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Interventions sur "dérive"

164 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

Oui, coconstruit. Nous devions examiner un texte dont l'objet principal était de protéger les victimes de dérives sectaires. Nous sommes néanmoins au regret de vous dire qu'aucune disposition, ou presque, ne va en ce sens. La Miviludes existait avant ce texte et existera ensuite, mais sans que vous ne l'ayez confortée dans ses missions en accroissant les moyens dont elle dispose. Vous avez même mis en péril les dispositifs de prévention en ne consacrant pas les associations reconnues d'utilité publique, leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Au fond, ce que vous payez, c'est votre incurie sur un sujet qui ne mérite pourtant pas cela. Cette victoire, c'est une victoire à la Pyrrhus, qui va laisser des traces : après avoir assisté à vos manœuvres, ceux qui sont tentés par les charlatans ou par les dérives sectaires que vous dénoncez auront sûrement encore davantage le sentiment que vous leur mentez ! Vous avez instillé le pire poison, celui de la défiance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Personne ne doit être faible dans la lutte contre les dérives sectaires. Mais vous êtes faiblards et, en jouant petit comme vous l'avez fait, vous n'avez pas servi la cause.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Desjonquères :

L'accroissement des agissements à caractère sectaire est inédit : la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a reçu 4 020 saisines en 2021, soit une augmentation de 33,6 % par rapport à l'année précédente. Les victimes ne cessent d'augmenter ; leur désarroi aussi. Ainsi, 60 000 à 80 000 enfants vivaient dans une communauté sectaire en 2022. Une réponse des pouvoirs publics est donc attendue et nécessaire. La Miviludes l'a aussi rappelé, le principe névralgique d'une dérive sectai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Il faut le reconnaître : nous avons évité de peu que le texte ne soit vidé d'une grande partie de son sens. En votant l'article 4, nous rétablissons une disposition importante, visant à sanctionner tous ceux qui prônent l'abstention thérapeutique. En outre, le projet de loi répond aux nouvelles dérives sectaires : il ne s'agit plus de la secte du Temple solaire, mais d'influenceurs qui usent de leur notoriété sur les réseaux sociaux pour promouvoir des pratiques et diffuser des messages complotistes ou hostiles à la science, qui sont, n'en déplaise à M. Dupont-Aignan et à ses invités, contraires à la raison et favorables à l'obscurantisme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Nous l'avons affirmé dès le début de la discussion générale, nous partageons l'ensemble de vos objectifs car il s'agit de lutter contre les dérives sectaires. Mais nous avions aussi émis de vives réserves sur l'efficacité de votre texte et sur la méthode pour parvenir à ces objectifs. Nous arrivons à la fin des débats et le groupe GDR – NUPES reste sur sa faim. Rien dans ce projet de loi ne nous laisse espérer que nous pourrons lutter efficacement contre les dérives sectaires. De nouvelles infractions ont été créées, qui nous laissent un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeline K/Bidi :

Ce n'est pas un demi-million d'euros qui nous permettra de lutter davantage contre les dérives sectaires. Après avoir examiné ce texte, nous avons l'impression d'un rendez-vous manqué : si nous avons abordé les dérives sectaires, nous n'avons pas débattu des sectes ou des mouvements sectaires, de leur implantation en France et de la lutte contre les groupes qui pratiquent ces dérives. Pourtant, on ne saurait déconnecter les dérives des mouvements sectaires. Ce projet de loi aurait pu êt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris :

 « La dérive sectaire est un dévoiement de la liberté de pensée, d'opinion ou de religion qui porte atteinte à l'ordre public, aux lois ou règlements, aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l'intégrité des personnes. » Au regard de cette définition un peu succincte, les députés des groupes politiques de la majorité comme les députés socialistes peuvent être fiers d'avoir soutenu ce texte. Nous devons êt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris :

... une meilleure information, une meilleure formation et une meilleure répression pénale de nouveaux délits commis dans des situations qui, jusqu'à présent, n'étaient pas faciles à appréhender. C'est pourquoi notre groupe votera bien évidemment ce texte, tout en étant conscient qu'il ne constitue pas une réponse définitive à un sujet infiniment plus large, protéiforme. L'évolution des manœuvres et dérives sectaires ne peut que nous inquiéter, notamment quand il s'agit de délits de presse ou des réseaux sociaux. Malgré tout, notre fierté est empreinte d'une forme de tristesse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris :

