimes de guerre et l'enfer de Boutcha, Mario...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Derrière l'Ukraine, avec le piétinement du mémorandum de Budapest de 1994, c'est l'ordre mondial qui est attaqué. Alors, mes chers collègues, comment ne pas voir que cette guerre est aussi la nôtre ? Il me semble que la seule question qui se pose pour nous aujourd'hui est celle-ci : la France en fait-elle assez pour soutenir l'Ukraine ? Oui, la France est un soutien reconnu de nos amis ukrainiens, que celui-ci passe par la livraison d'armes, notamment de canons Caesar, par l'accueil de réfugiés, par un soutien financier, par notre influence décisive dans les sanctions déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Au sein même de l'Union européenne, elle doit être le pays qui prône des sanctions renforcées contre la Russie. J'ai bien conscience que renforcer notre soutien à l'Ukraine constitue un effort – un effort pour toute notre nation. En réalité, cet effort, nous le faisons pour nous-mêmes, pour ce que l'histoire dira de nous face à cette guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Voilà déjà plus de sept mois que l'horreur a resurgi à l'est de notre continent. Des dizaines de milliers de pertes civiles, des millions de personnes contraintes à l'exil, des centaines de milliards d'euros de dégâts matériels : le bilan de cette effroyable guerre décidée par un seul homme est à l'évidence une tragédie pour l'Europe et pour le monde. La mégalomanie du régime de Vladimir Poutine vient encore – on l'a rappelé – de monter d'un cran avec les référendums unilatéraux et illégaux organisés dans les quatre oblasts de l'Est ukrainien. Cette véritable mascarade ne servira qu'à justifier l'occupation et la violation de l'intégrité territoriale de l'U...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

C'est une lourde responsabilité que d'intervenir sur ce sujet majeur qui marque un tournant historique pour notre continent et qui s'impose comme un défi pour toute la communauté internationale. Depuis le début de la guerre, force est de constater que le président russe ne recule devant aucune provocation et entraîne l'Occident dans une escalade qui ne peut que nous inquiéter. Après sept mois de guerre, ni la mort de soldats russes par milliers et de civils ukrainiens, ni les sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie russe ne semblent entamer la volonté de Poutine de gagner cette guerre à tout prix. Par l'orga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

En mars, je me tenais à cette même tribune pour dénoncer la décision unilatérale de la Russie d'envahir l'Ukraine. Sept mois plus tard, revenant tout juste de Kiev, je veux vous dire ceci avec insistance et avec la plus grande émotion : ne nous habituons pas à cette guerre ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

elle qui a déjà volé des milliers de vies, qui a brisé des familles ukrainiennes et russes et qui laissera derrière elle des millions de déplacés et de réfugiés, et un pays à reconstruire. Alors liberté, je veux dire ton nom, car au cœur de cette guerre inique se dresse un combat pour la liberté – liberté bafouée des citoyens ukrainiens ; liberté volée de leurs enfants ; liberté muselée des journalistes, des activistes et des manifestants en Russie, et liberté ignorée de leurs frères concernés par la mobilisation forcée ; enfin, liberté usurpée de populations et de territoires qui, dans un simulacre de démocratie, ont été récemment annexés. Éga...