Interventions sur "demandeur"

927 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

Nous souhaitons que le texte précise que l'accès ou le retour à l'emploi se fait vers un emploi de qualité. Monsieur le rapporteur, les gens en ont marre de faire des petits boulots précaires, payés au lance-pierre ! Vous ne cherchez pas à créer des emplois émancipateurs : la philosophie du projet de loi est de contraindre les demandeurs d'emploi à accepter n'importe quel travail pour ne pas être radiés, pour conserver leurs maigres allocations. Nous refusons cette philosophie ! Il faut absolument que les emplois soient suffisamment rémunérés et exercés dans de bonnes conditions. Je sais ce que c'est que la sous-traitance du ménage ; je sais ce que c'est qu'un travail difficile et mal payé. Afin que ce projet de loi ne soit pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Rappelons un point essentiel : le premier alinéa du futur article L. 5411-5-1 du code du travail, dont nous avons voté la création en commission, dispose déjà que les « aspirations » des demandeurs d'emploi seront prises en compte lors de leur orientation. Or on peut imaginer que nombre d'entre eux souhaitent accéder à un emploi de qualité – le contraire serait surprenant. En outre, ce projet de loi a vocation à permettre aux demandeurs d'emploi d'accéder à un emploi durable, l'idée étant qu'ils le conservent le plus longtemps possible. Ce serait un non-sens de proposer le contraire ! Pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

...à nos concitoyens, avant de les mettre au travail, il faut d'abord les rendre employables. Pour cela, ceux qui sont le plus éloignés de l'emploi ont parfois besoin d'un temps de réadaptation, de resocialisation, durant lequel reprendre une formation, par exemple. Notre amendement tend donc à préciser qu'ils devront bénéficier d'une période de remise à niveau avant leur inscription au registre des demandeurs d'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

... d'engager une démarche de recherche d'emploi en raison de leur état de santé mentale, ou d'obstacles physiques ou financiers à la mobilité. Ainsi, samedi dernier, en circonscription, j'ai échangé avec une personne qui ne pouvait se rendre cette semaine à un entretien d'embauche, car elle n'avait pas les moyens de mettre de l'essence dans sa voiture. Voilà où nous en sommes : dans notre pays, les demandeurs d'emploi manquent des entretiens d'embauche parce que le carburant est trop cher ! Ce critère doit être intégré, tout comme celui de la garde d'enfant, qui constitue aussi une forte contrainte temporelle. C'est pourquoi nous plaidons pour un élargissement des critères, les cas comme celui que j'ai cité se multipliant puisque rien n'est fait, malheureusement, pour faire diminuer le prix des carbu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Charlotte Garin :

Plusieurs études démontrent que les demandeurs d'emploi souffrent davantage de troubles psychologiques que les personnes en poste et songent plus au suicide. L'amendement constitue une alerte : il s'agit que l'accompagnement à l'insertion se double d'une forte dimension psycho-sociale. Cette mesure pourrait faire consensus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Dans certains territoires qui ne font pas aujourd'hui l'objet de l'expérimentation, des psychologues accompagnent déjà les demandeurs d'emploi lorsque cela est nécessaire ; c'est le cas au Pôle emploi de Lunéville. L'intérêt du dispositif que vous proposez réside dans l'extension de cet accompagnement aux bénéficiaires du RSA, qui ne sont pas toujours suivis par Pôle emploi. Monsieur le ministre, les différentes compétences proposées pour assurer cet accompagnement seront-elles accessibles sur l'ensemble du territoire ? Les r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Je vois bien que cela vous énerve, mais c'est un élément important pour nous. J'ajoute qu'il ne faut plus travailler selon une organisation en tuyaux d'orgue ; en travaillant séparément à la formation et à l'orientation, nous pouvons être confrontés à des problèmes. Si l'accompagnement des demandeurs d'emploi, orienté vers la recherche d'emploi, est effectué sans concertation ni coordination avec les régions, on risque d'avoir des loupés et des pertes de chance dans le retour à l'emploi. Il nous semble essentiel de mentionner cette coordination dans le projet de loi, afin que, de manière concrète, les orientations correspondent aux besoins de formation, avec une révision régulière des carte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Nous avons déjà débattu de cette question en commission. Ces échanges me donnent l'occasion de rappeler toute l'utilité des régions et du SPRO – service public régional de l'orientation. Vos amendements introduisent toutefois une confusion entre l'accompagnement des élèves et celui des demandeurs d'emploi. En l'espèce, ils précisent que la décision d'orientation des demandeurs d'emploi se prendra « en coordination avec le service public régional de l'orientation », alors que le service public régional de l'orientation accompagne l'orientation scolaire et non l'orientation vers l'emploi. Je vous invite à les retirer ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

