280 interventions trouvées.
Pour pourvoir aux besoins du monde professionnel, il faut absolument créer un lien entre les formations et les activités agricoles. En outre, comme l'a parfaitement expliqué mon collègue Brun, il est indispensable qu'un représentant de la profession participe à la définition du référentiel du futur diplôme.
Comme pour tous les diplômes élaborés au niveau national, les représentants de la profession doivent pouvoir concourir à la définition du référentiel du futur diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie, dans le cadre des instances consultatives au sein desquelles ils siègent, en l'occurrence le comité de suivi des cycles licence, master et doctorat.
Nous défendrons tout au long du texte l'association la plus étroite possible des professionnels du monde agricole, qu'il s'agisse d'élaborer le contrat territorial conclu avec la région, dont nous avons débattu hier, ou de définir le référentiel du nouveau diplôme de niveau licence – c'est l'objet de cet amendement. J'en profite pour appeler votre attention, monsieur le ministre, sur un amendement portant article additionnel après l'article 5, malheureusement déclaré irrecevable au titre de l'article 45, qui visait à aligner le statut des enseignants et des personnels de documentation de l'enseignement agricole privé sur celui des agents contractuels de d...
Comme pour tous les diplômes élaborés au niveau national, les représentants de la profession agricole doivent pouvoir concourir à la définition du référentiel du futur diplôme dans le cadre des instances consultatives au sein desquels ils siègent – en l'espèce, les CSLMD – afin de garantir la meilleure articulation possible entre le monde scolaire agricole et les besoins de la profession sur le terrain.
Afin de garantir une proximité entre les établissements et la réalité dans les exploitations agricoles, cet amendement de bon sens vise à garantir que les représentants de la profession participent à la définition du référentiel national du futur diplôme de premier cycle dont nous avons déjà longuement parlé.
Il est important que l'écosystème du monde agricole participe à l'élaboration et à l'enrichissement du contenu des formations, en particulier du nouveau diplôme, dont je salue la création. J'espère donc que cet amendement, travaillé avec la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), recevra un avis favorable.
Je répète pour les collègues qui viennent de nous rejoindre que cette demande est déjà satisfaite : l'objectif d'insertion professionnelle inscrit dans le diplôme implique, de toute évidence, l'association des professionnels. Votre proposition est donc inutile et, comme pour les précédents, je persiste à donner à ces amendements un avis défavorable.
Il vise à insérer, après l'alinéa 5, l'alinéa suivant : « Le diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie, par son adossement à la recherche et ses interactions avec les acteurs professionnels, apporte les compétences notamment en matière de management, d'entreprenariat agricole ou de conduite des productions et transitions de l'agriculture ou de la forêt dans un contexte de changement climatique, ou de génie de la robotique et du num...
Il tend à revenir à la version initiale du projet de loi pour que le diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie ne soit délivré que par les établissements d'enseignement supérieur agricole ou les établissements publics. C'est ce qui était prévu avant que vous ne cédiez, monsieur le ministre, aux exigences des députés du groupe Les Républicains. Je suppose que si vous aviez rédigé ainsi la première mouture du texte, c'est bien parce que vous...
Cet amendement de mon collègue Nicolas Ray insère après l'alinéa 6 un alinéa ainsi rédigé : « Le diplôme mentionné au premier alinéa du présent article peut être obtenu par la validation des acquis de l'expérience. »
Cette modalité d'obtention pourrait se justifier, s'agissant d'un diplôme de nature professionnelle. Néanmoins, il revient au pouvoir réglementaire d'ouvrir cette possibilité et de définir les conditions à réunir pour en bénéficier. Je demande donc le retrait de l'amendement, sinon l'avis de la commission sera défavorable.
...rôle que joue la formation publique dans ce maillage. Cet amendement – je vous fais grâce du long exposé de ses motifs – vise à obtenir de votre part un engagement à flécher prioritairement les places ouvertes dans cette nouvelle formation vers l'enseignement public. Qu'une partie de ces places soient créées dans le secteur privé ne me pose aucun problème, mais il faut que le développement de ce diplôme s'organise prioritairement, dès la rentrée de septembre, autour de l'enseignement agricole public. Nous espérons de vous un engagement qui nous sécurise et réponde à la demande de l'ensemble des enseignants et des acteurs du monde agricole travaillant dans les lycées agricoles publics, avec la fermeté et le volontarisme qu'ils attendent.
