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Interventions sur "dette"

556 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...te dernière a aussi conduit les banques centrales à mettre un terme à leurs programmes d'achats d'actifs et à remonter leurs taux d'intérêt, ce qui se répercute sur le marché des obligations souveraines. Nous empruntons désormais à un taux supérieur à 3 % et nous anticipons un taux d'emprunt stabilisé à 3,5 % en fin d'année prochaine. Cette hausse a déjà un impact sur notre charge d'intérêt de la dette. Surtout, cet impact ira en s'amplifiant. La charge d'intérêt de la dette publique s'établit à 1,7 % du PIB et s'élèvera, selon les prévisions, à 2,6 % du PIB en 2027. La seule charge de la dette de l'État coûtera alors 74 milliards d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...grammation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, car une dégradation de cette notation aurait des conséquences négatives pour notre pays, et des effets délétères sur les taux auxquels empruntent les entreprises, les collectivités territoriales et les particuliers. La France reste particulièrement attractive pour les investisseurs du fait de la liquidité de ses souches d'émission de dette et de la qualité de sa signature – je salue d'ailleurs le travail de l'Agence France Trésor. Veillons à ce qu'il en soit de même à l'avenir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Le Parlement n'exerce qu'un contrôle limité sur la dette publique : en tant que rapporteur spécial de la mission "Engagements financiers de l'État" , je me prononce sur des crédits évaluatifs, pour lesquels les dépenses peuvent excéder l'autorisation budgétaire. Ce débat sur la dette, prévu par la nouvelle rédaction de l'article 48 de la Lolf, la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances, a l'intérêt d'appeler notre attention sur la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Votre trajectoire – relativement timide – de réduction du déficit et de diminution de la part de la dette dans le PIB n'empêchera pas le décrochement de la France par rapport à ses partenaires européens. Qui plus est, cette trajectoire est fondée sur des hypothèses optimistes, en particulier en ce qui concerne la croissance. Alors que le Gouvernement prévoit 1,4 % de croissance en 2024 – et 1,7 % les années suivantes –, le consensus des économistes n'anticipe qu'une hausse en volume de 0,8 % du PIB l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...aintes pesant sur les chaînes d'approvisionnement, nous devons envisager une baisse des émissions d'OATI et, à terme, leur extinction – c'est l'objet d'une de mes propositions de loi. D'autre part, la hausse des taux d'intérêt, consécutive au resserrement des politiques monétaires, constitue un défi d'ampleur pour nos finances publiques. Elle entraînera un accroissement majeur de la charge de la dette de l'État. En droits constatés et selon les hypothèses du Gouvernement, celle-ci s'établira à près de 75 milliards d'euros en 2027 alors qu'elle n'était que de 25,6 milliards en 2020. Elle deviendra alors le premier poste de dépense de l'État. En économie, le taux d'intérêt est normalement corrélé au risque de défaut de l'emprunteur. En réalité, l'évolution des taux est davantage due aux politiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Chers collègues : 45 000 euros par Français ; 53,4 milliards d'euros d'intérêts dus à nos créanciers majoritairement étrangers, soit l'équivalent du budget des ministères de l'intérieur et de la recherche réunis ; 1 milliard de dette à lever, chaque jour ouvré, sur les marchés financiers. Pendant des années, ces chiffres – qui n'étaient alors pas aussi marquants – ont été brandis comme le signal d'alarme d'une politique économique et budgétaire en surchauffe. Pourtant, malgré le rapport Pébereau de 2006 et la crise des dettes souveraines en 2011, notre pays a poursuivi sa lente addiction à l'endettement avant que la majorité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Dans un premier temps, la dette a agi comme une drogue douce, sans que l'on y prenne garde : au milieu des années 2010, le coût de nos engagements financiers était équivalent à celui prévalant dix ans auparavant. Après tout, à quoi bon réduire nos déficits puisque s'endetter ne coûte rien, voire rapporte de l'argent grâce aux taux d'intérêt négatifs ? Compte tenu de notre niveau d'endettement, des taux d'intérêt et de l'inflat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Dans le programme présidentiel de Mme Le Pen, vous opposez le « choix de l'endettement » à celui de la « consolidation des fonds propres ». Allez comprendre ce que cela signifie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Vous nous l'expliquerez, monsieur Tanguy. À l'extrême gauche, le président Coquerel a été suffisamment explicite : la dette n'est pas un problème – autrement dit, la réalité n'existe pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

