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...tation. Je remercie Mme la rapporteure pour son travail, pour l'occasion qu'elle offre à la représentation nationale d'aborder les sujets liés à l'alimentation et pour la qualité des auditions menées en amont. À bien des égards, sa proposition de loi part d'une bonne intention. L'alimentation est un phénomène global de politique publique. Elle soulève des questions relatives à notre souveraineté alimentaire. Elle est aussi un enjeu personnel, où se lisent nos goûts, nos préférences et nos gourmandises. L'alimentation est enfin un droit, reconnu par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 comme faisant partie intégrante du droit à un niveau de vie suffisant. L'ancien maire, l'éleveur et le restaurateur que je suis ne peuvent être indifférents à ce sujet. Le groupe parlementaire auqu...
...le 1er vise à la création d'un « comité de parties prenantes » pour améliorer l'alimentation des Français : encore un comité d'experts nébuleux, dont l'intérêt et l'utilité restent à démontrer ! Au Rassemblement national, nous proposons, en lieu et place d'un chèque ciblé sur certains foyers, d'instaurer la TVA à 0 % sur un panier de biens de première nécessité comprenant une centaine de produits alimentaires, afin que tous les Français aient accès à des aliments sains et nutritifs. L'article 2 vise à instaurer une alternative végétarienne. Pourquoi pas ? Toutefois, les élèves doivent pouvoir continuer à choisir des menus à base de viande et de poisson. Au Rassemblement national, nous préférons promouvoir la consommation de produits locaux. Nous proposons notamment d'instaurer un menu hebdomadaire à...
Vous parlez d'une politique du chèque alimentaire qui n'aurait plus lieu d'être. Si l'article 1er comporte deux parties, c'est parce que nous avons d'abord souhaité faire face à l'urgence : ce pour quoi nous n'avons pas trouvé d'autre solution que d'apporter une aide économique aux familles dans le besoin et réunir un comité de parties prenantes pour trouver d'autres solutions. Nous n'avons pas la prétention de penser que notre mesure est la me...
...puissance économique mondiale, à satisfaire le premier des besoins primaires : se nourrir – et se nourrir plus sainement. Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir et en conséquence directe de ses choix économiques, le cumul des cinq plus grandes fortunes de France est passé de 117 milliards d'euros à 406 milliards d'euros. Sur la même période, le nombre de personnes ayant recours à une aide alimentaire est passé de 5,5 millions à plus de 9 millions – ce chiffre inclut le réseau des banques alimentaires et des associations distribuant des denrées sans condition. La situation s'aggrave, car l'inflation sur les produits alimentaires explose. En février, elle a atteint 14,5 % sur un an en moyenne. Elle est à plus de 18 % sur certains produits laitiers comme le beurre, plus de 20 % sur les pâtes et...
Face à l'inflation galopante sur les produits alimentaires, dont les prix ont augmenté de 12,1 % en un an d'après l'Insee, la proposition de loi que nous examinons nourrit l'ambition de permettre aux Français de mieux manger. Elle prévoit la création d'une prime alimentaire exceptionnelle de 50 euros minimum par personne et par mois pour les ménages les plus précaires, ainsi qu'une option végétarienne à tous les repas dans les cantines scolaires ou deux...
Cette proposition de loi permet à notre groupe de rappeler son combat de plusieurs années pour un accès à une alimentation de qualité pour tous, ainsi que notre soutien aux producteurs agricoles, fer de lance de notre souveraineté alimentaire. Nous avons défendu des dispositions tendant à l'interdiction des additifs nitrés similaires à celles de l'article 3 du texte. Nous considérons que notre majorité a déjà beaucoup œuvré dans ce domaine et que les mécanismes existants méritent d'être mieux connus par les acteurs concernés. S'agissant de la prime d'alimentation exceptionnelle, son coût, estimé à plus de 6 milliards d'euros, est un ...
Depuis plusieurs mois, les Français font face une forte augmentation du coût de la vie, en particulier de celui des denrées alimentaires. Nous constatons tous l'augmentation de la précarité, qui se traduit parfois par des difficultés à se nourrir à sa faim – et, plus encore, à se nourrir correctement. Nous pensons évidemment à tous ces jeunes dans les files d'attente des banques alimentaires, mais aussi aux familles qui ne peuvent nourrir convenablement leurs enfants et aux personnes âgées ou fragiles qui ne parviennent pas à s'a...
De nouvelles catégories de la population font désormais appel aux banques alimentaires, dont notamment des jeunes et des personnes âgées. La concertation que nous souhaitons doit s'inscrire dans la durée, donc intervenir dans un deuxième temps. Les associations estiment qu'elle pourrait prendre entre six mois et un an. C'est la raison pour laquelle il est impératif de mettre d'abord en place une aide à très court terme.
L'inflation alimentaire constitue un braquage du porte-monnaie des Français. L'alimentation dégradée et la malnutrition constituent un enjeu et un risque pour la santé publique. L'épidémie d'obésité, de diabète et de cholestérol touche évidemment davantage les plus pauvres. L'agriculture française ne profite pas des hausses de prix et elle continue à devoir affronter la concurrence libre et faussée des traités de libre...
