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...in. L'adoption récente par l'Union européenne d'un accord sur les salaires minimums pourrait favoriser cette transition et sortir plusieurs millions de travailleurs de la grande pauvreté, mais le texte risque de rester lettre morte, aucune définition commune du salaire minimum européen n'ayant été proposée. Pour le définir, le Parti communiste français propose de choisir le mieux-disant social en Europe, c'est-à-dire le salaire minimum espagnol, porté à 60 % du salaire moyen – soit 1 900 euros brut mensuels en France. S'agissant, enfin, de la guerre en Ukraine, l'alignement de Bruxelles sur les positions de Washington et de l'Otan est déplorable. Plutôt que de se présenter comme une force d'équilibre et de conserver sa légitimité diplomatique dans les négociations, l'Union européenne s'est emba...
La seule préoccupation de l'Europe doit être de préserver la paix sur son continent. Avec la diplomatie qui est la sienne, elle n'est même pas capable de défendre cet intérêt fondamental. Pour toutes ces raisons, nous sommes convaincus que l'Union européenne doit changer en profondeur. Parce que ce changement indispensable semble encore très improbable, les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine estiment qu'il n'est p...
...Nous voulons un budget européen à la hauteur des enjeux de demain en matière de sécurité, de transition énergétique et de stabilité économique et financière. Depuis des mois, la guerre est à nos portes et nous oblige à trouver des réponses adaptées. Nous approuvons la hausse des crédits alloués à la sécurité et la défense. La démarche engagée par la PFUE doit se poursuivre afin de construire une Europe plus souveraine, plus forte et capable d'agir en matière de sécurité et de défense. Sur le dossier ukrainien, nous saluons l'approfondissement de nos dispositifs d'aide à la population ukrainienne et à son armée, mais la porte des négociations diplomatiques doit toujours rester ouverte. Tel un électrochoc, la guerre en Ukraine a révélé nos fragilités dans le domaine énergétique. Elle doit donc n...
Nous n'avons pas l'Europe honteuse et nous ne voulons pas de cette logique du prétendu « juste retour », qui monte les États les uns contre les autres. Les principes européens de mutualisation et de solidarité sont les victimes collatérales de cette logique purement comptable. Je veux aussi dénoncer la chimère consistant à vouloir réduire le montant de la contribution française, une fois de 5 milliards – Mme Le Pen penda...
C'est un leurre ! Quant à nous, membres du groupe Renaissance, nous ne voulons pas être de simples spectateurs ou de simples « consommateurs » du projet européen. Nous sommes résolument engagés, depuis les origines de ce projet, dans la construction de l'Europe.
...arque de bon sens : le budget découle d'une mise en commun de moyens visant à financer des politiques bénéficiant à ceux qui y ont consenti. Le problème, c'est que les Français n'ont jamais accordé ce droit à l'Union européenne. Nous ne le rappellerons jamais assez : en 2005, au moment où elle a fait l'objet d'un référendum, une grande partie des Français ont voté « non » à la Constitution pour l'Europe.
Permettez-moi d'ailleurs d'esquisser un rictus quand j'entends que l'Union européenne songe maintenant à instaurer un impôt européen, alors même que la France est désormais leader en Europe en matière d'imposition, avec un taux de 46 % en 2022 ! Oui, 46 % ! Vous n'êtes définitivement pas les Mozart de la finance que vous prétendiez être ; vous êtes plutôt des panzers de la fiscalité.
Nous devons sortir du débat abstrait et binaire que vous essayez de nous imposer, et dont les termes sont : « pour ou contre l'Europe ». Nous sommes des Européens convaincus,…
…nous nous permettons cependant d'exprimer certains doutes. Notre circonspection a trait en particulier aux difficultés entourant la montée en puissance des ressources propres de l'Union et l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Europe. Pourtant, une telle taxe aurait un triple effet positif : sur le climat, d'abord, en incitant les entreprises étrangères qui désirent exporter en Europe à se soumettre à des critères de production vertueux sur le plan environnemental ; sur l'emploi en Europe, ensuite, puisque les entreprises extraeuropéennes ne pourraient plus jouer sur le dumping environnemental pour permettre des délocalisatio...
...patriotes. N'oublions pas qu'elle n'est pas pour tous l'éden qu'on nous dépeint. Ne balayons pas d'un revers de main les 33 % de Français qui estiment que l'Union européenne engendre plus d'inconvénients que d'avantages et les 39 % qui estiment que la balance entre bénéfices et inconvénients est nulle. Ce scepticisme se nourrit notamment de la crise migratoire que nous traversons et à laquelle l'Europe apporte trop peu de réponses concrètes, opérationnelles. Et l'argument selon lequel, grâce aux bateaux de Frontex, nos frontières côtières seraient bien gardées, a du mal à convaincre. Il reste vraiment beaucoup à faire. Autre interrogation : ce que j'appellerais l'ingérence bruxelloise dans notre législation. Elle se résume en un chiffre : la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et la C...
Nous avons besoin d'une Europe forte qui nous défende, qui nous protège. Et disons-le : face à l'invasion d'une partie du territoire ukrainien par l'armée russe, l'Union européenne a réussi cette unité, cette fermeté qui était et demeure nécessaire. Enfin ! Il faut aller plus loin. Il faut que l'Union européenne se dote de ressources propres, détachées des budgets nationaux.
Mais reconnaissez que les instruments imaginés pour aller dans ce sens pèsent encore très peu dans la balance, à l'image du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières, qui sera instauré à partir du 1er janvier 2023, ou de l'impôt mondial sur les sociétés multinationales. Nous pouvons et devons faire mieux. L'enjeu n'est rien d'autre que la construction d'une Europe qui, enfin, nous ferait rêver.
de constater que toute critique de l'Union européenne expose à être renvoyé à un débat binaire pour ou contre l'Europe.
...cker, l'ancien président de la Commission européenne, pour qui il « ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » Très bien, mais réfléchissez bien à ce à quoi mène cette réflexion : nous serions voués à évoluer éternellement dans un système institutionnel figé – ou faisant l'objet de quelques vagues évolutions – et à appliquer des traités qui ne permettront jamais à l'Europe sociale dont vous vous réclamez si souvent de voir le jour.
Par ailleurs, encore une fois, de nombreux pays ont renégocié leur contribution par le passé et continuent de le faire sans sortir de l'Europe, vous le savez très bien. La caricature n'aide pas. Si vous voulez rapprocher les Français de l'Union européenne, il faudra vous y prendre autrement qu'en caricaturant en permanence.
Ce n'est pas être pour ou contre l'Europe que de dire cela, c'est considérer que l'Europe telle qu'elle existe actuellement pose un problème qui doit être examiné. Voilà la question que pose notre groupe.
Et si ceux qui ne sont pas pour voulaient une Europe différente et acceptaient le principe de solidarité, considérant qu'il est normal que, de l'échelon municipal jusqu'à l'ONU, enceinte du multilatéralisme international, chacun paye selon ses moyens et profite selon ses besoins ? Le groupe GDR est celui qui défend en permanence le principe de la solidarité ! Nous n'avons donc aucun problème à le défendre à l'échelle européenne. Mais pour quoi fair...