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L'école joue un rôle considérable pour orienter les comportements de consommation et pour transmettre des habitudes alimentaires saines chez les enfants. Or, si l'éducation à l'alimentation est inscrite dans le code de l'éducation, les enseignants peinent à trouver le temps et la façon adéquate de la mettre en place. Ne disposant pas d'heures consacrées à cet enseignement, les enseignants du secondaire, en particulier de sciences de la vie et de la terre (SVT), s'en tiennent souvent à la pyramide alimentaire. Pour y remédier, nous proposons de créer un fonds qui permettra à tous les établissements de mettre en place des projets d'éducatio...
...unique cinq classes découvertes cinq années consécutives : deux classes de neige, un voyage à Porquerolles, un à Paris et un autre à Venise. Pensez-vous sincèrement que cette commune a pu financer ces cinq voyages ? À une époque, il suffisait de remplir un dossier de sortie scolaire avec nuitées pour obtenir un financement de l'Éducation nationale. Ce mécanisme a complètement disparu et c'est aux enseignants de trouver des financements.
...des heures d'enseignement, présenté comme un « avantage fiscal ». Pourtant, les exemples des entreprises MyMentor, Acadomia ou Complétude, entre autres, témoignent de pratiques fortement contestables. En 2010, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a révélé une violation dans le traitement des données par un fichage numérique regroupant les informations personnelles des enseignants, parents et élèves au sein d'Acadomia. Le fichier contenait des détails sur l'état de santé des personnes, la vie privée et familiale voire des insultes et qualifications dégradantes. En 2020, la même entreprise a été accusée de fraude de la part des enseignants, pour les avoir déclarés au chômage partiel alors qu'ils travaillaient à temps plein. Par cet amendement II-AC63, nous demandons que l...
... de l'action 2 du programme 140 augmentent déjà de plus de 4,5 %. Je rappelle que le taux d'encadrement est passé 23,2 à la rentrée 2017 à 21,4 à la rentrée 2023, ce qui représente une amélioration considérable. Des moyens importants sont consacrés à l'acquisition des savoirs fondamentaux, notamment via des dédoublements de classes ou à travers les grands plans mathématiques et français pour les enseignants du premier degré. Enfin, les activités complémentaires aux enseignements sont recentrées sur des activités de lecture et de compréhension. Il existe un grand nombre de dispositifs de soutien scolaire, tels que l'heure de consolidation en mathématiques ou en français au collège, la généralisation du dispositif des « devoirs faits » en 6e – qui, depuis la rentrée 2019, a été étendu à tous les élè...
...lles restent pleinement intégrées aux politiques publiques relatives aux premier et second degrés, au sein des programmes concernés, plutôt que d'être isolées dans un programme à part. Par ailleurs, de nombreuses mesures sont déjà prises pour ces territoires, qui suivent les trois axes que vous mentionnez. Des modalités spécifiques de recrutement existent à Mayotte et en Guyane, pour inciter les enseignants à aller y enseigner, avec un système de pré-recrutement et de bonification. S'agissant de la langue et des savoirs fondamentaux, un plan pour la lecture a été engagé en 2021 à Mayotte, qui a permis la formation de tous les enseignants de CP et qui commence déjà à porter ses fruits sur les résultats des élèves. Depuis la rentrée scolaire 2019, le dispositif « devoirs faits » a été étendu à tous l...
...èges et lycées. À ce titre, le ministère a développé des fiches, des vade-mecum pour accompagner les équipes pédagogiques dans la mise en œuvre de cet enseignement essentiel pour la santé, l'égalité fille garçons, etc. À ce stade, il nous paraît nécessaire de garantir la bonne application des dispositifs existants sur le terrain, et de manière homogène, notamment en accompagnant mieux les enseignants dans la préparation de leurs séquences pédagogiques, avant de financer l'intervention d'organismes extérieurs à l'école. Avis défavorable.
