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Interventions sur "chômeur"

175 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

... : c'est la logique des choses, mais vous faites malheureusement tout l'inverse. Nous vous proposons donc de corriger l'une des lacunes de votre réforme en intégrant des acteurs susceptibles de vous conseiller, car nous considérons qu'il existe notamment un problème d'accès aux droits. À cet égard, un rapport, publié hier après avoir été dissimulé pendant plusieurs années, révèle qu'un tiers des chômeurs n'ont pas accès à leurs indemnités de chômage – soit entre 500 000 et 700 000 personnes – alors qu'ils y ont droit. Le non-recours aux droits est donc un véritable problème. Voilà pourquoi nous vous demandons de consulter le Défenseur des droits avant de prendre le moindre décret. Comme vous le savez, monsieur le ministre, un droit complexe est un droit illisible, et un droit illisible génère n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...i d'un organisme tout à fait distinct, en l'occurrence le Défenseur des droits. Celui-ci a, qui plus est, l'habitude de travailler avec le service public de l'emploi, dans la mesure où, comme vous le savez, il coopère avec le médiateur national de Pôle emploi et ses délégués régionaux. Il dispose donc d'une connaissance très fine et précise de l'ensemble des problèmes que pose l'indemnisation des chômeurs, problèmes qui ont trait aussi bien au niveau de vie, à l'accès aux services publics, aux relations de part et d'autre du guichet, ou encore, entre autres, au contentieux. Aussi mon camarade Arthur Delaporte propose-t-il de placer au centre de la décision une institution qui joue un rôle à la fois remarquable et vital pour les chômeuses et les chômeurs, afin de s'assurer que jamais les décision...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...e les conseils régionaux, qui ne peuvent être considérés comme des acteurs négligeables de la politique publique de l'emploi. Nous connaissons leur action dans le domaine de la formation et dans l'animation économique du pays : il s'agit de l'échelon idéal pour fournir un avis sur votre stratégie. Vous continuez cependant de réformer seuls, sans écouter personne, contre l'avis des syndicats, des chômeurs, des agents de Pôle emploi, de tous ceux que vous avez refusés de consulter. Vous souhaitez réformer ultérieurement la gouvernance, mais ce n'est pas possible ! Il faut écouter tous les acteurs que nous venons d'évoquer et intégrer au moins les conseils régionaux, qui connaissent la réalité du terrain. Dans la mesure où vous semblez avoir du mal à entendre que des chômeurs subissent vos réformes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

et ils subissent une souffrance morale et psychique, parce qu'ils doivent appliquer vos réformes et expliquer aux chômeurs, sans pouvoir le comprendre, que ceux-ci perdent des droits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...ns sa méthode comme dans son contenu. C'est pourquoi, en ce soixante-dix-septième anniversaire de la sécurité sociale et fidèles à son esprit initial, nous voulons, par cet amendement, donner la main aux syndicats et, lorsqu'il n'y a pas d'accord entre les partenaires sociaux, leur donner le dernier mot. Ce sont les seuls, en effet, qui défendent d'un seul mouvement à la fois les chômeuses et les chômeurs, qui ont été et seront des travailleurs, et les salariés, pour éviter tout phénomène de dumping entre les uns et les autres et garantir la continuité de leur niveau de vie tout au long de leur carrière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je soutiens évidemment l'amendement de mon collègue Clouet. Que vous ne nous écoutiez pas, nous y sommes habitués. Que vous n'écoutiez pas les huit syndicats qui, dehors, sont unanimement opposées à votre réforme, sur le fond comme sur la forme, nous y sommes habitués. Mais vous refusez également d'impliquer dans cette réforme le Défenseur des droits, les associations de chômeurs, les régions, Pôle emploi et jusqu'à vos propres services. Les notes de la Dares expliquent en long, en large et en travers les causes du grand mouvement de démissions et de tous les emplois non pourvus : pas une réaction sur vos bancs ! Vous êtes isolés sur votre île et vous vous appuyez pour mener vos réformes – il y aura aussi la réforme des retraites – sur une base sociale aussi réduite que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

