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Interventions sur "PIB"

183 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Dans le prolongement de la réponse faite par M. le ministre, cet amendement a pour objectif de préciser que l'effort ne doit pas se limiter à 2 % du PIB.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

En 2006, les ministres de la défense des pays membres de l'Otan se sont mis d'accord pour consacrer 2 % au moins de leur PIB à la défense afin que la disponibilité opérationnelle reste assurée à l'échelle de l'Alliance. Cet objectif de 2 % est donc tout à fait artificiel et arbitraire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

Il ne doit pas être l'alpha et l'oméga de la LPM. De plus, suivant les années, ce ratio peut théoriquement avoir pour conséquence une baisse des dépenses de défense, lesquelles varient en fonction du PIB. Par ailleurs, se comparer aux autres pays membres de l'Otan n'est pas forcément pertinent du fait de la spécificité française. Près de 20 % des dépenses de notre défense nationale sont en effet liées à la dissuasion nucléaire – ce qui est indispensable selon nous. Nous limiter à un objectif de 2 % pour les six prochaines années nous paraît difficile, alors que certains pays de l'Alliance consac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

En cette période où la guerre fait rage sur le sol européen, il s'agit pour les députés du groupe Les Républicains de rappeler que les 2 % du PIB consacrés à l'effort de défense nationale sont un minimum à atteindre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

La France doit investir massivement dans l'ensemble de ses forces armées et ses installations militaires. Nous voulons préciser dans cet amendement que les 2 % du PIB fixés pour l'effort national de défense doivent être un plancher et non un plafond. D'où l'ajout du mot : « minimum ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

L'objectif de 2 % du PIB sera atteint avant 2027 et sur la durée restante de la loi de programmation militaire. Son dépassement dans les années suivantes dépendra aussi de l'évolution du PIB. Cela ne remet toutefois nullement en cause l'ampleur de l'effort en faveur de notre défense. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Il vise à rehausser l'effort national de défense à hauteur de 2,5 % du PIB, à l'instar du Royaume-Uni qui a récemment pris la décision d'une telle augmentation. C'est indispensable pour maintenir une capacité technologique et des programmes d'armement indépendants de l'Otan et de l'Union européenne, pour disposer des équipements nécessaires à une présence militaire plus importante, compte tenu de l'augmentation du nombre de porte-avions, de frégates et de Rafale, ainsi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Nous avons pu montrer tout à l'heure que définir un objectif en fonction du PIB était doublement justifié : en tant qu'engagement vis-à-vis de nos partenaires et en tant que limite à ne pas dépasser pour satisfaire d'autres besoins. Cet objectif a été choisi librement. Il n'a nullement été établi sur injonction. M. Lachaud a tort de dire que l'Allemagne n'atteint pas les 2 %. Rappelons en revanche que les États-Unis sont bien au-delà. Nous avons considéré que nous devions à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnna Pic :

Il vise à rétablir l'article 2 dans sa version initiale afin que le budget de la défense atteigne 2 % du PIB dès 2025. Comme je l'ai rappelé lors de la discussion générale, seuls, nous sommes tout petits. La fiabilité de notre parole vis-à-vis de nos partenaires est donc une question d'engagement, qui va bien au-delà de l'atteinte de cet objectif sur laquelle nous nous sommes engagés depuis de nombreuses années. Aussi, pourquoi reculer encore ? Alors que nous affichons un budget global de 413 milliards ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Il va dans le sens inverse des précédents. Comme la plupart des députés ici présents, ceux de notre groupe espèrent que le budget de la défense atteindra 2 % du PIB entre 2025 et 2027. Toutefois, il faut faire preuve de sincérité et se montrer raisonnable. Or nous savons très bien que nous n'atteindrons pas cet objectif en 2025. Le but du présent amendement est donc de faire preuve de réalisme et de prévoir qu'il sera atteint entre 2026 et 2027.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

L'objectif de consacrer 2 % du PIB au budget de la défense sera atteint entre 2025 et 2027 ; s'il ne l'est pas dès 2025, ce sera pour des raisons d'ordre technique, en raison de variations du PIB. Cela ne change rien à l'effort massif engagé dans le cadre de la LPM, dont la trajectoire permettra d'atteindre, sur la durée, les 2 %. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

