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Par cet amendement, ma collègue Marie Pochon demande la remise d'un rapport sur le financement des organisations accusées de dérives sectaires surveillées par le Miviludes. Il s'agirait de documenter par quels moyens ces organisations bénéficient d'argent public – ce peut être notamment grâce à la réduction d'impôt sur des dons, legs et versements reçus. Ce travail permettrait de mettre à jour le rapport sur les sectes et l'argent remis en 1999 par Jacques Guyard et Jean-Pierre Brard. Par exemple, la Famille missionnaire de ...
Dommage, vous auriez dû être présent ! La question du financement d'organisations en lien avec des dérives sectaires relève davantage d'une mission d'information ou d'une commission d'enquête que d'un rapport du Gouvernement au Parlement. Je vous engage à demander la création d'une telle mission ou commission. Le sujet peut même relever du cadre judiciaire si le lien entre l'organisation considérée et les dérives sectaires est avéré. J'ajoute que l'amendement n° 134 ne définit pas précisément l'obje...
On le sait, les moyens manquent trop souvent. Par cet amendement, nous demandons qu'un rapport présente les moyens publics qu'il conviendrait d'engager pour mener une lutte efficace contre les dérives sectaires et les avantages qu'il y aurait à créer une juridiction et des services d'enquêtes spécialisés. Cela a été dit à plusieurs reprises tout à l'heure : la mise en application des lois que nous votons est aussi une question de moyens. Un tel rapport permettrait de nous éclairer à ce sujet.
Je répète que le Parlement dispose de suffisamment d'outils pour mener ces études. Je précise aussi qu'avec l'entrée en vigueur de la loi d'orientation et de programmation du ministère de la justice (LOPJ) 2023-2027, les moyens de la justice ont connu une hausse inédite. Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu'il soit nécessaire d'instaurer une juridiction spécialisée dans les dérives sectaires. Celles-ci sont difficiles à définir – nous le savons tous ici – et les infractions commises par les sectes relèvent souvent du droit commun. Enfin, j'ai expliqué qu'une cellule policière, la Caimades, était spécialisée dans les dérives sectaires. Avis défavorable.
Il s'agit d'une demande de rapport sur la protection et l'accompagnement des mineurs contre les dérives sectaires. On estime que 60 000 à 80 000 enfants vivaient dans une communauté sectaire en 2022. Comme l'a rappelé la Miviludes, le centre névralgique des dérives sectaires étant l'emprise mentale, les mineurs, en quête d'eux-mêmes et confiants dans le discours des adultes, en sont les cibles privilégiées. Cependant, la situation des mineurs face aux dérives sectaires ne correspond pas à une seu...
...nisées l'ont malheureusement confirmé, ce sont souvent de très jeunes enfants qui sont enrôlés dans ces communautés. Vous avez raison de souligner cette réalité et je partage votre préoccupation, mais je ne crois pas qu'un rapport soit nécessaire. L'un des objectifs de la stratégie nationale 2024-2027 est de faire émerger une stratégie cohérente et complète de protection des enfants exposés à des dérives sectaires. Votre amendement est donc satisfait ; je vous demande de le retirer.
Il a également trait à la question des mineurs et de leur protection, puisqu'il s'agit de produire un rapport permettant d'informer le Parlement sur les dérives sectaires au sein des écoles privées hors contrat. Face au risque spécifique concernant les mineurs, qui sont particulièrement influençables, il convient de prendre la mesure de telles dérives. En outre, le rapport permettra de mieux comprendre le mode de financement de ces écoles, en particulier les dispositifs de défiscalisation des dons qu'elles reçoivent. Le Gouvernement devra aussi précise...
L'amendement d'Annie Vidal concourt pleinement à notre objectif qui est de prévenir les dérives de certains médecins vers des pratiques non réglementées. Mon sous-amendement vise à préciser que le rapport examinera l'impact de l'usurpation des titres sur les dérives thérapeutiques à caractère sectaire, ce qui n'apparaît pas clairement dans l'amendement.
Un élément a favorisé le développement de toutes ces pratiques médicales sans fondement, parfois à l'origine de dérives sectaires : c'est le mensonge auquel s'est livré le Gouvernement au début de l'épidémie de la covid. Vous avez menti aux Français, en leur expliquant que les masques n'étaient pas nécessaires, pour dissimuler le fait que les stocks étaient insuffisants. Toutes ces pratiques – éminemment discutables – s'appuient sur un manque de confiance envers les institutions. Et ceux qui ont alimenté cette d...
Cette nouvelle écriture permettra d'atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés et de nous doter d'un moyen de lutte proportionné et efficace contre la diffusion de discours à caractère sectaire faisant la promotion de dérives thérapeutiques. Je suis convaincue que cette rédaction, qui répond en tout point à chacune de vos inquiétudes, en précisant le champ d'application des infractions, garantit l'équilibre général du texte. Elle satisfera ceux qui veulent défendre les libertés individuelles tout en protégeant les victimes de ces charlatans, ceux que l'on appelle les gourous 2.0, qui sévissent aujourd'hui en toute i...
…demande une nouvelle délibération sur l'article 4. Quelle contradiction entre le discours de politique générale devant les Français et ces méthodes méprisantes de passage en force ! Vous voulez faire taire ceux qui ne pensent pas comme vous ! Vous ne luttez pas contre les dérives sectaires, vous luttez contre ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous voulez les mettre en prison et leur donner des amendes. Tel est le vrai visage de cet article 4 !
Il était plus que nécessaire quand on voit les dérives, les mensonges qui prospèrent actuellement sur les réseaux sociaux. Monsieur Dupont-Aignan hoche la tête, mais certaines des personnes qu'il a invitées hier en tribune affirment que les riches boivent du sang avec des paupières de bébé. Ces propos sont inacceptables. Nous devons les combattre.
Sur le fond, le texte ne donne la définition ni des lanceurs d'alerte, ni des victimes de sujétions psychologiques ou mentales, encore moins des sectes et de leurs dérives. Le flou est tel que les arrière-pensées qui animent ce texte pourraient mener à de graves dérives, tant pour l'expression démocratique et la liberté de la presse que pour les lanceurs d'alerte. Ces derniers bénéficient dans le texte d'un traitement de faveur, mais seront mis en cause avant d'être qualifiés comme tels, au moment où ils lancent leur alerte.
Ce texte ne contient aucune arrière-pensée, mais une pensée, forte et déterminée – celle de lutter contre les dérives sectaires. Si nous sommes tous d'accord pour lutter contre ces dernières, nous devons l'être pour lutter contre les provocations qui y conduisent : les provocations directes d'un médecin, d'un faux médecin ou d'un charlatan, mais aussi les provocations « impersonnelles » – comme dit le Conseil d'État –, plus générales et qui touchent des personnes souvent fragiles, qui le seront encore plus si c...
…entre notre volonté d'attaquer les dérives sectaires, et celle de respecter les libertés publiques et individuelles.
Les critères d'une dérive sectaire sont-ils ici réunis ? À tout le moins, il y a matière à débat. Nous avons assisté aux délires quasi messianiques d'un homme qui porte la blouse comme Raël porte la tunique, et dont le talent exceptionnel l'emporterait sur l'ensemble de la communauté scientifique internationale.
Madame, la ministre, vous nous avez presque tiré les larmes ! Il ne s'agit pas de savoir si certains ne souhaitent pas lutter contre les dérives sectaires, car tout le monde le veut.