C'est un ancien chômeur qui vous parle, qui a passé son diplôme à 37 ans grâce à ce que l'on appelait à l'époque l'allocation de formation reclassement (AFR). Nous ne faisons de leçons à personne, monsieur Ruffin, et nous vous écoutons. S'il y a des donneurs de leçon dans cet hémicycle, je ne crois pas qu'ils soient de notre côté. Les dix amendements que nous venons d'examiner, monsieur Delaporte, contenaient des éléme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Je n'ose penser que votre objectif est de faire des économies, mais, si tel est le cas, cela ne fonctionnera pas, car la conjoncture qui s'annonce pour l'année prochaine sera encore moins favorable que la conjoncture actuelle. Votre réforme présente le risque du non-recours : les chômeurs ne sauront plus à quel saint se vouer, à quelle réforme s'accrocher, à quel indicateur se fier. Vous méprisez l'autorité parlementaire et le paritarisme : cette attitude risque d'avoir des conséquences en dehors de l'hémicycle. Je demande donc que ces amendements soient adoptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...t de débat parlementaire. Vous ne proposez pourtant ni l'un ni l'autre. Vous avez réussi le tour de force d'adopter la dernière réforme de l'assurance chômage sans les partenaires sociaux. C'était une première depuis 1971 ! Vous vous apprêtez à consacrer une réforme qui consiste à regarder l'avenir avec de vieilles lunettes. Ce que nous devrions faire ensemble, avec les partenaires sociaux, les chômeurs, les collectivités locales et les parlementaires présents dans cet hémicycle dans leur diversité, c'est imaginer un modèle social capable de gérer les transitions professionnelles, d'accomplir le grand tournant rendu nécessaire par le changement climatique et de construire l'industrie de demain avec les ouvriers d'aujourd'hui – vous en abandonnez pourtant un si grand nombre alors que la fin du d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Il va dans le sens de celui soutenu par M. Monnet en proposant une chose toute simple : rétablir la compétence des partenaires sociaux. Vous avez malmené le dialogue social et vous faites semblant de ne pas entendre ce que disent les syndicats de manière unanime. Vous continuez à avancer tête baissée vers un mur, car c'est bien un mur qui vous attend, celui de la souffrance des chômeurs qui vont se retrouver, une nouvelle fois, précarisés. Vous refusez les principes fondateurs de la Constitution de 1958. Je rappelle qu'aujourd'hui est la date anniversaire de la fondation de la Ve République. C'est Charles de Gaulle lui-même qui a souhaité la mise en place de l'assurance chômage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

et la déconnexion entre son territoire de vie – qu'il représente légitimement – et le nôtre ! Nous sommes ici pour porter la voix des chômeurs et j'ai une boule dans le ventre en vous écoutant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

Certains d'entre vous se sont indignés des propos de M. Jumel : pourtant vous vous en prenez bien aux chômeurs et vous êtes dans le déni.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je vous ai bien entendus : nous serions les méchants qui stigmatisent les « mauvais chômeurs ». Non ! Qui ici n'a pas reçu de chômeur dans sa permanence ? Comment se fait-il que la gauche ne se réveille que maintenant ? Vous vous plaignez que le Parlement ne soit pas associé à l'élaboration des règles d'indemnisation du chômage, mais qu'avez-vous fait quand vous étiez au pouvoir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous le regrettez maintenant, j'aimerais vous l'entendre dire. Il nous faut ouvrir la voie du paritarisme, comme je l'indiquais hier soir. Comme vous le savez, notre régime d'assurance chômage est l'un des plus solides d'Europe. En Allemagne et au Royaume-Uni, les chômeurs sont deux fois moins indemnisés qu'ici. Faites donc preuve d'un peu de retenue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...itoyens manifestent leur inquiétude face à l'année qui s'annonce, ne sachant s'ils vont pouvoir se chauffer, manger, assurer la scolarité et la vie de leurs enfants. À chaque fois que nous vous avons proposé de taxer les superprofits, vous avez répondu que vous ne sauriez quoi en faire. Or le premier texte que vous soumettez à l'examen de notre assemblée, c'est un projet de loi qui s'attaque aux chômeurs et en aucun cas au chômage. Au vu des données fournies par vos propres ministères, vous savez pertinemment que cette réforme ne permettra pas aux gens de retrouver des emplois pérennes et dignes. Vous savez qu'elle fera passer des gens de la précarité vers la grande pauvreté. Elle produira un marché du travail dans lequel la négociation des travailleurs sera encore plus compliquée car le chanta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Il invoque l'urgence de mettre en place un cadre juridique d'indemnisation des chômeurs. Or il a lui-même organisé ce manque de temps en ne planifiant pas de négociations suffisamment longtemps à l'avance. Nous souhaitons rattraper le temps perdu en conditionnant la publication du décret à une réelle négociation avec les partenaires sociaux. La dernière convention qui prévalait avant la réforme de l'assurance chômage offre une base de travail susceptible de parvenir à des avancées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Ferracci, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...'assurance chômage, c'est-à-dire sur l'engagement qui a été pris à la fois par le Gouvernement et le Président de la République, a été rejetée par les principales organisations syndicales et patronales. Vous souhaitez donc leur imposer cette négociation contre leur gré. En outre, une telle négociation prendrait du temps. Or, au 1er novembre, il n'y aura plus de base juridique pour indemniser les chômeurs si aucun décret n'est pris. L'adoption de ces amendements ferait donc peser un risque très important. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable.