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...e ! Aux conseillers du commerce extérieur, à nos 160 entreprises encore présentes en Ukraine, dont beaucoup ont pu se mobiliser pour aider de multiples manières : merci ! À nos journalistes, qui continuent d'effectuer un travail exceptionnel dans des conditions particulièrement difficiles, et à notre compatriote qui a payé de sa vie la nécessité d'informer de la réalité et de la vérité de cette guerre : merci ! À nos diplomates qui agissent en première ligne, animés par l'indéfectible désir de rétablir la paix et de protéger nos concitoyens – et je veux ici saluer l'admirable Étienne de Poncins : merci ! Oui, merci à eux tous de faire vivre notre devise ; merci à eux tous d'avoir fait de la sincérité de leur engagement le relais de nos valeurs. Au début du siècle dernier, le président Raymo...
La guerre frappe à la porte de l'Europe. L'accélération du conflit à l'Est et les derniers événements nous obligent à regarder la situation avec lucidité. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Europe a déjà connu la guerre, lors du conflit en ex-Yougoslavie. Cet épisode tragique doit nous servir de piqûre de rappel. Alors, qu'est-ce que la guerre en Ukraine ? C'est d'abord et avant tout un confli...
C'est ce choix de l'équilibre et de la troisième voie que doit faire la France pour retrouver sa place dans le concert des nations. La politique de sanctions sur les produits énergétiques n'a pas produit les fruits attendus. La Russie n'a pas renoncé et ses exportations de combustibles fossiles lui ont rapporté 158 milliards d'euros lors des premiers mois de la guerre. L'ensemble des puissances asiatiques, sud-américaines et africaines continuent de commercer de façon habituelle avec elle et, pire encore, nous sommes finalement les dindons de la farce dans ce jeu en triangle qui voit la Russie vendre ses hydrocarbures à d'autres pays, ceux-ci s'empressant ensuite de nous les revendre trois fois plus cher.
Je me suis rendu la semaine dernière sur le camp de Cincu, en Roumanie, qui sert de base avancée de l'Otan à l'est. J'ai senti sur place les tensions et l'inquiétude, la crainte de voir la guerre s'étendre et dégénérer à court ou moyen terme. Je salue avec émotion nos soldats qui sont engagés sur ces théâtres d'opérations, pour contrer une menace susceptible de se transformer à tout moment en une catastrophe majeure pour l'Europe et pour le monde. Dans un contexte si tendu, nous ne devons avoir qu'un seul objectif : éviter l'extension d'un conflit dont les Français – à commencer par nos ...
Nous sommes en guerre – par procuration, si j'ose dire, mais en guerre. Le peuple ukrainien se bat pour nous, meurt pour nous. Pour ces valeurs que nous mettons sans arrêt en avant, et qui prennent aujourd'hui le visage de ceux qui sont tués là-bas, à l'est de l'Ukraine. Tout, dans les mots et dans la rhétorique de Vladimir Poutine, nous renvoie aux années trente. Écoutez-le : il parle d'une Europe « dégénérée », fus...
Et certains, ici, continuent à lui trouver des excuses, en renvoyant dos à dos la Russie et l'Occident ! Ils le font en votant contre ou en s'abstenant, à Bruxelles, quand il s'agit d'aider l'Ukraine, ou à Paris, quand la Finlande et la Suède frappent à la porte de l'Otan. Quelle indécence ! Les mêmes dénonçaient les va-t-en-guerre face à l'Allemagne nazie ! Décidément, ils n'apprendront rien. Par antiaméricanisme, ils sont prêts à tout : aux lâchetés, aux petitesses, aux abandons, au déshonneur. Soljénitsyne disait : « Dans la vie de chaque homme, il y a un événement qui le détermine tout entier, qui détermine aussi bien son destin que ses convictions et ses passions. » C'est la même chose pour les pays, pour les nations....
