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Interventions sur "RATP"

374 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...emande de rapport. Je constate que le ministre délégué ne nous a pas fourni de réponse précise quant au nombre de machinistes manquants, à une date précise. Manquants, ils le sont à l'évidence – sinon vous nous auriez clairement affirmé le contraire. Monsieur le ministre délégué, vous avez évoqué les recrutements, mais il y a aussi des départs : quel est le solde cette année des machinistes à la RATP ? C'est une question précise, mais j'imagine que vous êtes informé…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Tout d'abord, il a été dit que c'était la fin du service public. Non : l'autorité organisatrice de la mobilité demeure la région Île-de-France. Il s'agit donc bien toujours d'un service public. En l'espèce, il s'agit de permettre le choix d'opérateurs. Ensuite, depuis quand les salariés de la RATP sont-ils, comme vous le dites, des fonctionnaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...ée, et pourra intervenir dans l'ensemble de l'Île-de-France. IDFM prévoit de créer 1 000 postes supplémentaires d'ici 2027 pour améliorer la sécurité dans les transports en commun de son réseau. Dans le cadre des futures DSP, 400 agents de sécurité seront notamment réservés aux bus de Paris et de la petite couronne. Le groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) reste du ressort de la RATP et n'est donc pas concerné par le transfert, mais IDFM et les autres opérateurs pourront y faire appel par contrat de mise à disposition. Dans le cadre des appels d'offres, les cahiers des charges doivent contenir une stipulation sur la sécurité et la sûreté : les opérateurs devront recruter leurs propres agents de sûreté. MM. Bailly et Grosset, qui ont attentivement étudié le sujet, m'ont confi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Enfin, il ne s'agit pas d'une privatisation : l'autorité organisatrice de la mobilité choisit son opérateur dans un souci d'efficacité du service public. La RATP n'est qu'un opérateur. Au demeurant, rien ne dit qu'elle ne le sera plus ; il se peut très bien qu'elle remporte l'appel d'offres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Dès sa première intervention, M. le ministre délégué a bien parlé de 6 600 recrutements pour l'ensemble de la RATP. Moi-même, j'ai parlé de 2 100 recrutements de machinistes sur un objectif de 2 300…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Si vous voulez en savoir plus, allez interroger la RATP ! On devait recruter 2 300 machinistes sur l'année 2023 ; on en était à 2 100 il y a une semaine. On aura donc recruté à la fin de l'année les 2 300 machinistes dont on a besoin. En raison des départs et des remplacements, il faudra continuer à recruter, comme vous l'avez souligné.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Enfer pour les salariés de la RATP, abandonnés dans la jungle du marché avec pour tout bagage un sac à dos social troué. Tout y passera : leurs droits sociaux seront un à un remis en cause, leur rémunération attaquée et leur emploi menacé. L'objectif de l'ouverture à la concurrence est clair, il a été revendiqué par Valérie Pécresse : il s'agit de faire des économies. Dans un secteur où 80 % du coût d'exploitation vient de la rému...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve :

J'en veux pour preuve que si la motion de rejet préalable était adoptée, l'ouverture à la concurrence interviendrait le 31 décembre 2024 dans des conditions qui ne seraient satisfaisantes ni pour les salariés de la RATP, ni pour le pays. Je vous invite donc, chers collègues de gauche, à ne pas voter pour la motion de rejet préalable !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dragon :

Le rejet de la proposition de loi imposerait l'ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien de la RATP dès le 31 décembre 2024. Or c'est impossible, comme l'indiquent Jean-Paul Bailly et Jean Grosset dans le rapport qu'ils ont remis en juin dernier. Il s'agit ici non pas de refaire le débat sur l'ouverture à la concurrence, mais de reporter celle-ci. Le Rassemblement national s'est toujours opposé à l'ouverture à la concurrence des bus franciliens de la RATP en raison de la complexité du réseau. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Pour eux, vous êtes prêts à tout : à pourrir la vie des gens et des agents, voire à attaquer l'État lui-même. Car en démantelant la RATP, c'est l'État que vous dépouillez. Depuis soixante-quinze ans, le développement de ce fleuron accompagne celui de la région capitale. C'est une entreprise stratégique et une puissance planificatrice : avec nous, elle serait devenue un instrument au service de la bifurcation écologique. Avec vous, elle se transforme en une entreprise privée comme les autres, qui préfère le court terme aux projets ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