C'était tellement agréable d'écouter l'exposé du ministre ; un vrai régal ! Vous venez d'expliquer que le projet de loi n'aurait pas dû faire référence aux 2 % du PIB et asseoir l'effort de défense sur un critère variable et mobile. Vous l'avez démontré et le président Bourlanges l'a souligné : rien ne tient ! L'armée a besoin de lisibilité sur le long terme, vous l'affirmez vous-même : c'est l'objectif d'une loi de programmation militaire. Or vous ne retenez que des données variables, rendant la LPM illisible puisque, par définition, celles-ci peuvent bouger ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Vous n'êtes pas d'accord sur tout, rassurez-vous monsieur Lecornu, mais vous l'êtes sur un point : vous voulez un engagement en volume et non pas en pourcentage du PIB.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Nous estimons en effet que l'effort consenti par un pays doit refléter sa richesse, sa croissance et ses besoins sociaux. Nous restons donc attachés au maintien d'un engagement en pourcentage du PIB, et non pas en volume, comme semblent le souhaiter M. le ministre et le représentant du groupe Gauche démocrate et républicaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Je vous remercie pour cette présentation. J'observe tout d'abord que les chiffres produits par l'OFCE infirment parfois ceux du Gouvernement. Je pense notamment à l'augmentation du PIB inférieure à la moyenne de la zone euro et au taux de chômage de 7,9 % que vous prévoyez pour la fin 2024, ce qui nous éloigne du plein emploi. Dans ce cadre, je souhaiterais que vous nous fassiez part d'un commentaire sur les prévisions de l'OFCE quant à l'impact de la réforme des retraites. Il me semble d'ailleurs qu'elles ont été évoquées devant le Haut conseil du financement de la protection ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Je souhaite mettre en miroir votre analyse économique avec la politique économique et fiscale que nous conduisons depuis six ans. Vous nous indiquez que le PIB en France est moins dynamique que celui de la zone euro, mais il convient de rappeler que notre niveau de croissance avant la crise Covid était le plus élevé d'Europe, compte tenu de la politique économique que nous avions mise en œuvre, notamment via la simplification du marché du travail et la baisse des impôts, et de notre sérieux budgétaire. Après la crise Covid, nous avions également redémar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

...re, le marché de l'emploi est conduit à se dégrader en 2023 et en 2024, les ménages sont clairement sacrifiés sur l'autel de l'inflation et les salaires réels devraient connaître une baisse de 1,3 % en 2023. Puisque l'inflation frappe particulièrement les plus pauvres, qu'elle n'est pas nourrie par une boucle prix-salaires et que la consommation des ménages pèse négativement sur la croissance du PIB, une politique de hausse des salaires pérenne vous semble-t-elle pertinente pour permettre un redémarrage de l'économie ? Je souhaite également connaître votre avis sur les dernières annonces du Président de la République, qui portent notamment sur les promesses de baisse d'impôts à hauteur de 2 milliards d'euros pour la « classe moyenne ». À cet égard, je ne sais pas qui est en mesure de défini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

...ns son panier. Est-ce le cas ? Par ailleurs, en tant qu'ancien de Business France, je regarde toujours avec un intérêt particulier les chiffres de nos échanges économiques internationaux. La France est depuis quatre ans la première destination européenne des investissements directs étrangers. Mais des signaux d'alerte persistent sur notre balance commerciale, à l'image de la perte de 3 points de PIB entre 2021 et 2022. Évidemment, l'enjeu énergétique est patent d'un point de vue conjoncturel. Cependant, la tendance baissière est à l'œuvre depuis trente ans. Que suggéreriez-vous pour inverser cette tendance ? Nous avons bien compris que la baisse du coût des approvisionnements et la reprise dans l'aéronautique entraîneront mécaniquement une amélioration immédiate du déficit commercial dès 20...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas :

...ur les ménages modestes, qui pourraient être financés par une contribution exceptionnelle des industriels de l'agroalimentaire, qui semblent bien profiter de l'inflation. Ne faut-il pas passer à des mesures structurelles de baisse de la consommation de l'énergie pour réduire le déficit commercial ? Ensuite, vous notez qu'en raison de l'inflation, le poids de la dette passerait de 111,6 points de PIB à 108,7 points de PIB en 2024. En revanche, les charges d'intérêt augmenteraient, pour passer à 2,2 points de PIB en 2024. Quelles peuvent être les conséquences de la hausse de la charge de la dette sur les autres dépenses publiques, sur le PIB et sur la conjoncture ? Par ailleurs, je suis surprise que vous n'intégriez aucun élément de risque lié au dérèglement climatique, sachant que l'impact d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

... et des investissements. Vous tablez sur une stabilisation des taux d'intérêt à 4 % mais je dois vous faire part de mes doutes à ce sujet, compte tenu du fait que la FED est déjà 5,25 %. Par ailleurs, la formation brute du capital s'établit à -0,2 ; l'inflation est à 5,8 % et la croissance à 0,8 %. Enfin, vous annoncez une destruction d'emplois à venir. Vous pensez que le choc énergétique sur le PIB sera nul en 2024, ce que je ne comprends pas. De plus, nous sommes clairement en situation de stagflation. Quelles politiques publiques préconisez-vous ? S'agit-il d'une politique de relance qui affecterait la situation des finances publiques ? D'une politique de refroidissement qui aggraverait le chômage ?