94 interventions trouvées.
Notre groupe partage l'objectif de soutenir le développement des classes de découverte. Les bénéfices de ces voyages sont nombreux et débordent largement le cadre scolaire. Ils sont un moment de cohésion et d'émancipation qui crée des souvenirs pour la vie. Les classes de découverte revêtent une dimension ludique indéniable et contribuent à la réduction des inégalités sociales. J'ai moi-même participé à l'encadrement de ces déplacements. J'y ai sans doute perdu quelques cheveux, ma...
Les vertus de la pédagogie hors les murs sont connues depuis l'origine de la transmission des savoirs. Dans le lycée d'Aristote, à Athènes, les apprentissages prenaient la forme de déambulations le long d'une allée plantée d'arbres. Toutefois l'organisation de classes de découverte se révèle, de nos jours, un parcours semé d'embûches. La lourdeur des démarches administratives, liée à la constitution des dossiers ou aux questions de responsabilité, représente un véritable obstacle. La création d'une indemnité plancher de 1 250 euros pourrait être une réponse à ces difficultés, mais ne pourrions-nous pas travailler parallèlement à l'allègement de toutes ces exigences ?
... inciter à le faire. Je soutiens le principe du « un pour un », qui permet une participation équilibrée de l'État et des collectivités locales et assure une uniformité sur l'ensemble du territoire. Ces évolutions n'interviendront toutefois que dans un deuxième temps. Pour le moment, je souhaite simplement que nous maintenions l'article 1er, pour que la création d'un fonds en faveur des classes de découverte soit inscrite dans la loi. Monsieur Walter, vous avez parfaitement décrit le constat que font les enseignants et les parents d'élèves concernant la difficulté à trouver des fonds. Les kermesses et autres événements sont des moments de la vie de l'école qui sont sympathiques et importants pour les familles, mais le financement des voyages scolaires reste un parcours du combattant. S'agissant des...
Votre proposition de loi revient à dire que l'ancien ministre de l'Éducation nationale, M. Pap Ndiaye, a menti à la tribune de l'hémicycle le 5 avril dernier. Lorsque je lui ai demandé si les classes de découverte allaient être intégrées dans le pacte, sa réponse a été positive. Soit il a menti, soit il ne connaissait pas ses dossiers ! Par ailleurs, je n'ai peut-être pas été suffisamment clair dans mon intervention, mais je ne disposais que de deux minutes. Le pacte est une forme de Lego sinistre, puisqu'il est constitué de briques qui s'empilent. Or, dans la plupart des académies, les enseignants ne peu...
L'Éducation nationale ne dispose d'aucun historique analytique concernant les classes de découverte. Les seules données qui existent proviennent des échanges de mails entre les enseignants, la commune, l'IEN ou le directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen). Nous ne connaissons pas le nombre de voyages qui ont été organisés, les montants engagés, le niveau de satisfaction des élèves, etc. Cette absence de visibilité, évoquée lors des auditions, constitue une réelle diffic...
...n d'euros pour 2023. Il fallait que le montant soit raisonnable pour que le Gouvernement accepte d'intégrer la mesure au budget. La somme de 3 millions d'euros ne sera sans doute pas suffisante mais elle apporte une plus-value et permet de mettre un pied dans la porte. S'agissant des doublons, il faut entamer un travail. Par principe, l'État ne peut pas s'affranchir du financement des séjours de découverte. D'autre part, je défendrai un amendement visant à demander au Gouvernement un rapport grâce auquel nous saurons quelles communes et quels départements contribuent à l'effort ; nous pourrons ainsi adapter le fonds. Mon intention n'est pas d'exclure les communes bonnes élèves du bénéfice du fonds : ce serait la double peine. J'en ai discuté avec la majorité. Selon moi, le fonds pourrait évoluer ve...
Cet amendement visait à souligner que les classes de découverte sont tout aussi pertinentes au collège et au lycée. Néanmoins, je tiens à préserver toutes les chances d'adoption de cette proposition de loi qui pourra constituer un socle. Je retire donc cet amendement d'appel.
Il s'agit de deux clarifications rédactionnelles. La mention des classes transplantées et des classes de découverte est inutile, car ces catégories font partie des « voyages scolaires » ; l'amendement vise à la supprimer. Par ailleurs, il tend à remplacer « d'une durée supérieure à deux nuitées » par « d'une durée de trois nuitées au moins ». Le texte sera ainsi harmonisé.
L'amendement AC45 vise à intégrer au texte deux propositions : l'amendement AC23 de Mme Marie Pochon tend à encourager la découverte d'un environnement nouveau et l'amendement AC20 de M. Stéphane Lenormand vise à prendre en compte la spécificité des territoires ultramarins. Sur le plan légistique, il est difficile d'intégrer les séjours croisés. Je vous propose donc cette rédaction, faute de pouvoir donner un avis favorable à vos amendements, qui rendraient l'application du texte difficile.
