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Voilà ce qui résume votre politique qui en devient caricaturale. On s'en prend aux chômeurs, aux bénéficiaires des aides personnelles au logement (APL), du RSA, de l'aide médicale de l'État (AME) et aux smicards, tandis qu'on dorlote les grands patrons à coups de suppression de l'ISF et de cadeaux fiscaux. Le « quoi qu'il en coûte » était indispensable pour sauver notre économie et soutenir les salariés, mais aujourd'hui, il est tout aussi indispensable de leur demander un geste exceptionnel légitimé par une pério...
L'accord trouvé en CMP nous permet d'adopter un texte qui est absolument nécessaire. Il finance les mesures de protection du pouvoir d'achat, telles que le bouclier tarifaire sur le gaz et l'électricité, l'aide au carburant, la revalorisation du régime général des retraites et des prestations sociales, l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires. Nous engageons 20 milliards d'euros pour permettre aux Français de faire face à l'inflation. Le texte présenté par le Gouvernement a été enrichi par nos assemblées. En effet, le texte de compromis élaboré en CMP reprend à dessein les apports de chacune...
Toujours au chapitre des dépenses, des mesures d'urgence sont nécessaires pour aider les ménages, comme la prolongation du gel des tarifs réglementés du gaz ; notre groupe les a votées. Nous avons aussi contribué au soutien aux collectivités territoriales. Nous avons démontré que les compromis spécifiques sont possibles pour peu qu'ils soient préparés et élaborés. Mais où sont les mesures structurelles fortes ? Ce texte demeure d'une neutralité consternante et ne comporte aucun...
... l'exécutif que l'Assemblée nationale n'est plus une simple chambre d'enregistrement ; c'est une victoire pour le Parlement. Pourtant, si l'accord trouvé en CMP entérine des améliorations notables, le texte final est, à certains égards, défaillant. Je commencerai par les évolutions positives, qui rendront du pouvoir d'achat aux Français. Le groupe LIOT salue le compromis trouvé sur la nouvelle aide exceptionnelle de rentrée pour les près de 8 millions de foyers les plus modestes. À rebours de certains discours, nous refusons d'opposer personnes précaires et travailleurs modestes, et nous le soulignons d'autant plus que nous examinerons, à la rentrée, une nouvelle réforme du code du travail et de l'assurance chômage. Il importait de garantir le versement de l'aide de rentrée aux bénéficiaire...
Au contraire, nous saluons le maintien de notre amendement tendant à compenser à l'euro près les dépenses engagées par les départements au titre de la revalorisation du RSA, pour un montant total de 120 millions. Nous attendons désormais sa consolidation dans le budget pour 2023 à hauteur de 240 millions d'euros. Nous sommes également à l'initiative d'une aide analogue pour le bloc communal. La nouvelle enveloppe de 430 millions d'euros, adoptée au Sénat après bien des péripéties, permettra de soutenir les communes les plus en difficulté, en particulier dans les zones rurales et en outre-mer. J'en viens maintenant aux failles – nombreuses – de ce texte. Première critique : où sont les mesures ciblées ? Lorsque les comptes publics sont dans le rouge –...
...ue centralisée et uniformisée. Mais ces textes nous entraînent dans la vie quotidienne des gens. Or, dans les zones rurales, dans les territoires ultramarins et insulaires, les salaires sont plus bas et l'inflation plus élevée, par exemple sur les carburants et, parfois, sur les produits alimentaires. Si nous avons obtenu quelques avancées – je pense aux 15 millions d'euros supplémentaires pour l'aide alimentaire en outre-mer, obtenus à l'initiative de notre collègue Estelle Youssouffa – nous regrettons cependant que le Gouvernement n'ait pas voulu reconnaître les difficultés spécifiques qui frappent la Corse, et qui imposent une adaptation des dispositifs. Notre groupe ne demande pas des passe-droits, mais des mesures plus équitables qui prennent en compte les réalités vécues par les Français...
... verront ainsi compenser le surcroît de dépenses entraîné par l'augmentation du RSA et par celle du point d'indice des fonctionnaires : en effet, elles n'ont pas vocation à financer la dette de l'État, ni le programme présidentiel d'un candidat en déroute cherchant in extremis à acheter un maximum de voix. Je me réjouis d'ailleurs que la CMP ait rétabli à 500 millions les crédits prévus. L'aide accordée aux ménages qui se chauffent au fioul constitue un autre progrès. Votre bouclier tarifaire les punissait ; grâce à nous, encore une fois, ils seront aidés.
Nous comptons bien que chaque député du groupe Renaissance, de retour dans sa circonscription, assumera auprès de ses électeurs le fait qu'il leur refusait cette aide et que nous l'aurons forcé à la leur accorder !
...eigneurs quand un criminel climatique comme Total n'a pas payé l'impôt sur les sociétés depuis plusieurs années, même lorsque ses bénéfices doublent en un an ? Quand ce même groupe, dont les profits atteignent le record de 18 milliards, fait aux Français étranglés par le prix de l'essence une aumône de 500 millions, soit 0,2 % de son chiffre d'affaires ? Quand les entreprises du CAC40, arrosées d'aides publiques sans conditions, réalisent 174 milliards de bénéfices et redistribuent 80 milliards à leurs actionnaires ,
où la répartition des richesses se heurte à un caprice sémantique : M. Le Maire, ici présent, abhorre en effet les mots « taxes » et « surprofits ». Tant pis pour les 10 millions de pauvres, les 8 millions de personnes qui relèvent de l'aide alimentaire, les 12 millions qui souffrent de la précarité énergétique, les 13 millions qui peinent à se déplacer faute de pouvoir se procurer un véhicule ou parce que le carburant est trop cher. Elles ne sont pas à vos yeux une raison suffisante pour vous faire renoncer à l'engraissement d'une poignée au détriment de tous !