...t légumes. C'est en particulier le cas des enfants, puisque seulement 23 % d'entre eux mangent les cinq fruits et légumes recommandés chaque jour. Nous consommons également trop de produits sucrés et ultratransformés, qui comprennent des additifs nocifs pour la santé. Les plus précaires sont évidemment les plus touchés, ce que confirme la littérature scientifique. Depuis 2021, la hausse des prix alimentaires aggrave cette situation, car elle limite l'accès aux produits frais et sains, en particulier pour les plus pauvres. L'accès de tous à une alimentation saine et durable est une priorité pour les écologistes, mais aussi pour nombre d'entre vous. C'est une priorité environnementale. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) présente la transition vers des régimes sai...
Près de huit millions de personnes subissent la précarité alimentaire en France. Derrière ce chiffre, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui souffrent de la faim ou de la malnutrition, en se privant ou en sautant des repas. Cela provoque des carences et des problèmes de santé. Députée de la première circonscription de Mayotte, je me dois de dire que l'Éducation nationale signale régulièrement que de nombreux enfants ont faim lorsqu'ils vont à l'école. Il...
...ropose une option végétarienne à tous les repas ou, chaque semaine, un menu végétarien sans autre choix. La loi Climat et résilience prévoit déjà que les collectivités territoriales peuvent expérimenter une option végétarienne quotidienne dans les services de restauration scolaire dont elles ont la charge. Nous n'avons, à ce stade, aucune idée précise de l'effet de cette mesure sur le gaspillage alimentaire, sur le coût des repas et sur l'approvisionnement en produits de qualité. Il est donc malvenu de légiférer sans disposer d'éléments tangibles sur les bienfaits éventuels des repas végétariens dans les cantines scolaires. Pourquoi, dès lors, imposer un menu exclusivement végétarien chaque semaine ? N'est-ce pas tout simplement pour supprimer la viande de nos assiettes de manière détournée, avec l...
Nous ne sommes pas favorables aux chèques, car il est difficile de savoir s'ils sont utilisés conformément à leur objet. Je propose que nous donnions plutôt de l'argent aux banques alimentaires, qui rencontrent d'énormes difficultés pour acheter des denrées en grande quantité. Notre agriculture a en effet été mise à mal et il n'y a plus de surplus disponibles.
Je salue le travail des banques alimentaires. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2023, nous avons voté une dotation de 60 millions d'euros en leur faveur. Elles doivent bien entendu être soutenues et aidées. Malheureusement, les produits qui sont distribués dans les banques alimentaires sont généralement beaucoup trop gras, trop sucrés ou trop salés. Il faut continuer à les aider à diversifier davantage leurs produits, mais a...
J'ai aussi été bénévole dans une banque alimentaire pendant plus de vingt ans. Lorsque nous passions des commandes, nous pouvions choisir des produits frais ou des fruits et légumes pour les distribuer.
M. Vigier a estimé qu'il était encore trop tôt pour légiférer, au motif que des expérimentations sont en cours sur les menus végétariens dans les cantines scolaires et que nous ne disposerions pas encore de leurs résultats en matière de réduction du gaspillage alimentaire ou de coût. Je suis allée à la rencontre de collectivités territoriales qui vont déjà au-delà de ce qui est prévu par la loi en matière de menus végétariens. Si vous faisiez de même, vous verriez que le simple fait de s'inscrire dans une telle démarche leur a permis de mener une réflexion vertueuse au sujet de l'amélioration de ces menus. Cela les a conduites à s'interroger sur les actions qui p...
...çais avec la somme modique de 50 euros. C'est ridicule, cela ne changera strictement rien et n'améliorera pas leur pouvoir d'achat. J'avais, pour ma part, déposé un amendement instaurant un titre-restaurant étudiant, c'est-à-dire une aide fléchée pour ceux qui sont en difficulté. Ce n'est pas le cas de la prime que vous proposez et rien ne garantit qu'elle sera dépensée pour acheter des produits alimentaires.
Vous évoquez une « politique du chèque », comme si la mise en place du chèque alimentaire constituait un gâchis d'argent public. Il faut de nouveau rappeler quelle est la situation du pays : l'inflation des prix alimentaires a atteint des niveaux inédits ; avec une moyenne de + 15 %, elle induit de fortes modifications des comportements des consommateurs, qui ont de moins en moins les moyens d'acheter des produits frais et de qualité. L'urgence est triple. Elle est d'abord sociale, ...
Notre amendement vise à réécrire l'article 1er. L'idée du chèque alimentaire a émergé en raison des difficultés que rencontrent les Français ces derniers mois. Le Président de la République l'a reprise dans son programme et nous souhaitons nous associer à la définition d'une mesure différente, moins onéreuse. Il faut agir dans le domaine du mieux manger. Des mesures ont déjà été adoptées concernant l'inflation : ne confondons pas les systèmes. Nous nous plaçons sur le ter...
...e fiscale importante pour tous les Français et nombreux sont ceux qui sont à l'euro près quand ils achètent des aliments. Cette mesure est également bénéfique pour notre économie, car elle favorise la consommation de produits locaux et stimule la demande intérieure de produits agricoles. Une telle mesure est synonyme de soutien aux agriculteurs français et permettrait de renforcer la souveraineté alimentaire de notre pays.