Quant à ceux qui veulent nous faire croire que l'on peut aider l'Ukraine sans que cela ne coûte rien, ils nous mentent ! C'est le prix à payer pour la liberté, la liberté des peuples. Faisons seulement en sorte que ce prix soit le moins lourd possible pour les plus faibles, les plus démunis de nos concitoyens. Au fond, que découvrons-nous ? Que la guerre n'est pas l'apanage de quelques contrées éloignées. La guerre est là, à deux pas de chez nous, et oui, elle bouleverse nos habitudes, elle chamboule notre quotidien. Mais c'est si peu, à l'aune des malheurs qui frappent le peuple ukrainien ! Quelques degrés de moins à la maison ou au bureau ? Ce sera notre part du fardeau.
Il y a des mots qui prennent tout leur sens aujourd'hui : ces mots que nous réservons habituellement aux discours prononcés au pied des monuments aux morts ; ces mots qui peuvent sembler quelque peu ronflants aux plus jeunes d'entre nous, qui n'ont jamais connu la guerre. Ce sont des mots de chair et de sang ; des mots qui vous font pleurer quand, sur la place de Tchortkiv, ville jumelle de Béziers, le maire appelle une à une ces femmes tout habillées de noir qui ont perdu un mari ou un fils. Pour elles, il nous faut soutenir de toutes nos forces les combattants ukrainiens. Les arguties de certains pour le refuser sont au mieux de la lâcheté, au pire de la trahis...
...ireuse de substituer la loi du plus fort au respect du droit. Nous observons tous comment ce conflit alimente un choc énergétique et alimentaire d'une ampleur inédite et qui se répercute dans le quotidien de tous les Français. Pour paraphraser le Président de la République, je dirais que « les temps ont changé. Pour la première fois, l'énergie et la production agricole sont devenues des armes de guerre » dont sait parfaitement se servir la Russie. Dans le domaine de l'énergie, les prix de l'électricité ont connu une progression qui fait courir des risques à notre industrie et augmente la facture des foyers français. Cependant, disons-le clairement, la facture pour les ménages aurait été bien plus lourde sans les mesures prises pour protéger le pouvoir d'achat, et ce avant même le début du conf...
Faut-il que certains – à l'intérieur et à l'extérieur de cet hémicycle – aient la mémoire courte pour ne pas se rappeler que nous avons institué le bouclier tarifaire dès la fin de l'année dernière ! Dès le mois de mars, voyant les effets de la guerre sur l'évolution du prix des matières premières, le Gouvernement a pris des mesures de soutien avec le plan de résilience économique et sociale. Cet été, nous avons voté ici des mesures d'urgence pour soutenir le pouvoir d'achat des Français. Nous avons aussi agi au niveau européen, notamment pour réduire la dépendance de l'Union européenne au gaz russe grâce au plan REPowerEU, sans sacrifier not...
...connu le génocide de l'Holodomor, les famines organisées par Staline sur son sol, cette Ukraine qui vota à 90 % pour son indépendance en 1991 et dont les jeunes sont morts pour le drapeau européen à Maïdan. Ces Ukrainiens se battent aujourd'hui pour leur liberté face à l'impérialisme. Nous soutenons l'Ukraine, parce que nous défendons notre sécurité et nos intérêts. Nous n'avons pas choisi cette guerre. Nous avons tenté de l'empêcher par la diplomatie. Le Président de la République n'a cessé de dialoguer avec les présidents Zelensky et Poutine : il a fait entendre la voix de la France quand tant d'autres avaient abandonné. C'est le président russe qui a tourné le dos à la diplomatie, choisi la guerre, puis l'escalade en mobilisant son peuple et en violant le droit, une fois de plus, avec l'anne...
Ils se sont toujours trompés, à tous les tournants. Si nous les avions écoutés, notre continent serait plus dangereux, notre pays serait isolé et les Ukrainiens seraient abandonnés et assassinés. Alors, il faut tenir. La guerre n'est pas finie. L'hiver sera dur, a prévenu le Président de la République. Notre stratégie fonctionne, mais quand l'histoire est tragique, les dénouements faciles et rapides n'existent pas. Restons calmes. Gardons notre sang-froid. En difficulté sur le terrain, la Russie voudra nous diviser, nous voir céder au chantage, elle redoublera de manipulations et aura chez nous ses relais qui instrument...