Créées en 1998, les classes relais sont un dispositif ayant pour but d'accueillir des élèves sous obligation scolaire qui sont en rupture avec l'institution scolaire. Grâce à des effectifs réduits, des équipes d'enseignants spécifiquement formés et des activités pédagogiques adaptées, ces classes jouent un rôle déterminant dans la lutte contre le décrochage scolaire et la marginalisation sociale. On dénombrait en 2020-2021, 404 dispositifs relais : 265 classes relais, 131 ateliers et 8 internats tremplins. Comme le montre le rapport n° 885 du Sénat, Prévenir la délinquance des mineurs - Éviter la récidive,...
...remier degré, du second degré, enseignement privé, agricole, vie scolaire, etc. Il n'y a certes pas d'enveloppe spécifique, mais indéniablement des moyens sont alloués par le PLF à la lutte contre le harcèlement, au-delà de la seule revalorisation des personnels de médecine scolaire : prolongation du dispositif pHARe ; mesures liées à l'amélioration de la santé mentale des élèves ; formation des enseignants. D'autres mesures sont annoncées et seront financées, notamment la sensibilisation des parents, la réalisation de questionnaires annuels pour les élèves à partir de la classe de CE2, l'organisation de cours d'empathie dès la maternelle ou encore l'affectation de jeunes en service civique, en charge du harcèlement. Nous émettons donc un avis défavorable. Pour l'amendement II-AC190, nous émetton...
Sur l'amendement II-AC138, je crois qu'au-delà des chiffres, il y a tout un travail à faire en amont pour voir quels sont les outils qui peuvent être apportés aux collectivités pour lutter contre le harcèlement. Je crois beaucoup à la transversalité des temps, à la mutualisation des formations entre les enseignants et les animateurs périscolaires, au partage des outils. Avant de parler de moyens, il nous faut mettre en place une cohérence de lutte contre le harcèlement sur les temps scolaire, périscolaire et extrascolaire.
Par cet amendement d'appel, nous proposons de supprimer l'ensemble des évaluations nationales. Ce dispositif entraîne les enseignants dans une spirale mortifère, c'est-à-dire dans un bachotage permanent, car il compare les résultats des classes et des établissements. Il y a une injonction absolue à réussir ces évaluations, qui, de mon point de vue de pédagogue, sont d'une grande pauvreté, ce qui en tronque la validité scientifique. Nous ne sommes pas opposés à tout système d'évaluation nationale de qualité. De telles évaluati...
Nous pouvons comprendre vos arguments, monsieur le député, mais ces évaluations sont un outil utile pour permettre à un enseignant de déceler des élèves en difficulté, de mieux appréhender le niveau de sa classe, et d'adapter son enseignement. Ces évaluations nationales leur permettent de mieux situer leurs élèves par rapport au reste des élèves du même niveau scolaire. Les enseignants s'approprient de mieux en mieux ces évaluations, auxquelles ils ne s'opposent pas. Ainsi, selon les données de la Depp, 65 % des enseignants...
En économie, nous essayons de dégager des lois permettant de valider une hypothèse. Dans tout modèle économique ou économétrique, il y a toujours des perturbations. Or, les remontées de terrain indiquent que ces perturbations sont tellement importantes qu'elles invalident le modèle des évaluations. Par conséquent nous demandons aux enseignants de travailler sur la base d'hypothèses qui ne se vérifient pas et qui sont un frein à l'efficacité et à la pertinence des politiques publiques mises en place en direction des élèves en difficulté.
Vous demandez un rapport sur le dispositif des évaluations d'école. Nous n'y sommes pas fondamentalement opposés sur le principe, mais sur la forme. Faire un amendement de crédits pour demander un rapport n'a pas de sens et le ministre n'est pas présent pour répondre à votre amendement d'appel. Sur le fond, les évaluations d'établissements ne nuisent aucunement à la liberté pédagogique des enseignants, elles permettent aux personnels de direction et aux enseignants d'identifier les axes stratégiques qu'ils souhaitent faire figurer dans le projet d'établissement. Avis défavorable.
Ces indicateurs existent. Le débat n'est pas sur la quantité mais sur la qualification et surtout sur l'âge des élèves qui commettent ces atteintes. Alors que M. Chudeau veut exclure ces élèves, nous voulons leur accorder une attention éducative particulière. Chaque enfant est « éducable », c'est le rôle des enseignants. En tant que partis ou mouvements politiques, nous devons veiller à ne pas jeter l'opprobre sur une partie de la population et à libérer une parole qui contrevient à l'ordre républicain. Les « parents vigilants », dont les résultats sont dérisoires, donnent le signal que des parents d'élèves peuvent outrepasser la loi et prendre une responsabilité qui n'est pas la leur dans un conseil d'école, ...
