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Interventions sur "guerre"

387 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Une guerre en Europe et contre l'Europe, laquelle est parfois capable, lorsqu'elle est unie, de montrer le meilleur d'elle-même. Cette guerre sourd depuis longtemps déjà, de cyberguerres en ingérences électorales, d'éliminations ciblées en guerre idéologique via des chaînes de désinformation. Il faut être avec les dictateurs sans naïveté et sans complaisance et les tenir pour ce qu'ils sont : des ennemis de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...t exige le rapatriement des centaines de milliers d'Ukrainiens déportés en Russie, dont plusieurs milliers d'enfants exposés à des adoptions forcées. Le droit oblige à regarder en face les charniers, les salles de torture, les exécutions sommaires et les viols que subissent les populations des zones occupées et à mettre des mots sur ces faits en œuvrant à l'éprouvante documentation des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Le droit commande que les bourreaux soient traduits devant les tribunaux. Le droit ne connaît, j'y insiste, que les frontières internationalement reconnues de l'Ukraine, celles de 1991, et en aucun cas celles qui résulteraient des « référendums Potemkine » qui viennent de se dérouler. La moindre ambiguïté sur ce point laisserait planer l'ombre de l'abandon de mil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Le droit, c'est l'interdiction de collaborer de quelque manière que ce soit avec le régime criminel russe et de soutenir, même indirectement, son effort de guerre. C'est la raison pour laquelle les députés socialistes déposeront un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour que soient saisis et versés à l'Ukraine les dividendes et autres gains que les entreprises auraient perçus en demeurant sur le sol russe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...vient de le prolonger et d'offrir à notre assemblée la possibilité de s'unir dans une résolution de soutien à l'Ukraine la plus nette et la plus large possible. Tel est l'objet de la proposition de résolution que les députés socialistes déposent aujourd'hui. À chaque fois qu'il s'agira de la liberté et du droit, le Gouvernement nous trouvera à ses côtés. Oui, les démocraties doivent gagner cette guerre par le rétablissement du droit et de la souveraineté ukrainienne. Ce n'est qu'à cette condition qu'il y aura un jour nouveau pour le peuple ukrainien, pour les peuples d'Europe et pour le peuple russe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Avec la déclaration de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...sible. Vous pouvez compter sur le groupe Horizons et apparentés que j'ai l'honneur de présider, comme sur l'ensemble des députés et élus attachés à la démocratie et à la liberté, en particulier à celle de nos enfants. Nous savons désormais que la liberté n'est pas acquise, qu'elle est plus que jamais un combat de chaque instant. Ce qui se joue donc en Ukraine est essentiel. Nous ne voulons pas la guerre avec la Russie, mais nous ne pouvons pas la laisser gagner la guerre en Ukraine. L'Ukraine, c'est la France ; c'est la démocratie ; c'est la liberté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