Nos débats n'ont pas été à la hauteur de ce qu'attendent les victimes des dérives sectaires d'aujourd'hui et de demain. Nous avons donné à voir une piètre image de nous-mêmes, pour avoir été confrontés à des groupes qui sont dans la posture. Ils parlent de démocratie et de respect sans les pratiquer !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Paris :

...vons apportées au projet de loi. Trois articles ont été plus particulièrement débattus. L'article 1er vise à créer un délit autonome, nécessaire – nous nous appuyons depuis vingt ans sur l'abus de faiblesse mais les sectes ont évolué et nous le devons aussi. L'article 2, ensuite, prévoit une aggravation des peines, impérative, car certains crimes graves sont facilités par la dérive sectaire. Enfin, l'article 4 crée des infractions réprimant la provocation. C'est tellement facile de provoquer sur la toile, en l'absence de contradictoire et d'esprit critique ! C'est tellement facile de déverser des idioties contraires aux connaissances scientifiques actuelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Mme Borne n'est plus à la tête du Gouvernement et siège maintenant à nos côtés, mais rien n'a changé dans la majorité. Ce projet de loi devait renforcer la lutte contre les dérives sectaires ; dans ce cas comme dans tant d'autres, la Macronie a tout gâché, par son entêtement et son sectarisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Le sujet était si consensuel – il s'agissait de renforcer le combat contre les dérives sectaires et d'en soutenir les victimes – que tous les groupes politiques auraient dû être écoutés et associés au travail législatif. En fin de compte, nous n'avons abouti qu'à un texte aux dispositions au mieux cosmétiques, au pire très dangereuses. Sans aucune honte et par une de ces petites manœuvres bassement politiciennes dont il a l'habitude, le camp présidentiel a fait procéder à une sec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

Hier soir, l'Assemblée nationale l'a supprimé en séance publique : vous avez été battus ! En toute honnêteté, nous peinons à comprendre votre stratégie et votre persévérance aveugle. Alors que, comme l'indique le Conseil d'État, il existe déjà six infractions permettant de réprimer la promotion des dérives thérapeutiques à caractère sectaire, vous voulez alourdir le code pénal, ce qui est inutile et dangereux. Alors que l'arsenal répressif existe déjà, et n'attend que d'être appliqué – c'est un problème –, vous rendez la loi bavarde…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...s de la séparation des pouvoirs. Voilà aussi ce que nous avons vécu lors de nos débats ! Confronté au mépris à l'encontre du Parlement et de nos libertés publiques, le groupe Rassemblement national votera évidemment à la fois contre l'article 4, comme nous l'avons fait à de multiples reprises, et contre ce texte, qui salit malheureusement ce qui aurait dû être un beau combat, la lutte contre les dérives sectaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Lorsque les assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires se sont tenues en mars 2023, nous étions tous convaincus qu'il fallait agir et nos attentes étaient élevées. Le chemin parcouru en près d'un an est à la hauteur de ces attentes. Le texte que nous nous apprêtons à voter permettra de mieux lutter contre les dérives sectaires, de renforcer le rôle des associations et surtout de mieux venir en aide aux victimes. Nous pouvons retenir trois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Je ne pouvais pas me taire à ce sujet. Toutefois, pour continuer à nous battre contre les dérives sectaires, et pour le bien des victimes et des associations, notre groupe votera ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen, rapporteur de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Durant les nombreuses auditions que nous avons pu mener, les acteurs du secteur financier ont présenté la taxe sur les transactions financières (TTF) comme un mauvais impôt qui fonctionne bien. À titre personnel, je dirais plutôt que c'est un impôt logique, qui pourrait rapporter plus et surtout être plus juste. Cet impôt est logique parce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Pour réduire le déficit, on peut certes diminuer les dépenses, mais on peut aussi augmenter les recettes, notamment la fiscalité du capital. Parmi tous les impôts, il en est un dont on nous disait qu'il ne devait rien nous rapporter et qui rapporte finalement 1,7 milliard d'euros par an. Cet impôt semblait impossible ; pourtant, son coût de co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Si l'on veut lutter contre la spéculation, alors il faut s'attaquer à la finance non régulée. C'est le travail que mène le régulateur européen. Élargir la TTF aux éléments les plus volatils du marché aura l'effet inverse : cela encouragera les acteurs financiers à déplacer leur activité sur des marchés non régulés, hors du contrôle de l'Autorit...