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Interventions sur "audiovisuel"

644 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Nous souhaitons supprimer l'article 1er. C'est bien cette majorité qui a supprimé la redevance audiovisuelle de façon précipitée, ce qui nous met désormais au pied du mur, comme nous l'avions annoncé. En aparté, certains de ses membres reconnaissent avoir été trop vite et trop loin, sans anticiper la situation actuelle. L'étude d'impact du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle a été réalisée il y a quatre ans. Les choses ont bien changé depuis lors. D'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

La mission d'information l'a montré : beaucoup d'audiovisuels publics européens ne diffusent plus de publicité, ce qui offre un vrai confort aux usagers, mais nécessite une compensation. L'affectation d'une taxe n'est pas une solution : la majorité du président Sarkozy avait créé la taxe sur les services fournis par les opérateurs de communications électroniques dans cette intention, mais une autre majorité a supprimé ce fléchage. Aujourd'hui, on sent des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Trois raisons justifient la suppression de l'article 1er : la holding prévue risque de porter atteinte au pluralisme des médias ; la création de cette superstructure compromettra des milliers d'emplois – l'expérience de France Télévisions le prouve ; l'avenir de l'audiovisuel public dépend de son financement, qui a été mis à mal par la suppression de la redevance audiovisuelle, que n'a pas compensée l'affectation d'une part de la TVA. Par ailleurs, les amendements déposés par le Gouvernement vendredi dernier confirment à nos yeux que cette nouvelle réforme pose les premiers jalons de la fusion des entités de l'audiovisuel et d'une éventuelle ouverture du secteur au c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

Avis défavorable. Le financement de l'audiovisuel public fait l'objet d'une proposition de loi organique, qui a été déposée. Elle permettra de le sécuriser par le biais d'un prélèvement sur recettes, qui est un outil réservé jusqu'à présent au financement des collectivités territoriales et de l'Union européenne. Aux objections formulées à ce sujet, nous ne nous lasserons pas de répondre que le financement de l'audiovisuel public sera sécurisé, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

Pourquoi une nouvelle structure visant à rapprocher les entités du service public de l'audiovisuel et à les renforcer est-elle nécessaire ? Parce que les synergies ne fonctionnent pas. Plusieurs exemples en témoignent. Près de huit ans après le lancement de la chaîne télévision de France Info, pensez-vous que les moyens appropriés ont été consacrés à l'alliance entre la diffusion radio et la diffusion télévisée ? Trouvez-vous normal qu'il ait fallu attendre si longtemps pour qu'il existe un s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

La proposition de loi organique relative au financement de l'audiovisuel public que l'on nous promet n'est pas inscrite à l'ordre du jour. On nous fait beaucoup de promesses ; nous attendons que la proposition de loi organique soit inscrite à l'ordre du jour. Elle prévoit un financement par le biais d'un prélèvement sur recettes. Que les collectivités territoriales soient ainsi financées n'a jamais empêché les gouvernements de réduire la dotation globale de fonctionn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

... à nous croire. Au demeurant, le Parlement examine et vote le budget. S'agissant de l'identité de chaque entité, nous la conserverons. Il importe de le préciser aux citoyens, notamment à ceux qui y travaillent. Chacune a son support et ses apports particuliers. Chacune vise un public distinct. Dans un monde déstabilisé par l'émergence des grandes plateformes et l'éloignement de la jeunesse de l'audiovisuel public, dire que l'identité de chaque entité est remise en cause, c'est faire peur aux citoyens, notamment à celles et ceux qui y travaillent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ec les informations internationales diffusées à Paris auprès de la population française. Les journalistes ne sont pas les mêmes. France Médias Monde diffuse ses émissions dans le monde dans vingt et une langues. Si elle doit, à l'avenir, recruter un journaliste parlant turc et un autre basé à New York pour ses émissions diffusées en France, le choix sera facile. Ne pas isoler un budget dédié à l'audiovisuel extérieur posera peut-être problème un jour.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

Notre avis est évidemment défavorable. Cela a été dit au Sénat, le contexte est celui d'une guerre de l'information, qui touche aussi bien France Télévisions, Radio France que France Médias Monde. Toutes les sociétés de l'audiovisuel public sont concernées par la lutte contre la désinformation. Nous serons beaucoup plus forts en ayant une stratégie numérique commune, tout comme nous serons beaucoup plus visibles en proposant aux utilisateurs un moteur de recherche et des identifiants uniques. S'agissant des vingt et une langues, l'argument est dépassé, madame Piron. La BBC diffuse ses programmes en quarante langues et la Deu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

...ger dépasse les 40 millions de personnes. Et il en va de même de Radio France, dont les programmes sont écoutés aussi à l'étranger. S'appuyer sur les audiences pour justifier l'exclusion de France Médias Monde du projet me semble donc approximatif et peu convaincant. Cette entreprise doit entrer dans le périmètre de la holding, puis de l'entreprise unique : il y va de l'avenir et de la force de l'audiovisuel public en France et dans le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

...ici de médias français émettant vers l'étranger, même si leurs programmes ne sont pas les mêmes. J'ajoute qu'un journaliste, un rédacteur en chef, un directeur de l'information ne travaille pas de la même manière selon qu'il appartient à une rédaction traitant l'actualité depuis le territoire national ou non. Enfin, comme je l'ai dit dans mon propos liminaire, notre projet de privatisation de l'audiovisuel public pour 2027 exclut ce qui a trait aux outre-mer et à la diffusion à l'étranger, que nous préférons garder à part.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Maillot :

