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…en introduisant de la justice fiscale et sociale, et en mettant fin à cette hémorragie de la dette dont vous êtes responsables. Alors, s'il vous plaît, plus de leçons !
Je commencerai en citant Gabriel Attal, qui n'est pas un ami. Il a déclaré que « la dette publique me fait plus peur que la dette écologique ». Penser une bêtise pareille est très grave pour l'avenir de notre pays. J'ignore si vous vous en rendez compte, mes chers collègues, mais le réchauffement climatique a commencé. L'été dernier, cinquante départements ont été confrontés à des pénuries d'eau potable ; chaque été sera pire que le précédent. Des forêts de la taille du Portugal ont t...
et les générations suivantes, pendant des siècles et des millénaires, continueront à payer la dette écologique. Et voilà qu'en ce moment, à l'Assemblée nationale, nous dissertons sur une dette publique, que nous ne rembourserons jamais ;
une dette publique qui nous coûte chaque année 53 milliards d'euros, ce qui représente presque le troisième budget de l'État. Vous êtes atteints par la psychose de Gabriel Attal ! Le pire, c'est que le remboursement de cette dette n'est même pas un souhait des Français ; il vous est imposé par la Commission européenne ,
...à respecter la règle selon laquelle le déficit public doit être inférieur à 3 % du PIB, qui n'a aucune valeur scientifique. Elle a été inventée en 1981 sur un coin de table par un inspecteur des finances français. Les Allemands avaient proposé 5 % mais les Français, pour faire les malins, ont demandé 3 %. Voilà où vous en êtes maintenant. Tous les pays du monde seront obligés de continuer à s'endetter. Ainsi, les États-Unis viennent d'emprunter 1 200 milliards de dollars pour financer leurs investissements écologiques ; et tous les pays du monde devront en faire autant.
Pour arrêter de polluer et réparer les dégâts causés par le réchauffement climatique, il faudra investir des milliards d'euros. Du reste, cette dette, que vous ne paierez jamais, vous la financez sur le dos des Français.
...iscaux faits chaque année par M. Chirac, 23 milliards par M. Sarkozy, 20 milliards par M. Hollande et 80 milliards par M. Macron. Cette somme couvrirait trois fois le déficit public annuel ; on comprend mal pourquoi les Français paient, et non les gens responsables de l'inflation. Vous êtes dans une impasse, alors nous vous proposons une solution. La Banque centrale européenne possède 16 % de la dette souveraine française. Elle est en mesure de l'annuler.
Nous ne sommes pas le seul pays à y avoir intérêt, puisque la BCE détient 26 % de la dette de l'Allemagne, qui rencontre le même problème que nous. Vous me répondrez que ce mécanisme conduira à augmenter l'inflation et vous avez raison. Si la Banque centrale européenne annulait les dettes souveraines de tous les États européens, on estime que l'inflation augmenterait de 5 à 6 %. Dès lors, nous devons faire un choix, sur lequel nous ne sommes pas d'accord. À cause de votre austérité, v...
Mes chers collègues, vous avez souvent dit que la dette était le fardeau des générations futures. Vous avez raison. Chaque euro que vous ajoutez à cette dette que vous ne rembourserez jamais est un euro que vous n'investirez pas dans la dette écologique que les générations futures paieront toujours. La dette écologique est prioritaire sur la dette publique, c'est le sens de l'histoire. Annulez ces deux dettes !
Il existe pour les ménages un encadrement précis du ratio d'endettement. Quant aux collectivités territoriales, il leur est strictement interdit de voter un budget qui ne serait pas à l'équilibre. Pendant ce temps, l'État a décidé de se soustraire à toutes les règles en matière d'endettement et de déficit publics – cela ne date pas d'aujourd'hui. La dette atteint 3 047 milliards d'euros ; le chiffre est tellement énorme qu'il ne parle plus. En 2024, 285 milliard...
Qui peut ici prétendre que nier la réalité la ferait disparaître ? Alors même que la dette atteint un niveau monstrueux, cinquante années de déficits publics accumulés nous obligent à assumer une charge de la dette qui est désormais de l'ordre de 55,5 milliards d'euros. À ce rythme, la charge de la dette sera en 2027 le premier poste de l'État, correspondant aujourd'hui à l'éducation, c'est-à-dire à nos enfants et à l'avenir de notre pays. Alors, face à cette progression incontrôlée, ...