…l'article 1er pourrait également la mentionner. Il est important que, dès le plus jeune âge, on puisse se préparer à l'emploi. Cette coordination n'est donc pas incompatible car des problèmes d'orientation, notamment vers des formations qui ne sont pas adaptées, se posent. Si l'on veut anticiper afin que les jeunes trouvent un travail et ne soient pas demandeurs d'emploi, cette coordination doit être prévue. Nous maintenons nos amendements ; nous verrons bien le sort qui leur sera réservé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...e à donner suite à ce que vous aurez préparé. Or proposer ce type de ligne directrice, c'est méconnaître, et même attaquer, les métiers et le travail des professionnels. Ces métiers sont différents selon que l'on s'occupe de l'accompagnement social des bénéficiaires du RSA – on dénombre un agent pour cent personnes accompagnées – ou de l'accompagnement vers l'intermédiation des demandeuses et des demandeurs d'emploi. L'accompagnement social des allocataires du RSA – qui est pourtant celui auquel vous vous attaquez – reste aujourd'hui beaucoup plus opérant que l'accompagnement vers l'emploi effectué à Pôle emploi. En témoignent les données les plus récentes : 50 % des allocataires au RSA bénéficient d'un suivi régulier alors que 42 % des personnes suivies par Pôle emploi voient leur conseillère et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Nous proposons que les Cap emploi puissent continuer à orienter, au même titre que les missions locales, les publics en situation de handicap qu'ils accueillent. Je ne suis pas favorable à une restriction de leurs missions, qui conduirait à se priver de la possibilité d'être le plus pertinent possible dans l'accompagnement et l'orientation d'un allocataire du RSA ou, de manière générale, d'un demandeur d'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il s'agit de garantir qu'aucun traitement algorithmique ne prendra les décisions d'orientation des demandeurs d'emploi sans qu'un contrôle soit effectué par un agent de Pôle emploi, du département ou des missions locales notamment. Vous me répondrez, je le sais, qu'un algorithme peut très bien accomplir cette tâche. Eh bien, je n'y crois pas ! Savez-vous pourquoi ? Parce que nous savons ce qu'il en est de Parcoursup, qui fonctionne depuis cinq ans. Dans l'école d'infirmières de ma circonscription, 40 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...personne qui sera en face de l'agente ou de l'agent du service public de l'emploi, pour lui proposer une offre et un accompagnement adaptés. Il faut être à son écoute, tenir compte des particularités d'un parcours qui n'entre pas toujours dans des cases. Je crois qu'un accompagnement humain est véritablement nécessaire en la matière. Le fait de baliser par des algorithmes la réponse apportée aux demandeurs d'emploi peut induire un certain nombre de problèmes par la suite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il s'agit de préciser que les critères en fonction desquels est prise la décision d'orientation du demandeur d'emploi sont définis après avis des organisations syndicales et patronales représentatives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

... question, on laisse le libre choix, pour permettre une adhésion et respecter la dignité de la personne. En l'espèce, le fait de recourir à un algorithme, de prévoir une inscription, une rencontre et, ensuite seulement, la possibilité de changer, va à l'encontre de cette approche et ne correspond pas du tout à la bonne démarche ni à la bonne dynamique. Vous, qui tenez à la responsabilisation des demandeurs d'emploi, il serait bon que vous vous appuyiez sur leurs demandes et leurs choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Il vise également à ajouter l'engagement associatif aux critères d'orientation du demandeur d'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

... qui nous motive à les voter est double. Premièrement, ces amendements tiennent compte du rôle de l'engagement associatif ou du bénévolat en amont. Le fait de reconnaître l'engagement associatif dès l'article 1er assure une sorte de protection par rapport aux quinze heures d'activités obligatoires, en évitant une concurrence : en effet, admettre qu'une activité associative est légitime permet aux demandeurs d'emploi de ne pas se voir imposer des activités qui seraient concurrentes. Deuxièmement, ces amendements jouent un rôle en aval dans le cadre de la décision d'orientation. Reconnaître la légitimité de l'action associative et bénévole, telle qu'elle est conduite, c'est aussi reconnaître qu'elle peut enrichir ou contribuer au choix des débouchés professionnels. Cela vient, encore une fois, facil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Cet amendement vise cette fois-ci à préciser le critère de l'âge qui est à prendre en compte lors de l'orientation des demandeurs d'emploi vers les différents organismes et référents, pour un meilleur accompagnement. Nous devons tout simplement permettre aux jeunes d'être automatiquement orientés vers les missions locales qui présentent les compétences adaptées pour les guider vers un emploi. Ils ont besoin d'un accompagnement spécialisé et individualisé qui réponde à leurs besoins spécifiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKatiana Levavasseur :

...lle qui est décédée aujourd'hui dans ma circonscription de l'Eure sous les coups de ses parents ; elle avait 3 ans. Cet amendement vise à supprimer à la seconde phrase de l'alinéa 22 l'expression « le cas échéant » qui, j'insiste, induit une éventualité. Elle peut être aisément remplacée par les mots « dans le cas où c'est nécessaire » ou « s'il y a lieu ». En effet, la situation personnelle des demandeurs et leur santé ne sont pas des éléments secondaires. Au contraire, ce sont des critères prioritaires qui feront de la recherche d'emploi un succès, au-delà des connaissances et des compétences. Je réitère donc ma demande : supprimons l'expression « le cas échéant », qui minimise l'importance des difficultés personnelles du demandeur d'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

Cet amendement rédactionnel vise à supprimer l'expression « le cas échéant », qui ne sert à pas grand-chose. En effet, s'il s'agit d'assurer à chaque demandeur d'emploi un accompagnement durable et de qualité, son orientation doit se décider en prenant en compte la globalité de sa situation sociale et professionnelle. Dans ce cadre, ses éventuelles difficultés particulières doivent nécessairement être prises en considération, et non pas seulement « le cas échéant ».