Au même moment, les forces armées russes connaissent des déconvenues sévères sur le terrain. Elles reculent et battent en retraite, notamment depuis la reprise de la ville stratégique de Lyman par les valeureuses troupes ukrainiennes. D'aucuns commencent même à envisager un début de débâcle. Nous sommes donc à un moment important de cette guerre cruelle menée en Ukraine par l'armée russe, et les semaines à venir seront décisives. Dès le 24 février, l'Union européenne s'est montrée unie pour condamner sévèrement cette agression brutale et déterminée à prendre de lourdes mesures de rétorsion à l'encontre de la Russie. Pas moins de sept trains de sanctions ont été pris, la plupart sous la présidence française du Conseil de l'Union européen...
Ensuite, nous ne devons pas confondre les causes et les conséquences. Qui peut encore défendre l'idée que l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne justifie aucune sanction, aussi éprouvantes que puissent être les sanctions pour nos populations ? En envahissant l'Ukraine, en y poursuivant sa guerre cruelle, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, met en cause les principes les plus fondamentaux de l'ordre international, viole la Charte des Nations unies et, de ce fait, méconnaît totalement sa responsabilité historique. Elle nourrit la logique de conflictualité et de confrontation, accentue la fragmentation du monde et aggrave partout la menace contre la paix. ...
« Et maintenant, messieurs, pourquoi avons-nous réussi à arrêter la guerre, au moment même où elle semblait prête à se déchaîner ? […] Parce que nous avons négocié comme des hommes pour lesquels la négociation n'était pas seulement une phase inévitable de ce grand drame international, mais le véritable chemin de la paix ». Il y a quatre-vingt-quatre ans, en 1938, à cette place, dans cette assemblée, Édouard Daladier prononçait ces mots qui résonnent tragiquement dans l'...
Ce débat relatif aux conséquences pour la France de la guerre en Ukraine est l'occasion de nous interroger sur notre débat démocratique. Comme nombre de Français, je m'interroge depuis longtemps sur ces femmes et ces hommes politiques, dont certains siègent parmi nous, qui se disent patriotes et défenseurs de l'indépendance nationale alors qu'ils prêchent depuis des années un catéchisme étranger conçu au Kremlin et déclarent sans aucune retenue leur admirat...
Je vous prie de bien vouloir excuser l'absence de M. Thomas Gassilloud, président de la commission de la défense nationale et des forces armées, qui accompagne la présidente Yaël Braun-Pivet dans son déplacement en Pologne et en Ukraine, ce qui me vaut le grand honneur de coprésider cette audition exceptionnelle. Le rapport sur les exportations de matériels de guerre remis au Parlement met en lumière la responsabilité particulière de la France, patrie des droits de l'Homme, dans ce domaine. Notre vision et notre vocation vont bien au-delà de nos frontières. Cette responsabilité particulière est aussi celle de notre Assemblée. Contrôler l'action du Gouvernement est l'un des piliers du mandat que nous ont conféré les citoyens français, surtout dans un tel doma...
Le compte-rendu de cette réunion conjointe est lisible à l'adresse suivante : https://www.nosdeputes.fr/16/seance/163.
Le compte-rendu de cette réunion conjointe est lisible à l'adresse suivante : https://www.nosdeputes.fr/16/seance/163.
...espect de nos engagements internationaux. Monsieur le ministre des armées, pouvez-vous nous indiquer les motifs principaux justifiant l'achat d'armements par des pays tiers ? Pouvez-vous nous préciser comment le soutien militaire à l'Ukraine, cible d'une agression armée de la Russie, trouve sa cohérence avec nos principes stratégiques et les modalités de contrôle des exportations de matériels de guerre ? Le contrôle des exportations est tout aussi essentiel s'agissant de l'exportation de biens à double usage, civil et militaire. Pour la première fois, le Gouvernement remet au Parlement un rapport à ce sujet. Il faut se réjouir que ce rapport soit désormais annuel, ce qui constitue un renforcement important de l'information des assemblées sur cet enjeu stratégique et souvent méconnu. Il s'agit ...