Par cet amendement II-AC52 de suppression, nous souhaitons dénoncer la création des PAS qui remettent en cause les MDPH. Je rappelle que celles-ci sont composées de personnes compétentes pour déterminer quels sont les besoins des enfants handicapés, ce qui n'est le cas ni des enseignants, ni de l'institution scolaire. Cet article 53 s'inscrit dans la suite logique de ce qui a pu se passer il y a quelques années quand les notifications MDPH étaient contingentées dans certains départements parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'AESH. C'est extrêmement dangereux et je demande la suppression de cet article.
En complément des propos du rapporteur, je confirme que les directeurs d'école, notamment en maternelle, au début d'une détection de handicap, veulent mettre assez rapidement en place des dispositifs pour accompagner les enfants. Les PAS peuvent faciliter l'inclusion des enfants en situation de handicap et soulager les enseignants.
...t chacun des deux précédents quinquennats. Nous y sommes bien évidemment favorables et appelons cette progression à se poursuivre, dans une dynamique pluriannuelle, pour que l'ensemble des réformes engagées puisse aboutir. Cette augmentation s'explique par un grand nombre de mesures ambitieuses. La première par son incidence budgétaire, est la poursuite des revalorisations des rémunérations, des enseignants en particulier. Les revalorisations dites socle, inconditionnelles, représenteront 1,3 milliard d'euros en 2024. Elles comprennent l'augmentation des indemnités de fonction des enseignants, des conseillers principaux d'éducation (CPE) et des psychologues de l'Éducation nationale (psy-EN) et celle de la prime d'activité, ainsi que des mesures de fluidification des carrières. Ainsi, tous les ensei...
...leurs fruits. Cependant, pour que l'activité physique contribue efficacement à améliorer le bien-être à l'école, il faut éviter de favoriser la compétition, au risque d'aggraver la stigmatisation de certains enfants. Il faut également chercher à toucher les élèves les plus éloignés de la pratique sportive, pas uniquement ceux pour qui elle est naturelle. Enfin, il faut renforcer la formation des enseignants, en particulier dans le premier degré, car ils s'estiment en majorité insuffisamment outillés sur ces sujets. S'agissant de la lutte contre le harcèlement, nous pensons d'abord aux trop nombreuses victimes et à leurs familles. Les formes de harcèlement évoluent et ne se limitent plus au seul cadre scolaire : le cyberharcèlement a profondément bouleversé les comportements et les capacités de réa...
La présentation de la mission budgétaire relative à l'enseignement scolaire s'inscrit dans un contexte extrêmement douloureux. Députés de la République, nous étions tous présents hier dans nos circonscriptions afin de soutenir le corps enseignant et l'ensemble du personnel de l'Éducation nationale, ces combattants du savoir, comme vous le dites si bien, monsieur le ministre. Nous rendions hommage à Samuel Paty, à Dominique Bernard, à toute notre école endeuillée, profondément bouleversée face à tant d'injustice et de haine aveugle, face au terrorisme, à l'obscurantisme et à l'ignorance. La communauté éducative a d'ailleurs salué la clarté...
...otre école et aux enseignements qui y sont dispensés ? Le budget augmente de 3,9 milliards d'euros cette année, de 29 % en sept ans. Est-ce un effort significatif ? Oui. Cette part de la richesse nationale peut-elle produire des résultats en matière d'amélioration de l'action éducatrice de l'État ? Non. L'essentiel de l'augmentation des crédits est affecté à la revalorisation des traitements des enseignants. Fort bien ! Mais elle passe à côté de l'essentiel : elle est pour une grande part indemnitaire et non indiciaire et elle est assortie d'un pacte qui ne mérite pas son nom, et qui d'ailleurs ne fonctionne ni pour le remplacement ni pour le soutien scolaire. Et je ne parle pas de l'effet de l'inflation sur l'augmentation des traitements. Ce budget est à nos yeux un dispendieux budget de gestion....