La dette n'est pas un outil de politique publique à blâmer en soi ; là, je vous rejoins, monsieur le président Coquerel. Mais s'endetter pour financer un réseau de RER métropolitains est une chose ; s'endetter pour financer les dépenses de fonctionnement, ou des dépenses que, par incurie, nous sommes incapables de réduire, en est une autre. Nous sommes réunis aujourd'hui parce que nous partageons la volo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

Pour casser la spirale de l'endettement, vous avez oublié deux moyens essentiels, monsieur le président de la commission : la maîtrise de la dépense publique et l'accroissement de l'activité par le travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

... impôts, lancée en 2017 a permis à la France de retrouver la compétitivité qu'elle n'aurait jamais dû perdre au début des années 2000. En retour, celle-ci a provoqué un accroissement des recettes publiques, alors même que la pression fiscale est significativement moindre. Comme le rapporteur général l'a parfaitement exprimé, la hausse des taux d'intérêt n'a pas seulement des conséquences sur l'endettement et sur la gestion des finances publiques, mais aussi sur le monde réel,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Lefèvre :

…sur les taux auxquels empruntent les particuliers et les entreprises. Pour toutes ces raisons, le désendettement n'est pas une option. Nous continuerons donc à soutenir une politique qui refuse le « taxer plus pour dépenser plus ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Membres de la représentation nationale, halte ! Avant de commettre dans quelques heures un nouvel excès de 49.3, nous vous informons que vous êtes positifs au contrôle d'ivresse à la dette publique. Vous êtes accros à la dette et ce sont les Français qui en pâtissent, avec 45 000 euros de dette sur la tête de chacun d'entre eux, sans compter les 265 milliards supplémentaires l'année prochaine ! Comme d'habitude, vous serez tentés par l'excuse de l'événement extérieur : les gilets jaunes, la covid, l'Ukraine. Non ! Cette dette est en réalité l'aboutissement de décennies de mauvaise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cette dette abyssale est bien le résultat de votre politique, pas de la nôtre. Lorsque nous parlons de 3 000 milliards de dette, il faut avoir à l'esprit que près d'un tiers de cette somme a été accumulé par la Macronie mélenchonisée, qui dépense sans compter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Mais attention, chers amis macronistes ! Vous risquez de vous embrouiller avec vos amis de LFI au sujet du gavage de la finance, avec l'argent des Français ! Près de 265 milliards de dette sont indexés sur l'inflation : si celle-ci augmente, la dette enchérit d'autant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Rendez-vous compte : en deux ans, cette petite part de la dette nous a coûté 30 milliards – même quand l'inflation diminue, nous sommes perdants de 10 milliards –, soit près de trois fois la baisse de TVA que propose Marine Le Pen sur les carburants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... que ça n'ait pas été le cas ces derniers mois. Depuis quand considère-t-on qu'il est normal que l'argent public soit utilisé pour perfuser le secteur privé, en particulier celui de la finance ? Les banques ne font-elles pas suffisamment de profits, voire de surprofits, pour financer elles-mêmes les produits qu'elles gèrent ? Cette explication ne tient donc pas non plus. En réalité, cette part de dette indexée ne fait que gaver la finance sur le dos des Français et élève encore davantage le niveau de la dette, qui se situe à un seuil critique. Enfin, à chaque erreur politique, vous dépensez trois à dix fois plus que la soi-disant dépense exorbitante proposée par Marine Le Pen avec la baisse de la TVA sur les carburants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

André Duval disait qu'« une dette n'est rien si elle ne vous prive de rien ». Malheureusement, à cause de la NUPES qui a lancé la course à l'endettement dans les années 1980 et instauré le système des OATI – avec MM. Jospin et Strauss-Kahn en 1998…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

À cause de l'UMP et de LR, qui ont poursuivi cette course à la dette et maintenu l'usage des OATI ; à cause de la Macronie accro à la dette qui explose tous les records, notre dette n'est pas « rien », car elle nous prive de tout ! Seuls le Rassemblement national et Marine Le Pen remettront de l'ordre dans nos finances…