644 interventions trouvées.
Nous devons supprimer cette redevance audiovisuelle qui se justifie de moins en moins et qui fait de plus en plus polémique. Nous rendons ainsi 138 euros aux Français ! Sur ce sujet comme sur d'autres, le Rassemblement national a été précurseur, puisqu'il s'agit de la mesure n° 6 des « 22 mesures pour 2022 » du programme de Marine Le Pen. C'est une bonne chose que le Gouvernement prenne conscience de son importance et se l'approprie. Cette évo...
à l'exception des rédactions en outre-mer, d'Arte et de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Dans un contexte de multiplication des services audiovisuels et de montée en puissance des plateformes en ligne, il est en effet de plus en plus difficile de distinguer la spécificité du service public audiovisuel. Une grande démocratie comme la nôtre n'a plus besoin d'un service public !
L'indépendance de l'audiovisuel public est une condition de toute vie démocratique et républicaine ; elle ne se négocie pas…
Il serait folie d'affaiblir le service public, de l'abandonner à la concurrence de médias audiovisuels privés qui, disons-le, se trouvent entre les mains de puissances d'argent ; dopés par la publicité et son pouvoir d'injonction, ils formatent les consciences et transforment trop souvent le citoyen en un consommateur, et l'électeur en une personne sous influence idéologique. C'est là l'enjeu : si la télé commande, qui commande la télé ? C'est la grande question démocratique que nous devons résou...
Pour notre part, nous n'accepterons pas un nouvel ORTF – Office de radiodiffusion-télévision française –, un « Macron Today » sous contrôle politique du Château. C'est ça, l'enjeu ! Je le répète : le débat sur l'article 1er est un débat sur la démocratie. En supprimant la redevance, vous n'améliorez en rien le quotidien de l'audiovisuel public : vous le placez sous influence politique, sous surveillance du pouvoir ! La situation est déjà grave, mais est-ce une raison pour l'aggraver encore ? L'attaque vient de loin ! Il y a cinq ans, Emmanuel Macron avait déjà dit, sans nuance, que l'audiovisuel public était « une honte ». Mais il avait aussi déclaré : « Je n'accepterai jamais qu'une entreprise publique, quand on lui demande un ...
Voilà pourquoi il faut rejeter cet article 1er et défendre le service public de l'audiovisuel.
Monsieur le ministre délégué, je vous ai écouté attentivement et malgré vos propos, le présent amendement vise bien à supprimer l'article 1er . Au-delà de l'indépendance de l'audiovisuel public, dont il a beaucoup été question, il faut s'interroger sur l'impact de la suppression de la TAP sur la culture : elle menace la production artistique, les petites sociétés de production, les films d'auteur et nos futurs talents. En effet, le budget de la culture a baissé depuis cinq ans, et il continuera de baisser si vous maintenez cet article. M. de Courson a parfaitement raison, et l'e...
dans des conditions qui ne respectent ni les parlementaires, ni les salariés des sociétés de l'audiovisuel – et encore moins leurs présidents, qui ont exprimé leurs inquiétudes lors des auditions –, ni les Français, qui méritent un audiovisuel public indépendant, doté des financements nécessaires à son fonctionnement. Nous faisons une proposition alternative, qui a été élaborée notamment avec l'économiste Julia Cagé. Je ne sais pas si vous avez tous lu son rapport intitulé « Une autre redevance est p...
Monsieur le ministre délégué, nous vous avons écouté. Vous nous demandez de croire en votre bonne foi, en votre volonté de préserver l'indépendance de l'audiovisuel public ; mais comment vous croire, après les propos du Président de la République qui a qualifié nos services audiovisuels publics de « honte de la République » ? Comment vous croire, après la baisse continue des budgets depuis cinq ans ? Comment vous croire alors que votre gouvernement soutient la poursuite de la concentration des médias, qui devrait se concrétiser avec la fusion annoncée entre ...
...aie pas cette redevance, et le nombre de ceux qui ne la paient pas du tout va même en croissant puisque de plus en plus de nos concitoyens n'ont pas de téléviseur et utilisent des tablettes et des portables pour regarder la télévision. C'est bien le problème de l'obsolescence de cet impôt. L'argument social n'est donc pas bon non plus. Il vaudrait mieux, dans le cadre d'un débat d'ensemble sur l'audiovisuel public, trouver une recette affectée alternative. En effet, qui paie la TVA ? Tout le monde.