L'article 5 prévoit deux procédures distinctes d'habilitation pour les établissements d'enseignement à même de délivrer le diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l'agronomie. Cet amendement vise à les réduire à une seule procédure d'accréditation par le ministère de l'agriculture, qu'il s'agisse des établissements publics ou privés, à des fins de simplification.
...romues par le ministère de l'agriculture. Il existe ainsi des BTSA en agronomie et cultures durables qui présentent cette approche ; l'Association française d'agroforesterie intervient dans les lycées agricoles et écoles d'agronomie et propose des formations de un à trois jours. Enfin, des guides, particulièrement instructifs et performants, sont publiés. Je ne crois pas nécessaire de créer des diplômes exclusivement centrés sur l'agroforesterie. Avis défavorable.
Les modalités de la coopération internationale peuvent se négocier pour aboutir à un décret susceptible de cadrer les pratiques. Songez qu'actuellement, les paysans sont obligés de prendre l'avion ou de faire des jours de pirogue depuis ces villages, à la frontière du Suriname ou du Brésil. Je ne vois pas quelle difficulté cela peut poser : des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) interviennent bien dans nos hôpitaux ; pourquoi ne pourrait-on pas discuter avec les pays limitrophes pour régler le problème du manque de vétérinaires ? J'avoue que cela me désespère, et cela désespérera sans doute les autres signataires de l'amendement.
Je comprends mieux, monsieur le ministre, pourquoi l'amendement que j'ai défendu et l'amendement identique déposé par Mme Anthoine ont été rejetés : l'amendement gouvernemental est rédigé dans le même esprit. Si sa rédaction est sans doute plus pertinente, l'idée est la même : donner davantage de garanties pour que les diplômes soient à l'avenir mieux protégés. Sur la forme cependant, monsieur le ministre, puisque votre amendement est similaire, pourquoi ne nous avez-vous pas proposé, nous qui avons travaillé sur cette question très pointue dès la commission des affaires économiques, de réécrire notre proposition ? Je regrette l'absence de dynamique en faveur d'un dialogue avec les parlementaires de tout bord.
Quoi qu'il en soit, nous voterons l'amendement, qui protège le diplôme des personnes formées et offre à nos agriculteurs une véritable garantie de la qualité des soins prodigués dans les exploitations.
...des matériaux. Cela fait courir un risque de décrochage à la recherche publique française. Quelles mesures comptez-vous prendre pour remédier à cette baisse d'attractivité des métiers scientifiques ? Quel est le bilan du financement des thèses par l'intermédiaire des conventions de formation par la recherche en administration (Cofra) ? Plus généralement, nous regrettons que le doctorat, plus haut diplôme universitaire, soit insuffisamment valorisé dans le monde socio-économique. Comment comptez-vous y remédier ?
...s des formations parfois sans débouchés ni perspectives. La réussite des étudiants en licence est également, en partie au moins, une affaire d'argent public. Le chiffrage des moyens alloués par l'État au cycle de licence est toutefois difficile à réaliser. Deux indicateurs principaux permettent de mesurer où en est la France en termes de réussite des étudiants en licence : le taux d'obtention du diplôme en trois ou quatre ans, et le taux de passage en deuxième année de licence. Des réserves, que je partage, ont été exprimées, en particulier par les syndicats étudiants, sur cette approche que l'on pourrait dire normative, car elle valorise les trajectoires linéaires. Ce sont néanmoins les seules données statistiques objectives et comparables disponibles aujourd'hui. À cette aune, peut-on dire qu...
Je vous remercie, monsieur le rapporteur, pour les chiffres que vous avez présentés et pour les précautions méthodologiques dont vous les entourez ; ils sont une base de travail, même si nous n'en tirons pas les mêmes conclusions. Les chiffres indiquent une augmentation mesurée et sensible du taux d'obtention du diplôme et de passage en deuxième année, mais celui-ci varie de manière très importante selon le niveau social. Plus qu'un progrès, que vous attribuez à Parcoursup, je vois là une augmentation manifeste de la sélection et du tri social. Seuls 10,9 % des étudiants du supérieur sont issus des classes ouvrières, et l'Institut des politiques publiques (IPP) a montré que les enfants issus de familles défavori...