Nous devons dire aux Français que maîtriser notre dette, c'est préserver notre souveraineté et assurer notre crédibilité auprès de nos voisins européens. Ce décalage par rapport à eux affaiblit considérablement notre leadership et notre capacité à peser dans les débats qui auront lieu prochainement. Collègues de l'opposition, comment voulez-vous être crédibles si nous sommes les mauvais élèves ? En effet, si nous n'opérons pas un changement profond de...
Une telle décision de leur part affecterait lourdement notre souveraineté, en augmentant considérablement la charge de la dette. Sans grande surprise, le groupe Démocrate, faisant preuve d'un esprit de responsabilité, propose d'appliquer une méthode,…
…aussi rigoureuse que réaliste pour mettre en œuvre le désendettement de la France. Elle repose sur trois grands piliers : prévision, évaluation, sincérité. D'abord, s'agissant de la prévision, les députés du groupe Démocrate sont convaincus que la stratégie de désendettement doit s'inscrire dans le temps long. C'est tout l'objet de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, dont nous saluons l'adoption, ô combien nécessaire, e...
...st temps de faire preuve de responsabilité budgétaire. Nous n'avons tout simplement pas d'autre choix pour conforter notre crédibilité et préserver notre souveraineté, et envisager l'avenir avec sérénité. Collègues de l'opposition, sortez de votre rêve éveillé : il n'y a malheureusement pas d'argent magique. Voilà la vérité que nous devons aux Français. Nous devons nous libérer du fardeau de l'endettement et redonner à notre avenir des ailes pour s'envoler vers la liberté financière.
Le débat qui nous occupe ne porte pas uniquement sur la dette publique ; il s'agit également de savoir ce que nous voulons faire du pays. Il n'est pas question, ici, de discuter, comme nous le faisons lors d'un examen budgétaire, des recettes – que, pour notre part, nous souhaiterions voir augmenter – ou des dépenses publiques, qu'une partie de cet hémicycle souhaiterait voir diminuer. Aussi concentrerai-je mon propos sur la question, centrale, du financeme...
…est incompréhensible. En effet, selon le même rapport, le ratio de couverture de notre dette est, pour ce qui est des obligations classiques, de 2,76, ce qui prouve que la demande des marchés est très forte pour les obligations françaises, et pour cause : elles sont émises par un pays qui rembourse sa dette et qui est donc crédible dans le concert des nations. Un tel ratio de couverture démontre, là encore, combien il est nécessaire de mettre fin au recours à des obligations indexées su...
... que nous a été présenté le projet de loi de finances pour 2024. Ce projet de budget est ambitieux, que ce soit du point de vue des investissements d'avenir ou des choix de réduction de nos dépenses, puisque plus de 16 milliards d'euros d'économies sont prévus. Ces économies sont nécessaires : tous les rapports le soulignent, et le contexte international ne fait que renforcer cette nécessité. La dette de notre pays a dépassé les 3 000 milliards d'euros. En 2027, la charge de la dette sera le premier poste de dépense de l'État. Enfin, le récent rapport sur la dette des administrations publiques est inquiétant quant à notre capacité à poursuivre, dans les années à venir, les investissements nécessaires. Face à ce constat alarmant, le rôle des parlementaires est évidemment essentiel. Nous avons ...
Nous devrions tous partager ce constat : nous devons retrouver une trajectoire soutenable de réduction de la dette ainsi que la maîtrise de nos dépenses, et remettre de l'ordre dans les comptes. Nous le savons, les agences de notation veillent et, dans le contexte actuel, la hausse des taux d'emprunt pour les États devrait tous nous inquiéter. Le « quoi qu'il en coûte » a été nécessaire. Durant les crises, il a permis d'accompagner nos entreprises, de préserver nos emplois et à notre pays de faire face. Mais...
Après le débat qui s'est tenu le 11 octobre 2022 dans le cadre de l'examen de la loi de finances en cours d'application, nous voici réunis pour le deuxième débat sur la dette publique de la XVI