En vous apprêtant à couper le lien direct entre les citoyens et leur audiovisuel public, vous donnez au pouvoir politique l'occasion de remettre en cause et de diminuer chaque année le financement de l'audiovisuel public, et de placer ainsi ce dernier dans une situation de dépendance.
Cet article est dangereux sur le plan social. L'audiovisuel public est à l'os, comme l'ont dit ses patrons devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Mme Delphine Ernotte a ainsi expliqué que France Télévisions était « en plan social depuis près de dix ans. »
Si vous diminuez encore ses moyens de fonctionnement, l'audiovisuel public sera bientôt incapable de remplir sa mission. Enfin, cet article est dangereux pour la France, comme l'a souligné ma collègue Taillé-Polian. En transformant l'audiovisuel public en média d'État, vous nuisez à la capacité de TV5 Monde, de RFI et des autres outils de diffusion du rayonnement de la France de toucher ceux qui, dans la francophonie, pourraient s'intéresser au message que porte...
Il mériterait un autre débat avec les intéressés et la représentation nationale, Sommes-nous d'accord pour reconnaître qu'il y a un lien entre la qualité d'une démocratie et l'existence d'un secteur audiovisuel public ? Sommes-nous d'accord sur l'existence d'un lien entre la puissance d'un service audiovisuel public et l'efficacité de la lutte contre l'uniformisation culturelle, la concentration de l'information, l'américanisation de nombre de productions culturelles et donc pour le maintien de l'exception culturelle française ? Pensons-nous qu'il existe un lien entre l'audiovisuel public et tous ces en...
...ont le siège est à Strasbourg. Symbole cher à tous ceux qui prétendent défendre l'Europe, cette chaîne symbolise les relations franco-allemandes et la force de l'Europe à travers un média. Cette chaîne est aussi au cœur d'un écosystème local qui inclut des maisons de production et beaucoup de gens qui sont liés à Arte et qui en vivent. À part ce petit îlot de résistance de Strasbourg, le système audiovisuel est concentré à Paris et en Île-de-France.
...ste, que son assiette se réduit, que son mode de collecte est dépassé et que sa suppression représente un gain de pouvoir d'achat pour les Français. Tout a été dit à ce propos, et je crois que nous sommes tous d'accord sur le sujet. Mais il est un point qui n'a pas été abordé. Actuellement, c'est la représentation nationale qui fixe chaque année le montant de la redevance et le budget alloué à l'audiovisuel. C'est nous, c'est vous.
Exactement la même chose : nous déciderons, vous et nous, des moyens donnés à l'audiovisuel public.
Ce débat est intéressant, mais il prend parfois une tournure étrange. Vous n'avez pas cessé, au cours des deux dernières semaines, de nous reprocher de trop cibler les mesures que nous envisagions pour soutenir le pouvoir d'achat. Et voilà que vous nous demandez de cibler la collecte d'argent destiné à l'audiovisuel public. Vous n'êtes pas cohérents avec vous-mêmes. En outre, des élus de tous bords l'ont souligné : ce ne sont pas les modalités de collecte de la taxe qui font l'indépendance de l'audiovisuel public.
Ce sont bien les conventions qui sont passées et l'action de l'ARCOM. Encore une fois – et je remercie les ministres de l'avoir souligné –, en quoi le fait qu'il revienne à l'Assemblée nationale de fixer le budget de l'audiovisuel public et de le contrôler remet-il en cause cette indépendance ?
C'est bien l'honneur de l'Assemblée nationale – désormais plurielle et à l'image de la France, et non pas dominée par une majorité pléthorique comme vous n'aviez cessé de dénoncer pendant cinq ans – que de décider du budget alloué à l'audiovisuel public. Il n'a jamais été question, contrairement à ce que j'ai entendu sur les bancs des groupes de la NUPES, de reprendre à notre compte le projet du Rassemblement national : nous n'avons pas proposé la privation de l'audiovisuel public.