...ui s'affole et passe de petits arrangements en coulisse. Chacun y voit une occasion. Même le ministre délégué en charge des transports saura se satisfaire de l'opportun report de l'ouverture à la concurrence des lots parisiens au lendemain des élections municipales : on raconte qu'il songerait sérieusement à s'y présenter, au point de craindre d'endosser le costume du responsable du saccage de la RATP. Tout cela n'est pas sérieux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

Il est malheureusement nécessaire de le rappeler : l'ouverture à la concurrence à toutes les entreprises, y compris à la RATP, ne constitue pas une privatisation des lignes de bus. Les transports en commun demeurent un service public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

L'ouverture à la concurrence de la RATP sera problématique : l'expérience nous l'apprend. Ainsi, en grande couronne, l'ouverture à la concurrence du réseau de bus est intervenue dès 2021. Or demandez ce qu'il en est aux habitants de Massy et Palaiseau, et à tous ceux qui fréquentent le pôle d'excellence de la recherche situé sur le plateau de Saclay. Ils vous diront à quel point la logique d'allotissement qui a été privilégiée est désa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Si IDFM est prête le 31 décembre 2024, les lots de la RATP seront mis en concurrence. Les deux années supplémentaires prévues par ce texte offrent la possibilité d'étaler l'ouverture, mais sans obligation. L'expérimentation Optile a été faite par des apprentis sorciers, sur le dos des agents, qui sont mécontents, et des usagers, tout aussi mécontents. Parce que vous voulez poursuivre cette expérimentation d'apprentis sorciers, le groupe Socialistes et a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Je regrette que certains d'entre vous aient confondu l'hémicycle de l'Assemblée nationale avec celui de la région Île-de-France. En tant que parlementaire, je me réjouis que nous puissions accompagner l'ouverture à la concurrence des lignes de bus de la RATP, en apportant des garanties voulues par les collectivités territoriales ; nous respectons ce choix. Je regrette également l'amalgame qui a été fait entre l'ouverture à la concurrence et la privatisation : en aucun cas il n'est question dans ce texte de privatisation. Malheureusement, une fois de plus – nous en avons désormais l'habitude –, le débat a été démagogique, populiste et mensonger, comp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Je suis toujours un peu étonné : les années passent et nous ne tirons aucun enseignement de nos erreurs. Nous avons assisté à l'ouverture à la concurrence dans le secteur des télécommunications : cela a été une catastrophe. Nous avons payé – très cher – les conséquences de l'ouverture à la concurrence du secteur énergétique. À nouveau, ce choix a été fait pour le réseau de bus de la RATP, sans jamais être soumis à un débat public – contrairement à ce qui a été dit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Aucun conseiller régional d'Île-de-France ne détient un mandat pour procéder à l'ouverture à la concurrence du réseau de bus de la RATP. Ce sujet n'a jamais été soumis à un débat, même lors des élections régionales !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

... qui, tout en étant hostile à l'ouverture à la concurrence, permettait de trouver un compromis. Il s'agissait de la reporter après 2028 et de mettre ce délai à profit pour évaluer les solutions alternatives. En effet, le règlement européen permet soit d'ouvrir à la concurrence, soit de faire fonctionner une régie publique régionale. Cette dernière solution impliquait le changement du statut de la RATP : un beau chantier, qui lui aurait évité, en outre, de se fourvoyer sur des marchés internationaux, qui lui coûtent cher et que les Franciliens payent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

À l'inverse, la RATP aurait pu se recentrer sur sa vocation originelle, celle d'une régie publique de transports en Île-de-France. Cette belle solution alternative n'a jamais été étudiée. Jamais ! On ignore laquelle des deux solutions aurait été la meilleure, puisqu'elles n'ont été ni étudiées ni comparées ! Absence de mandat public, absence de débat public et démocratique, absence d'étude de solutions alternatives ...