La loi ne peut dire aux enseignants comment organiser les classes. Mon amendement reprend la proposition de favoriser les échanges de classes qui donnent lieu à des découvertes et des interactions bénéfiques. S'agissant des classes d'automne, les enseignants ont souligné l'apport fondamental des séjours de début d'année. Toutefois, il faut éviter de les obliger à adopter un format précis ; ils peuvent préférer organiser un autre voyage en raison de contraintes personnelles. Avis défavorable.
La rédaction de l'amendement n'impose rien : nous soulignons seulement que cette période de l'année est propice aux classes de découverte, plus complexes à organiser dans ce cadre. Madame la rapporteure, proposez-vous un sous-amendement ou une nouvelle rédaction pour la séance ? Quoi qu'il en soit, je voterai l'amendement AC18 car il est essentiel que le texte oriente l'utilisation du fonds plutôt vers certains types de séjour, pour satisfaire à l'intention du législateur.
Nous soutenons l'autonomie du corps enseignant. Tout voyage de découverte s'inscrit dans un parcours pédagogique. À l'Éducation nationale, on n'organise pas des voyages pour voyager. Or l'élaboration d'un parcours pédagogique demande un travail énorme, que les enseignants généralement démarrent en septembre, ce qui rend difficiles les départs précoces.
L'alinéa 4 prévoit que « [le] montant de l'aide est gradué en fonction de la durée du voyage scolaire, de la classe transplantée ou de la classe de découverte et de l'éloignement de celle-ci par rapport à l'établissement scolaire où elle est organisée. » J'ai organisé un certain nombre de classes de découverte : l'éloignement ou le changement de département ne soulèvent pas forcément de difficultés, en revanche le niveau social des familles peut constituer un frein. L'amendement vise à compléter l'alinéa par la phrase suivante : « Il tient com...
...ersant une indemnité complémentaire. Mon objectif est qu'ils puissent la percevoir. Le pacte ne va pas s'arrêter demain. J'avais tellement peu d'espoir d'obtenir une majorité sur ce sujet que je n'ai pas proposé d'indemnité ad hoc. Mon avis est défavorable sur l'amendement. Le pacte existe et je veux que les enseignants du premier degré en bénéficient lorsqu'ils organisent des séjours de découverte. Je souhaite, bien entendu, Monsieur Walter, que le Gouvernement respecte l'engagement qu'il a pris auprès de vous à la tribune.
...tes ; et les enseignants en accomplissent déjà beaucoup d'autres. Ils sont indemnisés par les indemnités de suivi et d'orientation des élèves (ISOE) au collège et au lycée, par les indemnités de suivi et d'accompagnement des élèves (ISAE) à l'école primaire. Dans ma circonscription, en Seine-Saint-Denis, les enseignants ont refusé le pacte. Il leur faudrait donc y adhérer pour partir en classe de découverte.
Le Gouvernement ne semble pas favorable non plus à la rémunération des classes de découverte par le biais du pacte. Nous sommes en train de nous enflammer pour un non-sujet. L'ISAE semble fonctionner. Il ne faudrait pas que cette initiative transpartisane de Mme Bonnivard prenne une dimension politique en tournant autour du seul pacte.
Les enseignants ne perçoivent aujourd'hui aucune indemnité lorsqu'ils accompagnent une classe de découverte. Si l'on ne vote pas cette proposition de loi, ils n'auront toujours rien.
L'amendement vise à limiter aux voyages d'au moins trois nuitées l'attribution d'une part fonctionnelle de l'indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves aux enseignants fonctionnaires ou contractuels des écoles primaires qui organisent des classes de découverte. Il vise également à supprimer le dernier alinéa qui prévoit une disposition qui n'est pas de nature législative.
Encourager les enseignants à partir au moins trois nuitées semble un bon choix, dans la mesure où ces classes de découverte ont tendance à ne pas être suffisamment longues.
Monsieur Emmanuel, c'est assez fabuleux : tout à l'heure, on encourageait les classes « rousses » et il vous semblait insupportable qu'on vienne troubler la liberté pédagogique des enseignants. En revanche, là, il ne s'agit plus d'encourager, puisqu'on n'indemnise plus les enseignants qui partent moins de trois nuitées. Or, les classes de découverte les plus précieuses sont peut-être celles à l'école maternelle, qui durent en général moins de trois nuitées, parce que les enfants sont encore petits et qu'ils partent à quelques kilomètres. C'est pourtant un moment essentiel dans leur parcours. On priverait les enseignants de maternelle, qui sont d'ailleurs souvent privés de beaucoup de choses par rapport à leurs collègues du primaire, d'une in...