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Interventions sur "agriculteur"

645 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...éloyale imposée qui a aussi des conséquences environnementales, sociales et sanitaires. Avec cet accord, 164 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 330 000 tonnes de beurre et 25 000 tonnes de fromage néozélandais exemptés ou presque de droits de douane pourront être exportées vers l'Union européenne chaque année. Dans le même temps, la France a, en dix ans, perdu 24 % de ces agriculteurs dans la production laitière : la production a ainsi diminué et la France a dû augmenter ses importations. Nous avons du mal à suivre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui vantait un accord pionnier, ambitieux, historique qui ferait des deux partis des leaders internationaux en matière de respect des normes environnementales. Nous ne sommes guère convaincus. Qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

...ises vers le Canada de l'ordre de 30 %. Alors que la viande canadienne était censée envahir notre marché, nous exportons trois fois plus que ce que nous importons. Il est vrai que les ALE peuvent déstabiliser certaines branches en rendant plus compétitifs les produits agricoles importés transformés notamment. Les recommandations de Lysiane Métayer visent un rééquilibrage en accompagnant mieux les agriculteurs en difficulté en amont sur la base d'études d'impact tout en exploitant leurs intérêts offensifs, cela me paraît intéressant. Votre solution en revanche monsieur Ménagé me paraît plus radicale. D'où ma question, pourquoi pensez-vous que les inconvénients des ALE surpassent les bénéfices pour notre agriculture, au point qu'ils faillent l'exclure totalement des accords ? Enfin, comment mitiger les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé, rapporteur :

...n sujet qui pourrait être discuté mais sur lequel nous n'avons pas travaillé. Concernant l'agriculture et la question de monsieur Chassaigne, nous ne souhaitons pas stopper le commerce international, mais exclure les filières sensibles des accords de libre-échange. Rien n'empêche éventuellement de conclure des accords ad hoc en parallèle. Il faut un moratoire pour protéger nos éleveurs et agriculteurs. Concernant la question de Madame Oziol sur l'accord avec la Nouvelle-Zélande, la commission INTA du Parlement européen a approuvé ce projet d'accord hier, et je le regrette. Il m'est difficile de vous fournir davantage de réponses sur le fond de l'accord, qui est négocié par Mme von der Leyen que je ne soutiens pas. Concernant la question de Mme Vedrenne, les recommandations que nous portons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Heydel Grillere :

...es sur le long terme ? D'autre part, la difficulté à trouver des solutions ne résulte-t-elle pas d'un mode de raisonnement en silos ? Par exemple, nous réfléchissons aux conséquences d'un pesticide sur l'environnement et la santé sans tenir compte de son usage et de l'impact de sa suppression sur les pratiques agricoles. Enfin, j'observe que l'usage d'un pesticide fait office d'assurance pour l'agriculteur. Si nous décidons de le supprimer, quel serait le système alternatif à instaurer pour vous aider à assumer une baisse de production et l'inefficacité des procédés employés ? Ce pourrait être, par exemple, un dispositif reportant sur l'ensemble de la société la prise de risque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

...rement, vous semblez vous interroger sur les raisons qui nous amènent à réduire les produits phytosanitaires : s'agit-il d'une lubie des citoyens ou d'une motivation réelle liée aux impacts de ces substances sur la santé et l'environnement ? Quel est votre avis sur cette question ? Je pense notamment aux maladies neurodégénératives, qui font partie des maladies professionnelles reconnues chez les agriculteurs. Par ailleurs, certains agriculteurs en conventionnel m'ont indiqué être confrontés à des baisses de rendement, dues à un appauvrissement des sols. Je vous adresse en priorité cette question, car je vis dans une zone de production céréalière. Enfin, s'agissant des innovations, j'aimerais connaître votre position sur les NGT et sur les problèmes d'entretien des matériels, notamment des pulvérisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille, président :

...réseau Démonstration, expérimentation et production de référence sur les systèmes économes en phytosanitaires (Dephy), dont il a beaucoup été question au fil des travaux de cette commission. À ce stade, nous avons besoin de comprendre l'écart entre la démonstration et la massification. C'est pourquoi nous souhaitons connaître votre vision sur les démarches qui ont pu être mises en œuvre avec les agriculteurs engagés et accompagnés au sein du réseau Dephy, et sur les facteurs susceptibles d'expliquer l'insuffisante diffusion au-delà de ce réseau. Sans entrer dans des connaissances techniques qui seraient trop pointues pour cette commission, nous voudrions aussi vous entendre sur les coûts et résultats obtenus au sein de ce réseau, qu'il s'agisse de la variation des rendements, de la valorisation de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier, rapporteur :

En dehors des tâches de référencement, de transmission de données à l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) et à l'Inrae, du reporting et de la consolidation scientifique, combien d'agriculteurs un conseiller peut-il accompagner selon le modèle de Dephy ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier, rapporteur :

Il s'ensuit qu'un conseiller à mi-temps pourrait accompagner 36 agriculteurs, et un conseiller à plein temps environ 70 agriculteurs. Par ailleurs, vous nous avez expliqué que le nombre de fermes du réseau Dephy était retombé de 3 000 à 2 000. À quelle période cette évolution a-t-elle été opérée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille, président :

Au niveau local, pensez-vous que la baisse des financements puisse être couverte par la diminution des charges sur les produits phytosanitaires ? Comment expliquez-vous qu'indépendamment des acteurs tels que les chambres consulaires ou les instituts techniques, ces expérimentations n'aient pas été copiées spontanément par des groupes d'agriculteurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier, rapporteur :