...ng – il n'est jamais agréable de regarder la télé quand l'image est floue ! – et qui fait courir le risque d'une centralisation de la direction éditoriale, fait craindre une perte de liberté et de créativité pour les sociétés filles. Alors que le paysage médiatique est marqué par la concentration des médias privés, nous sommes attachés à la liberté et à l'indépendance éditoriales des organes de l'audiovisuel public, qui garantissent le pluralisme de l'information. Le présent amendement tend donc à ce que le futur groupe France Médias ne puisse y nuire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

Jusqu'ici, ce plafond ne figure pas dans la loi ; il existe néanmoins pour Radio France, dont la présidente venait chaque année nous parler de la façon dont elle le négociait avec Bercy. Certes, il faut prendre en considération l'équilibre entre privé et public, comme les besoins de financement de l'audiovisuel public. Mais n'oublions pas non plus le confort de nos concitoyens, celui de ne pas subir trop de publicité – c'est aussi une façon de les inciter à ne pas aller vers les plateformes ou les réseaux sociaux. Je ne suis pas forcément favorable à l'inscription de cette clause dans la loi : nous nous en sommes passés jusqu'à présent. Je propose de prendre le temps de réfléchir d'ici à la séance publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

La holding devra nécessairement prendre en compte les spécificités de ses filiales puisqu'elle sera chargée de répartir les ressources publiques entre chacune des sociétés. Si l'amendement relatif à la fusion des sociétés de l'audiovisuel public est adopté, l'article 43-12 sera abrogé et la convention stratégique pluriannuelle conclue entre l'État et France Médias devra distinguer les moyens communs et ceux respectivement consacrés aux différents médias édités. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

Il a le mérite d'ouvrir le débat sur une question importante. Les autres services publics européens ont des ressources propres, c'est vrai, mais quasiment pas de publicité – c'est le cas en Allemagne, au Royaume-Uni, ou en Espagne où la publicité a été entièrement supprimée. Il ne faut pas se priver d'une recette importante – la publicité apporte 465 millions à l'audiovisuel public. C'est pourquoi nous proposons d'en rester au statu quo. Mais le service public doit se différencier du privé : on ne peut pas supprimer tout plafond. Roch-Olivier Maistre a souvent rappelé l'adage « à service public, dotations publiques, à chaîne privée, ressources privées ». Il y a à mon sens un équilibre à trouver : on peut accepter un peu de publicité parce que le service public...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

... nous souhaitons mettre rapidement le cap sur la création d'une société unique, afin de réaliser de véritables synergies et d'assurer une gestion plus efficace. Il est difficile de collaborer quand les rythmes de travail et les grilles de salaires sont différents. J'ajoute qu'une fusion permettrait de mieux remplir les obligations de service public et de conquérir de nouveaux publics, celui de l'audiovisuel public étant vieillissant et principalement composé de personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus favorisées (CSP+) – les jeunes, eux, regardent plutôt Netflix. Enfin, la création d'une société unique intervenant très rapidement, la holding ne représenterait pas une strate supplémentaire, comme nous avons pu l'entendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

Au cours de la mission d'information sur l'avenir de l'audiovisuel public, nombre de parlementaires ont mis en garde sur le fait que la holding ne serait qu'une superstructure et ne serait pas durable. Les anciens ministres de la culture que nous avons auditionnés dans le cadre de la commission d'enquête relative à la TNT nous ont également alertés sur ce point, insistant aussi sur le coût d'une telle opération. Pour leur part, les représentants de France Télévi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

Avis défavorable au sous-amendement AC319. Le texte ne précise pas ce que contient l'avis de l'Arcom : dès lors, celle-ci peut s'exprimer sur la trajectoire de financement des sociétés de l'audiovisuel public. C'est ce que le CSA a fait en janvier 2021 dans son avis sur les projets de contrats d'objectifs et de moyens 2020-2022. Par ailleurs, il appartient au Parlement, organe politique, de se prononcer sur l'adéquation des moyens et des missions confiées à l'audiovisuel public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Le but n'est pas de faire une fusion pour le plaisir. Le regroupement des moyens éditoriaux permet davantage d'innovation, de production, de nouveaux formats, de complémentarité. La fusion est essentielle pour construire un audiovisuel public puissant. Se pose également la stratégie de marque. Notre audiovisuel ne fonctionne pas en vase clos : il est confronté à la concurrence des plateformes et des acteurs privés, qui s'organisent et se déploient. C'est pourquoi je suis surpris que nos collègues Insoumis, qui nous parlent de Vincent Bolloré à longueur de journée, s'opposent à une proposition de loi visant à conforter et à con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

Il y a certes des besoins de synergies, mais le fait est que l'audiovisuel public marche bien : il s'agit du premier média de télévision et de radio en ligne. La holding est déjà une perspective ambitieuse, qui doit permettre de réaliser des coopérations renforcées, mais sans remettre en cause les identités. Procéder trop rapidement à une fusion, à l'horizon 2026, sans passer par une véritable holding préalable, ne laisserait pas suffisamment de temps aux acteurs pour l...