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Interventions sur "dissuasion"

256 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Le CEA est un acteur majeur de la recherche et son action contribue directement à assurer la souveraineté et l'autonomie stratégique nationale. Le regain d'intérêt pour la dissuasion nucléaire dans le débat national, en particulier dans le contexte marqué par la guerre en Ukraine, rend vos missions sont encore plus importantes pour satisfaire les exigences qui pèsent sur l'innovation de défense. Le CEA est un partenaire stratégique essentiel de nos armées. Vous êtes d'ailleurs lié par un nouveau contrat d'objectifs et de performance avec le ministère, qui réaffirme notamment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Je regrette également le caractère à huis clos de cette audition. La question de la dissuasion nucléaire constitue un choix crucial pour notre démocratie. Promouvoir la fin de la dissuasion nucléaire peut sembler paradoxal au moment où la menace est agitée de manière plus ou moins crédible par l'agresseur russe sur un voisin européen. Néanmoins, ce débat doit avoir lieu. Le TIAN proscrit la menace, et donc la dissuasion. Nous pourrions rétorquer, en ne nous intéressant qu'à l'éthique, qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

... nucléaire français représente une garantie indéniable pour la sécurité du pays, particulièrement en l'absence d'un processus multilatéral crédible de désarmement complet. Sans traité de cette sorte, nous ne pouvons pas y renoncer si nous souhaitons garder notre autonomie défensive. Cependant, d'autres modes d'action qui rendraient l'arme nucléaire obsolète pourraient être envisagés, tels qu'une dissuasion spatiale, dont la capacité à désorganiser une société, en visant le cœur de ces infrastructures, serait moins létale, mais potentiellement aussi dissuasive que l'arme nucléaire. Au regard du contexte international et de l'incertitude sur la possession d'armes nucléaires de la part de certains États, de quelle manière la France pourrait-elle se désengager du nucléaire, tout en conservant son indé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...r la notion de « bonne foi » qui figure dans le TNP. Peut-être s'agit-il également de l'une des « pierres de touche » de cette notion d'éthique concernant le désarmement. Le TIAN est finalement l'émanation d'un sursaut des consciences face à l'insuffisance ou le non-respect de ce principe de « bonne foi » par les États dotés. Enfin, nous pouvons interroger la dimension éthique de la stratégie de dissuasion des États, car ils spéculent sur un risque. Or, se prononcer sur l'avenir de l'humanité à partir de données qui ne sont pas fiables semble hautement contestable. Enfin, l'architecture globale de sécurité repose peut-être sur une dimension absolument non éthique liée à l'inégalité de fait reconnue entre les États, face au droit d'accéder à des technologies nucléaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Je soutiens la dissuasion nucléaire française qui est de mon point de vue nécessaire à la paix dans notre pays et dans le monde face au fanatisme et à certains dirigeants. Et je souhaite connaître les alternatives préconisées par Monsieur Collin au nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Nous poursuivons notre cycle d'auditions consacrées à la dissuasion nucléaire en recevant l'amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la Marine (CEMM), et le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (Alfost). L'amiral Vandier est un interlocuteur régulier de notre commission. Le vice-amiral Fayard, pour sa part, a pris ses fonctions d'Alfost en septembre 2022, après avoir été pendant deux ans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

... sur les enseignements à tirer de l'agression de l'Ukraine par la Russie. Dix de nos collègues travaillent actuellement à cinq missions d'information qui devraient nous permettent de formuler, lors de la remise des travaux, mi-février, diverses recommandations sur les points de vigilance à prendre en considération dans la future LPM. Nous engageons aujourd'hui un nouveau cycle d'auditions sur la dissuasion nucléaire, sujet que nous avions commencé d'aborder avec les universitaires entendus sur l'Ukraine. Depuis 1960, date du premier essai atomique français au Sahara, la dissuasion constitue la clé de voûte de la défense française. Au cours des années 1950 et 1960, la France a développé une théorie de la dissuasion comme empêchement de la guerre, confortée pour l'essentiel par tous les présidents de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

Le 7 novembre 2022, le Président de la République a réaffirmé son ambition de donner une dimension européenne aux capacités de dissuasion nucléaire française. Il avait ouvert le débat à ce sujet en février 2020, lors de son discours consacré à la stratégie de défense et de dissuasion, invitant ceux de nos alliés européens qui y sont prêts à participer aux exercices organisés par la France. Jusqu'alors, cette proposition ne semblait pas les avoir convaincus. Toutefois, après presque un an de conflit entre la Russie et l'Ukraine, fac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Chenevard :

Le 13 février 1960, la France procédait à son premier essai nucléaire ; en octobre 1964, débutait la permanence de la dissuasion nucléaire française avec la première prise d'alerte d'un Mirage IV armé d'une bombe AN-11 – cette permanence n'a jamais été interrompue. Le 15 février 1965, à l'École navale, le général de Gaulle prononçait la phrase suivante, qui témoigne de la vision accompagnant alors la dotation de la France d'une arme nucléaire, rehaussant ainsi notre pays parmi ses alliés et le dispensant de protecteurs : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Alors que l'on note le retour de la guerre de haute intensité aux portes de l'Europe, la dissuasion nucléaire demeure la pierre angulaire de notre indépendance nationale. Gage de crédibilité auprès de nos partenaires et de nos compétiteurs, elle est l'assurance-vie de la préservation de nos intérêts dans le monde. Toutefois, l'évolution du paradigme stratégique impose que nous nous interrogions car la doctrine française héritée du général de Gaulle ne doit pas nous entretenir dans l'illusion d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

...ine depuis près d'un an a posé la question de la haute intensité à trois heures de Paris. Pour autant, cette question se pose différemment pour la France, qui, contrairement à l'Ukraine, est dotée de l'arme nucléaire. Mercredi dernier, lors de ses vœux dans la cour des Invalides, le ministre des armées a rappelé que la protection de nos intérêts vitaux dépendait bien plus de la crédibilité de la dissuasion que d'une ligne de front imaginaire. En effet, si la dissuasion nucléaire française a été conçue pour éviter la guerre, il semble qu'elle s'articule difficilement avec la perspective d'un conflit à haute intensité. De même, la puissance navale d'un État repose sur sa capacité de projection, notamment de sa dissuasion nucléaire, clé de voûte de notre stratégie de défense. Quelle est la place accor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...onseil de sécurité des Nations Unies étaient les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et non les pays dotés de force nucléaire, et que par une conjonction d'événements les pays vainqueurs furent dotés par la suite… En tout cas, ce n'est pas notre statut nucléaire qui nous donne notre rayonnement international et qui nous alloue un siège de membre permanent du Conseil de sécurité. Cela dit, la dissuasion nucléaire a parcouru le débat de l'élection présidentielle, l'année dernière ; c'était nouveau, et notre candidat n'y était pas pour rien. Notre position favorable à la dissuasion est connue, ce qui n'empêche pas les interrogations sur l'avenir de nos deux forces nucléaires et sur la question même de la dissuasion. Vous l'avez dit en d'autres termes, notre force nucléaire est une force posthume, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

...leurs vœux. En 2022, les SNA français ont été détectés, photographiés et filmés à trois reprises, en mer et aux abords de bases étrangères, en Atlantique Nord en avril, aux abords d'une base britannique en septembre ainsi qu'en mer d'Écosse en novembre. Les repérages de SNA participent-ils d'une stratégie de démonstration de force offensive de la France ? Est-ce le signe d'une nouvelle posture de dissuasion de notre pays ? La suppression des numéros d'identification des navires de surface est-elle liée à la posture de la dissuasion nucléaire ou aux nouvelles technologies d'identification depuis des satellites, lesquelles permettent d'attribuer à chaque navire en mer une signature unique ou empreinte afin de surveiller sa localisation en mer ? Comme vous l'avez rappelé, la dissuasion n'est pas figé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Serre :

Le président de notre commission l'a dit, la dissuasion est crédible si elle est comprise ; l'est-elle suffisamment en France ? La communication à ce sujet est-elle de votre ressort ou relève-t-elle du politique ? D'autre part, vous avez évoqué une différence doctrinale entre la France d'une part, l'Otan et les États-Unis d'autre part. Qu'en est-il exactement ? Avons-nous pour objectif de poursuivre une route singulière ou de rejoindre celle que trace...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Serre :

...récemment invitée sur un porte-hélicoptères amphibie (PHA) et de visiter la base de l'île Longue. Vos éventuelles difficultés à recruter des atomiciens sont-elles le fait de la reprise de la filière civile du nucléaire, ou bien de la diffusion de certaines idéologies et d'une forme de méconnaissance de l'impact du nucléaire ? Vous avez indiqué que 80 % des moyens de la Marine participaient à la dissuasion nucléaire. Ce pourcentage est-il amené à évoluer dans la LPM ? Enfin, les drones sous-marins seront-ils associés à la dissuasion nucléaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Depuis 2017, le montant alloué au programme 146 Equipement des forces n'a cessé d'augmenter pour atteindre 15,5 milliards d'euros dans le projet de loi de finances pour 2023. Le groupe démocrate soutient pleinement cet élan budgétaire qui va dans le sens de l'Histoire. La Russie, deuxième plus grande puissance nucléaire mondiale, se sert de sa dissuasion nucléaire pour mener à bien la guerre en Ukraine et menace les pays occidentaux qui voudraient y mettre fin en portant atteinte au régime ou à l'intégrité du territoire russe. L'Iran n'est plus très loin de finaliser son programme nucléaire à usage militaire et n'a jamais caché, une fois cet objectif atteint, son intention de détruire Israël, allié et partenaire de la France au Moyen-Orient. La C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

La guerre menée par la Fédération de Russie est opérée sous parapluie nucléaire et la Russie utilise une grammaire nucléaire déstabilisatrice qui s'adresse moins à son adversaire direct qu'aux opinions des démocraties occidentales. Mais si la guerre en Ukraine occupe notre attention depuis un an, l'incertitude de nos alliances nous met aussi au défi. À cet égard, la dissuasion est un choix d'autonomie et de liberté d'action ; en faire une réalité opérationnelle exige un investissement permanent. Nos concitoyens doivent pouvoir faire leur cette dimension essentielle – c'est une question de légitimité prégnante dans le dialogue armée-Nation. Le Parlement a aussi un rôle à jouer pour porter une vision et un axe stratégique en matière capacitaire. Les socialistes sont prêt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Je vous adresse à mon tour mes meilleurs vœux. La composante océanique de la dissuasion nucléaire est un pilier de notre autonomie et de notre liberté d'action. Amiral Fayard, vous avez évoqué l'esprit d'entreprendre et les trésors de compétences de nos sous-mariniers, techniciens et ouvriers au service des SNLE. C'est effectivement ce qui forge les valeurs du territoire que je représente – car je suis députée de l'île Longue. Pourtant, la complexité du maintien en condition opérat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Notre force de dissuasion devant pouvoir en permanence pénétrer ou saturer les défenses antimissile et anti-aériennes adverses, le volume de notre arsenal nucléaire devrait-il être réévalué au vu du contexte stratégique et technologique ? Pour garantir l'efficacité dissuasive de sa force nucléaire, la France doit s'adapter en permanence en investissant dans des technologies de pointe, notamment la vitesse hypersonique et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Très bonne année à chacun d'entre vous et aux marins. Le 9 novembre 2022, à Toulon, le Président de la République a présenté la nouvelle revue nationale stratégique, dont le premier objectif est « une dissuasion nucléaire robuste et crédible ». Pour cela, la Marine nationale peut s'appuyer sur plusieurs programmes majeurs : les sous-marins nucléaires d'attaque, les frégates de défense et d'intervention et les patrouilleurs outre-mer, ou encore les études relatives au SNLE 3G et au prochain porte-avions. Ce qui fait l'exception française, ce sont les populations ultramarines. La France possède le deuxièm...