La commission tentera d'estimer par d'autres moyens votre puissance d'influence sur l'imaginaire et sur la décision des agriculteurs par rapport à ce que déploie la puissance publique par ailleurs. Avez-vous des liens capitalistiques ou politiques avec la revue Agriculture et Environnement ? Je suis frappé de voir à quel point elle reprend quasiment mot pour mot vos argumentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...ias. Je voudrais que vous le compreniez, monsieur le rapporteur. Je n'ai pas de réponse aux questions que vous avez posées sur Agriculture et Environnement. Je n'aimerais pas que tous les gens qui sont en désaccord avec vous soient forcément considérés, de près ou de loin, comme étant corrompues. C'est ce que vous avez suggéré. Dans le cadre de la séparation de la vente et du conseil, les agriculteurs se sont retrouvés dans l'obligation de choisir un conseil indépendant de leur fournisseur. Quand un programme de traitement était suggéré par le conseiller, il fallait relier ce programme à des marques commerciales. J'ai été surpris de constater qu'un même fabriquant pouvait avoir le même produit, avec la même formulation, vendu sous deux marques commerciales. Pouvez-vous nous donner un éclairci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...souhaite atteindre les objectifs du plan Écophyto ? Ne serait-il pas plus simple pour elles de s'orienter vers des pays où les restrictions sont moins nombreuses ? Parfois, certains produits sont arrêtés, non parce qu'ils sont dangereux mais parce que le marché n'existe pas. Le remplacement est-il toujours réalisé ? Les premières personnes impactées par les pesticides sont les utilisateurs, les agriculteurs. Un produit liquide est moins dangereux qu'un produit en poudre, qui peut se disperser. Les formulations des produits connaissent des évolutions, mais certaines poudres posent question, en bio comme en non-bio.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille, président :

Nous poursuivons nos travaux avec l'audition de la Trame. Je suis heureux d'accueillir monsieur Francis Claudepierre, madame Pascale Croc et monsieur Éric Charbonnier. La Trame occupe un poste d'observateur privilégié sur la conduite des politiques publiques de transformation et de transition écologique. Vous êtes aussi un acteur de premier plan pour l'accompagnement des agriculteurs. Il est important pour nous de comprendre comment vous avez vécu la mise en place des plans Écophyto et leur conduite. Comment interprétez-vous le fait que les objectifs n'aient pas été atteints ? Je vous rappelle que cette audition est ouverte à la presse et qu'elle est retransmise en direct sur le site de l'Assemblée nationale. Par ailleurs, l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier, rapporteur de la commission d'enquête sur les produits phytosanitaires :

...ppel. Nous allons leur demander de nous transmettre une contribution écrite ainsi que des documents qui témoignent de leur engagement en faveur de la transition agro-écologique. En sachant qu'il s'agit d'un réseau très proche du vôtre, qui partage vos valeurs et vos méthodes. Par conséquent, vous portez ce matin toutes les dynamiques de groupe. Il s'agit pour nous de voir aujourd'hui en quoi des agriculteurs qui sont réunis en collectif sont mieux armés en termes de prise de risques face aux changements propres à l'agro-écologie, et notamment face à la diminution attendue de l'usage de la phytopharmacie. C'est vraiment ce sujet-là qui nous intéresse. Vous pourrez bien évidemment nous faire part de votre histoire et de vos valeurs, mais je pense que nous en avons ici une certaine connaissance. Nous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier, rapporteur :

On serait actuellement à 5 % d'agriculteurs qui ont bénéficié de ce conseil stratégique, bien loin de l'esprit de ce qui avait été voté au Parlement dans le cadre de la loi Egalim en 2018. Par conséquent, le délai pour avoir bénéficié de ce conseil stratégique en vue du renouvellement du certiphyto va être prolongé. Ce conseil a été mal perçu et mal proposé. Nous ne pouvons que constater l'échec massif d'une politique publique qui aurait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Il y a effectivement un besoin d'aide à la transition vers l'agro-écologie, d'accompagnement humain. Par ailleurs, les paysans ont besoin d'être sécurisés financièrement. Il existe des aides financières pour permettre aux agriculteurs de planter des haies, par exemple. En revanche, comment réussir à maintenir ce qui existe déjà ? Je pense notamment à la suppression des aides au maintien de l'agriculture biologique. Je pense qu'il faut des aides à l'accompagnement et des aides au maintien. En faisant perdurer ce qui existe déjà, on montre que cela fonctionne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Dans votre introduction, vous avez parlé des causes de l'échec, en particulier de la peur du changement. L'agriculteur craint notamment de perdre sa ferme, son emploi, ou d'avoir plus de travail. L'exploitation est bien souvent le fruit d'une transmission, ce qui représente aussi une charge mentale. En revanche, je vous ai trouvé dur au sujet des jeunes. Dans certaines filières non bio, il est difficile de trouver des jeunes, justement parce qu'ils sont plutôt tournés vers d'autres moyens de produire. Vous parli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

...z évoqué l'effet cocktail, dont nous pourrions peut-être parler plus largement. Tenez-vous compte des autres pollutions qui peuvent exister au-delà des pesticides utilisés en agriculture ? Vous êtes très orientée sur les cancers, mais travaillez-vous également sur les maladies neurodégénératives ? Je pense notamment à la maladie de Parkinson, une maladie professionnelle que l'on retrouve chez les agriculteurs.