..., les canons Caesar attendus par les Ukrainiens ainsi que de nouvelles défenses antiaériennes à même de protéger les populations civiles des bombardements doivent être livrés sans plus attendre. Nous devons également adopter une position beaucoup plus claire quant à la présence des entreprises françaises restant en Russie. Notre économie ne doit pas devenir une partie de l'arsenal du criminel de guerre Vladimir Poutine. Au début de ce conflit, la France était le deuxième investisseur étranger en Russie et les entreprises françaises présentes sur ces territoires se sont retrouvées confrontées à un dilemme : privilégier le business ou l'éthique ; les profits ou l'humanisme ; l'argent ou les principes. Dès le début du mois de mars, Emmanuel Macron a choisi de « laisser les entreprises décider po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Pour nos entreprises, la situation a donc radicalement changé : il est manifestement possible que certains de leurs salariés partent faire la guerre pour leur pays et que nous soyons mis dans une position où nous participerions à l'effort de guerre russe à travers la collaboration que la loi de mobilisation partielle impose à toutes les entreprises internationales. Le journal Le Monde a révélé le 30 septembre qu'« une enseigne française du sud de la Russie a […] récemment vu partir [au front] 150 de ses employés ». Si on en croit cet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Quelle prise avons-nous actuellement sur le conflit en Ukraine si ce n'est au travers de notre responsabilité de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? Cette responsabilité nous oblige, face à la résurgence de l'impérialisme russe et face à cette guerre de conquête, guerre réactionnaire par essence. Notre responsabilité collective nous oblige à lutter contre cette fuite en avant de Poutine. Ensemble, nous devons arrêter ce torrent de violations du droit international, de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité. Référendums dans les régions occupées et annexion de quatre régions ukrainiennes, menace d'une nucléarisation de la guerre,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...t de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier rang desquels Vladimir Poutine, devront payer pour leurs crimes. Aucun peuple ne devra payer l'addition de la victoire ou de la défaite : seuls les profits de guerre, où qu'ils soient, devront être réquisitionnés pour financer la reconstruction. Cette paix juste respectera la résistance héroïque du peuple ukrainien, qui meurt et souffre au quotidien. Cette paix respectera le peuple russe, lui permettant d'en finir avec la conscription et la terrible répression du Kremlin. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine exprime toute sa solidarité avec les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Alors que nous débattons de la guerre en Ukraine, je voulais tout d'abord adresser au nom de mon groupe mais aussi, je le sais, plus largement, notre soutien aux femmes iraniennes et aux hommes engagés à leurs côtés pour lutter contre une effroyable dictature islamiste en Iran.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...leur sacrifice, des programmes d'aide à long terme pour la reconstruction, l'emploi, le logement, la santé. C'est bien la moindre des choses. Pour éviter de laisser une dette insurmontable à un pays victime d'une agression barbare, ils ont besoin de dons, plutôt que de prêts. L'armée russe est désormais sur le reculoir, enchaînant les défaites, et Poutine multiplie provocations et menaces. Si la guerre a des répercussions économiques jusqu'en France et dans le monde, cela ne doit pas nous détourner de nos engagements, encore moins maintenant. La propagande russe a voulu instiller le poison de la division, en France et en Europe, en inversant la responsabilité du déclenchement de la guerre et de ses conséquences, pour la faire porter à l'Otan et aux gouvernements européens. Aux Français qui se ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... Géorgie en 2008, et de la Crimée en 2014, nous étions pourtant prévenus. Par pitié, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer plus vite. Il faut que l'Europe accélère, car une fois de plus, cette guerre démontre que nous ne pouvons nous passer de l'intervention des États-Unis. Vladimir Poutine est dans une offensive de propagande au long cours pour déstabiliser nos sociétés. En s'aidant de notre dépendance énergétique et de ses effets sur l'inflation, il joue sur la division des opinions publiques. Ne cédons pas à la pression russe et ses relais en France, continuons à livrer davantage d'équipe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...enne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques et financières d'une ampleur inédite. Notre présidence a su défendre l'idée de l'autonomie stratégique européenne. Nous avons exprimé sans ambiguïté notre soutien à l'Ukraine et à son effort de guerre, notamment grâce à des mesures économiques et des livraisons militaires importantes. Comme vous l'avez souligné, madame la Première ministre, nous avons également accueilli les réfugiés de guerre ukrainiens, par solidarité, en cohérence avec nos valeurs et dans le respect de la Convention de Genève. Affirmons-le : la solidarité avec le peuple ukrainien, c'est l'honneur de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

En sanctionnant la Russie, nous affaiblissons son économie, et donc son effort de guerre. Le PIB russe recule ainsi d'ores et déjà et le pays est en récession. La Russie ne peut plus importer de technologies pour ses industries ou emprunter sur les marchés. À ceux qui se font le relais de sa propagande, je pose donc la question : si les sanctions étaient si inefficaces, pourquoi Poutine chercherait-il désespérément à les faire lever ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

... Russie ? C'est en territoire ukrainien que sont dénoncées chaque jour des exactions de l'armée russe, allant de l'exécution sommaire au viol et à la torture. Et c'est en territoire ukrainien que l'on déterre, dans des charniers, des dizaines de corps humains. Remettre en cause l'existence de ces crimes, c'est du négationnisme. Tôt ou tard, les autorités russes auront à répondre de ces crimes de guerre. Il n'y a pas si longtemps encore, d'une extrême part à l'autre de l'hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe. Quel modèle ? Celui où la population est embrigadée de force dans une guerre à laquelle elle s'oppose ? Celui qui organise des référendums fantoches pour annexer des terres et des peuples contre leur gré ? Celui qui emprisonne, réprime, élimine toute forme de protestation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous pouvez continuer à fermer les yeux, à vous boucher les oreilles : même si la France n'est pas en guerre, ce conflit nous touche dans notre économie et notre quotidien. À ceux qui, au sein de cet hémicycle, prétendent que nous ne protégeons pas les Français de ses effets économiques, je pose la question : qui prolonge la réglementation des tarifs de l'électricité ? Pas vous. Qui a versé un chèque énergie à des millions de ménages ? Qui a adopté la loi du 16 août 2022 pour la protection du pouvoir d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Oui, la guerre a des conséquences. Notre majorité et le Gouvernement se sont, dès le début, mobilisés pour y faire face ; ils continueront aussi longtemps que nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

C'est là tout le sens du soutien que, depuis le premier jour de la guerre, la France apporte à l'Ukraine et à son peuple – un soutien au sujet duquel notre groupe n'a jamais connu ni ne connaîtra la moindre ambiguïté.